Cinar: le clan Robinson très satisfait

Publié le 26/08/2009 à 00:00

Cinar: le clan Robinson très satisfait

Publié le 26/08/2009 à 00:00

Par François Rochon

«Les défendeurs ont 30 jours pour indiquer s’ils souhaitent porter le jugement en appel. S’ils choisissent cette option, vous connaissez la persévérance de Claude Robinson! Il est prêt à aller jusqu’au bout», affirme Florence Lucas, de la firme Gowling Lafleur Henderson, en entrevue.

«J’espère qu’il ne perdra pas espoir de pouvoir un jour bénéficier du montant de 5,2 millions de dollars qui lui a été accordé après 14 années de lutte», dit-elle.

Dans sa décision rendue au terme de huit mois de procès, le juge Claude Auclair accorde à M. Robinson un montant de 2,3 millions de dollars en réparation des dommages en vertu de la Loi sur le droit d'auteur; 400 000 dollars pour le préjudice psychologique subi; 1,5 million de dollars en frais d'avocat et 1 million de dollars en dommages exemplaires.

Depuis 1996, Claude Robinson soutenait s’être fait dépouiller d’une série pour enfants qu'il avait baptisé Robinson Curiosité. Une fois plagiée, son œuvre a été diffusée dans plus de 160 pays sous le nom de Robinson Sucroë.

Qui paiera pour Cinar?

L’avocate soutient que la société Cookie Jar, née des cendres de Cinar en mars 2004, s’est portée garant d’une éventuelle condamnation pouvant toucher l’entreprise dans ce dossier. C’est donc Cookie Jar qui assumera la portion que Cinar doit verser à M. Robinson. «C’est une décision conjointe et solidaire envers tous les défendeurs. En ce qui me concerne, ce sont des défendeurs qui sont solvables et dans les circonstances, ils se partageront le montant entre eux», dit-elle.

Le juge Claude Auclair a indiqué, dans un jugement de 240 pages, que les droits exclusifs des Aventures de Robinson Curiosité ont été violés par Cinar, Ronald A. Weinberg et feu Micheline Charest, Christophe Izard, Christian Davin, France Animation, Ravensburger Film + TV Gmbh et RTV Family Entertainment AG.

L’importance des droits d’auteur

Me Lucas estime qu’au-delà des montants importants qui ont été accordés à son client, le plus important est d’avoir fait reconnaître les droits d’auteur de Claude Robinson. «Comme auteur, il voulait envoyer un message clair que la persévérance pouvait être payante et qu’en bout de ligne, il était possible d’avoir gain de cause», dit-elle.

L'avocat de certains des intimés, Me Pierre-Yves Lefebvre, a indiqué que ses clients songeaient déjà à porter la décision en appel.

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