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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|26 juin 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales évoluaient globalement en terrain négatif mercredi, malgré une première partie de séance dans le vert en Europe, les inquiétudes quant à la trajectoire de l’inflation revenant sur le devant de la scène avant la publication d’un indicateur vendredi.

 

Les indices boursiers à 8h00

Paris ajoutait 0,1% en début de séance en Europe. Londres prenait 0,5% et Francfort 0,8%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles était stable et l’indice élargi S&P 500 avançait de 0,2%.

En Asie, le Nikkei 225 a bondi de 1,3% à Tokyo. La bourse de Shanghai a grimpé de 0,8% et le Hang Seng a avancé de 0,1% à Hong Kong. Sydney a cédé 0,7%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole avançait de 57 cents US à 81,40 $US le baril.

Les plus faibles chances d’une baisse des taux ont contribué à faire grimper le dollar canadien en début de journée mardi, mais il a fini par s’échanger à 73,21 cents US, en légère hausse par rapport à 73,19 cents US lundi.

Le contexte

La séance se déroule dans un agenda calme, le marché attendant surtout la publication d’un indicateur d’inflation américain (PCE) vendredi, avant de se tourner vers le premier tour des élections législatives en France dimanche.

L’indice américain PCE d’inflation, basé sur les dépenses de consommation, fait figure de mesure préférée de la banque centrale américaine (Fed) pour juger de l’évolution des prix. Il devrait ressortir à 2,6% sur un an en mai au lieu de 2,7% le mois d’avant, estiment les analystes interrogés par MarketWatch.

Cet indicateur est attendu dans un contexte où «les obligations souveraines sont sous pression après la publication mardi de l’inflation (CPI) du Canada en mai», soulignent les analystes de Deutsche Bank.

La publication a «montré que l’inflation a augmenté de manière inattendue à +2,9%, contre +2,6% attendue», ont-ils poursuivi.

Une autre mauvaise surprise du côté de l’inflation est arrivée en Australie dans la nuit de mardi à mercredi, où l’indice CPI «a atteint son plus haut niveau cette année», au-dessus des attentes du marché, ajoutent les analystes.

Le marché digère aussi les commentaires de la gouverneure de la Fed Michelle Bowman, citée dans le Financial Times, qui a déclaré qu’elle restait «disposée à augmenter» à nouveau les coûts d’emprunt «si le progrès en matière d’inflation s’arrêtait ou même s’inversait», c’est-à-dire si la hausse des prix stagnait ou s’accélérait de nouveau.

Au Japon, le yen reculait de 0,38% face au dollar américain, à 160,30 yens, touchant son plus bas depuis 1986.

La rechute du yen ravivait le spectre d’une nouvelle intervention du gouvernement nippon sur le marché des changes, après celles de fin avril et début mai, certains analystes pensant toutefois que Tokyo attendra l’indice d’inflation américain PCE avant toute décision.

Le dollar américain montait dans la foulée des commentaires de Michelle Bowman : le billet vert progressait de 0,30% face à la monnaie unique européenne, à 1,0683 $US pour un euro.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans se tendait, à 4,28% contre 4,25% la veille en clôture.

En Europe, le taux français à 10 ans valait 3,20% contre 3,16% en clôture mardi, celui de l’Allemagne était à 2,44%, contre 2,41%.

Volkswagen rétrograde

Les investisseurs sont perplexes après l’annonce du groupe automobile allemand Volkswagen (-2,67% à Francfort) mardi soir d’un investissement géant de 5 milliards de dollars (4,67 milliards d’euros) pour créer une coentreprise spécialisée dans les logiciels automobiles avec le constructeur de véhicules électriques américain Rivian.

Les autres valeurs du secteur automobile en Allemagne reculaient aussi : BMW lâchait 2,66%, Mercedes-Benz 0,93%.

DHL group profite de l’effet FedEx

Le géant de la logistique et du courrier DHL Group (+0,84% à Francfort) profite des résultats du rival américain FedEx publiés mardi et qui sont ressortis supérieurs aux attentes.

Dans les échanges électroniques précédents l’ouverture de la Bourse de New York, FedEx bondissait de +14,09%.

Le pétrole en hausse

Les prix du pétrole évoluaient en hausse, poussés par le risque géopolitique au Moyen-Orient et les craintes d’une guerre à plus grande échelle, mais restaient tempérés par les premiers chiffres hebdomadaires sur les stocks aux États-Unis.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, prenait 0,56% à 85,49 $US et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, avançait de 0,68% à 81,38 $US.

Le bitcoin reculait de 0,93% à 61 338 $US.