Bernard Mooney : Le calme pétrolier

Publié le 11/11/2010 à 10:00, mis à jour le 11/11/2010 à 08:53

Bernard Mooney : Le calme pétrolier

Publié le 11/11/2010 à 10:00, mis à jour le 11/11/2010 à 08:53

Blogue. Les prédictions à long terme de l’International Energy Agency m’ont fait réfléchir au calme relatif des marchés pétroliers, au milieu de la tempête qui fait exploser les cours de bien des matières premières.

Ainsi, le prix du pétrole a gagné seulement 2,1% depuis le début de l’année à comparer avec à une hausse de 26,9% du prix de l’or, de 17,6% du cuivre, de 89% du prix du coton, etc.

Pourtant, ce qui est vrai pour l’or, et la plupart des matières premières l’est aussi pour le pétrole, n’est-ce pas? Est-ce que le pétrole profite de la croissance en Asie? Est-ce qu’il ne devrait pas s’apprécier lorsque le dollar américain se déprécie? Ce sont du moins deux raisons qu’on martèle à l’infini pour expliquer l’explosion des prix des ressources…

Rappelez-vous que le pétrole a atteint un sommet à plus de 145$US le baril en 2008 et qu’il est encore 40% sous ce sommet historique.

Mon explication n’est pas très sophistiquée : le prix de l’or (pour prendre cet exemple) monte parce qu’il a monté auparavant. Les investisseurs embarquent parce qu’ils ont vu un machin passer de 200$ à plus de 1000$ et ils salivent à l’idée de faire beaucoup d’argent vite. C’est tout.

Alors, que dans le cas du pétrole, plusieurs ont épousé la thèse du Peak Oil en vogue en 2007-08 et se sont fait prendre. Aujourd’hui, ils sont moins enthousiastes pour tout ce qui ressemble à du pétrole.

Bernard Mooney

 

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