François Pouliot: À surveiller en 2011

Publié le 20/12/2010 à 09:08, mis à jour le 20/12/2010 à 11:36

François Pouliot: À surveiller en 2011

Publié le 20/12/2010 à 09:08, mis à jour le 20/12/2010 à 11:36

[Photo : Bloomberg]

Désormais, en 2011, disait la semaine dernière la une de notre journal. Qu'est-ce qui changera ou pourrait bien changer l'an prochain ?

On s'est posé la question en faisant le tour de nos sphères d'intérêt, avec évidemment un petit penchant pour le marché. Voyons-y.

La révolution des tablettes

Y a-t-il encore un avenir pour les journaux et les livres imprimés ? Très certainement. En 2011, on devrait cependant commencer à mieux cerner la force (ou la faiblesse...) de cet avenir.

Au 31 décembre, il se sera vendu autour de 18 millions de tablettes électroniques dans le monde, principalement des iPad. Attachez bien vos ceintures, la maison Evercore Partners prévoit qu'il pourrait s'en vendre 250 millions par année d'ici cinq ans. À titre d'illustration, il s'écoule chaque année autour de 350 millions d'ordinateurs personnels.

Malgré le faible nombre de tablettes en circulation, l'engouement pour la lecture numérique est déjà fort surprenant. L'Association of American Publishers rapporte que 8,7 % de ses ventes sont maintenant des livres électroniques.

À surveiller : Amazon avec son Kindle, Indigo avec son Kobo, Barnes & Noble avec le Nook, Apple avec l'iPad, Research In Motion avec le Powerbook, Samsung avec le Galaxy et une myriade d'autres. Indigo, Barnes & Noble, Amazon, Google et Apple offrent aussi des services de librairie virtuelle.

Téléphonie : les parts de marché changeront

Les parts de marché dans le sans-fil ne seront plus jamais les mêmes au Québec. Il sera intéressant de voir jusqu'à quel point Vidéotron réussira à gruger dans la tarte.

BCE domine avec 39 % de parts d'un marché de plus de 5 millions d'abonnés, suivie de Rogers (33 %) et de Telus (26 %).

Notre pari ? Autour de 1,6 million d'abonnés d'ici cinq ans pour Vidéotron et une part de marché de plus de 15 %.

Il y a 800 000 abonnés aux trois services de la société (télé, Internet, téléphone traditionnel). Ceux-ci devraient opter pour un quatrième service. Multiplié par deux, parce qu'il y a généralement plus d'un individu dans une résidence.

Si le pronostic est bon, ce sera non loin de 10 $ de plus pour le titre de Quebecor (QBR.B, Tor., 37,12 $) sur la période.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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