BLOGUE. La Chine veut devenir la championne mondiale des énergies renouvelables pour 3 raisons:
-en tant que manufacture de la planète, sa consommation d'énergie est astronomique. Elle doit trouver moyen de la réduire pour contrôler ces coûts, surtout dans un contexte où les salaires ne cessent de croître;
-les yeux de la planète sont tournés vers elle, pour son comportement polluant. Si elle l'a longtemps ignoré , ce n'est plus le cas. La Chine veut être "aimée" ou tout au moins ne plus être pointée du doigt;
-le marché des énergies renouvelables explose et ça joue dur pour la première place: Chine? Émirats Arabes Unis? États-Unis?
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Et, comme chaque fois que le gouvernement chinois de met quelque chose en tête, il fonce. Pour attirer sur ses terres les meilleurs sociétés internationales créatrices de technologies vertes, la Chine consent des avantages fiscaux et autres bonbons. Bref, elle brise les règles du commerce international dictées par l'OMC qui veulent qu'un gouvernement ne doit pas, à quelques exceptions près, subventionner l'exportation.
La question: puisque la Chine enfreint les règles du commerce international pour contribuer au développement d'énergie non polluantes - qui seront exportées pour faire le bien ailleurs aussi- doit-on fermer les yeux?
Ou alors faut-il imposer des sanctions, au risque de retarder le développement de ces tehnologies sachant que la Chine se classe dans le peloton de tête qui pourrait solutionner l'un des plus grand défi du 21 ième siècle: le réchauffement planétaire?
Il faut aussi considérer le fait que les technologies développées en Chine -panneaux solaires, turbines, éoliennes- seront elles-mêmes la source d'émissions de GES lorsqu'exportées, comme le souligne le site Inhabitat.
Encore une fois la Chine se montre très forte: après nous avoir convaincu de fermer les yeux sur les conditions de fabrication de ses produits en échange de bas prix, nous convaincra-t-elle, au nom de l'assainissement de la planète, de la laisser s'enrichir en enfreignant les règles de l'OMC?
Qu'en pensez-vous?
Lire ici ma chronique précédente.
