Photo : Bloomberg
Que faire avec les titres de Industrielle Alliance, George Weston et Rogers Communications ? Notre équipe de journalistes vous présente quotidiennement les opinions des analystes sur certains titres à surveiller.
Industrielle Alliance (Tor., IAG)
L’assureur québécois a publié des résultats qui correspondaient aux attentes des analystes mardi. Mais Tom MacKinnon de BMO Marchés des capitaux abaisse sa recommandation et la fait passer de « surperformance » à « performance de secteur », tout en maintenant son prix cible à 37 $. C’est que le titre de l’assureur a surpassé ses compétiteurs de 16 % depuis trois mois, de 25 % depuis le début de l’année et de 50 % depuis un an. De plus, une baisse éventuelle des taux des obligations gouvernementales présente un risque pour l’entreprise. Par ailleurs, Doug Young de TD Newcrest conserve sa recommandation à « conserver » et fait passer son prix cible de 36 à 37 $, soulignant une bonne croissance des ventes dans le segment de l’assurance individuelle. M.L.
George Weston (Tor., WN)
George Weston dévoilera ses résultats du deuxième trimestre vendredi. L’entreprise agro-alimentaire de Toronto qui possède l’épicier Loblaw devrait enregistrer un profit par action ajusté de 1,08$, anticipe Jim Durran, analyste de la Financière Banque Nationale. C’est plus que le consensus à 91 cents. Selon lui, le consensus ne reflète pas bien les meilleurs résultats que prévus dévoilés le 22 juillet dernier par Loblaw. Il élève aussi son cours-cible qui passe de 82$ à 86$, soit une appréciation de 8% pour le titre de George Weston d’ici un an. S.R.
Rogers Communications (Tor., RCI.B)
Les analystes anticipent un ralentissement de la croissance de Rogers au second semestre, mais ils demeurent somme toute favorables à l’idée d’acheter son titre. La réaction de la concurrence au lancement de Chat.r et l’arrivée de Vidéotron dans le domaine de la téléphonie sans fil au Québec font croire à Warren Hastings, analyste de Scotia Capitaux, qu’il y aura un ralentissement de la croissance au prochain trimestre. Rogers demeure tout de même l’une des entreprises canadiennes qui retournent à ses actionnaires le plus d’argent en rachat d’action et en dividendes, constate Greg MacDonald, analyste de la Financière Banque Nationale qui établit un cours-cible de 43$. M. Hasting maintient son cours-cible à 40$. Tim Casey, analyste de BMO Marchés des capitaux, élève son cours-cible de 2$ pour atteindre 42$. Vince Valentini, analyste de Valeurs Mobilières TD, lui fait de même, sa prédiction passant 42$ à 43$. S.R.
