Bernard Mooney : Période glorieuse pour les «small cap» canadiens

Publié le 03/12/2010 à 09:19, mis à jour le 03/12/2010 à 09:18

Bernard Mooney : Période glorieuse pour les «small cap» canadiens

Publié le 03/12/2010 à 09:19, mis à jour le 03/12/2010 à 09:18

Blogue. La bourse canadienne a dominé la planète en novembre et c’est encore plus vrai pour les titres à plus petite capitalisation.

En effet, des indices comme le Dow Jones, le S&P 500 et FTSE à Londres ont tous eu un mois négatif pendant que le S&P/TSX progressait de 2,2%. L’indice small cap du S&P/TSX s’est apprécié de 4,4% en novembre.

C’est un peu la même chose aux Etats-Unis alors que l’indice Russell 2000 a progressé de 3,4% le mois dernier.

Depuis le début de 2010, les titres à petite capitalisation sont vraiment en feu, avec des gains de 23,4% ici et de 16,2% aux Etats-Unis.

Deux grands facteurs expliquent cette surperformance. Les plus petites sociétés ont tendance à mieux faire au sortir d’une récession et plus la récession est profonde plus la surperformance est grande. Après la difficile récession de 1990, les small cap avaient dominé jusqu’en 1993.

Or, la récession de 2008 a été vraiment douloureuse, surtout aux Etats-Unis. Et les titres de petite capitalisation ont également été frappés durement en Bourse.

Par ailleurs, le grand marché haussier des ressources est un autre puissant carburant pour les petits titres, particulièrement au Canada.

Cela se voit par exemple dans la performance de la Bourse de croissance canadienne dont l’indice a progressé de 37% depuis le début de 2010. Cette Bourse a beaucoup de titres de sociétés oeuvrant dans les ressources naturelles.

Avec le prix de l’or en hausse de 26% jusqu’à maintenant cette année, le cuivre de près de 15% et le nickel de près de 25 % et de nombreux facteurs favorables (croissance économique mondiale, politique monétaire accommodante, mouvement des capitaux, etc.), les amateurs de ces titres vivent une période glorieuse.

Cette surperformance pourrait bien durer jusqu'à ce que les taux d'intérêt augmentent...

Bernard Mooney

 

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