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Que faire avec les titres de CGI, SNC-Lavalin et Stella-Jones ? Notre équipe de journalistes vous présente quotidiennement les opinions des analystes sur certains titres à surveiller.
Groupe CGI (TSX: GIB.A)
L’entreprise montréalaise a annoncé vendredi dernier qu’elle avait conclu une entente finale pour l’acquisition de l’américaine Stanley (NY, SXE), un fournisseur de services en technologies de l’information auprès de l’armée et des services de renseignements du gouvernement américain. Richard Tse de la Financière Banque Nationale y voit une bonne nouvelle, tant d’un point de vue stratégique que financier. La direction de CGI s’attend notamment à ce que l’acquisition améliore sa profitabilité d’ici douze mois. Selon les premiers calculs de M. Tse, Stanley ajoutera entre 0,10$ et 0,20$ au profit annuel par action de CGI. Pour l’instant, l’analyste maintient sa cible sur à 17 $ et sa recommandation de «surperformance». M.L.
SNC-Lavalin (Tor., SNC)
La correction observée récemment sur les marchés, un prix du pétrole plus bas et une incapacité à répondre aux attentes au premier trimestre créent une occasion d’achat sur le titre de SNC-Lavalin, selon Pierre Lacroix, de Valeurs mobilières Desjardins. M. Lacroix fait passer sa recommandation de Conserver à Acheter. Benoit Caron, de la Financière Banque Nationale, est également optimiste et prévoit une excellente deuxième moitié de l’année pour SNC-Lavalin : le carnet de commande a en effet crû de 28% par rapport à l’an dernier, note-il. J.-F.C.
Stella-Jones (Tor., SJ)
À 0,46 $ par action, le bénéfice net de Stella-Jones à son premier trimestre, terminé en mars, est légèrement sous les attentes de 0,52 $. Par contre, le bénéfice par action est plutôt de 0,56 $ lorsqu’on exclut les frais reliés à l’acquisition de Tangent, souligne Stephen Atkinson, analyste chez BMO Marchés des capitaux. Selon lui, la transaction dégagera des synergies plus élevées que prévu, ce qui l’amène à relever ses prévisions et sa cible un an sur le titre du fabricant de traverses de chemin de fer, qui passe de 32 à 35 $. « Stella-Jones est capable de croître dans un marché sans croissance en achetant des actifs peu coûteux », ajoute l’analyste. M.-C.M.
