L'engouement pour l'or s'est ressenti dès l'ouverture. Photo : Bloomberg.
Les marchés américains ont clôturé sans avoir bougé de la journée, et ce même si de mauvaises statistiques ont été dévoilées concernant le moral des consommateurs et les prix de l’immobilier aux États-Unis. De son côté, la Bourse de Toronto était fermée, tout comme hier.
À 16h, le Dow Jones progressait de 21 points, à 11 576 points, le Nasdaq reculait de 4 points, à 2 663 points, et le S&P500 augmentait de 1 point, à 1 259 points.
Du côté de l’or, l’once franchissait dès la matinée la barre symbolique des 1 400 dollars et s’échangeait à la clôture contre 1 406 dollars américains (+23 points), au Nymex. Le baril de pétrole brut croissait de 24 cents, à 91,24 dollars américains. Quant au dollar canadien, il valait en fin de journée très exactement 1 dollar américain.
Ainsi, l’étude S&P/Case-Schiller des prix américains de l’immobilier a accusé en octobre un recul de 0,8% des prix dans les 20 zones métropolitaines retenues, en glissement annuel. Le consensus des analystes américains indiquait un recul de 0,1% seulement. De plus, la hausse des prix pour septembre a été revue à la baisse, de 0,4% au lieu de 0,6%.
De surcroît, l’indice de confiance des consommateurs américains mesuré par le Conference Board était de seulement 52,5 points en décembre, alors qu’il avait été de 54,3 points en novembre et que la plupart des analystes s’attendaient à un chiffre de 56,2 points. Il s’agit, là aussi, d’une forte déception, plus d’un tablant sur un regain de confiance en cette période de fêtes de fin d’année. C’est que les Américains sont toujours inquiets quant à leur emploi : ils savent que s’ils le perdent bientôt, il leur faudra de longs mois avant de pouvoir en retrouver un, si bien qu’ils préfèrent y réfléchir à deux fois avant de dépenser leur argent.
