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Les bourses nord-américaines ont progressé à travers une séance tranquille lundi, dans l’attente d’une réunion importante de la Réserve fédérale américaine (Fed) devant commencer demain.
Selon Luc Girard, directeur du Groupe conseil en portefeuilles chez Valeurs mobilières Desjardins, la Fed doit décider si elle réinjecte des liquidités mieux huiler la machine économique américaine qui peine à progresser. « Plusieurs disent qu’ils le feront à l’issue de la rencontre et la progression d’aujourd’hui peut être due à ça », a-t-il observé avant la fermeture des marchés.
À Toronto, le S&P/TSX a monté de 58,61 points, à 11 858,58 points, pendant que le Dow Jones à New York a avancé de 45,19 points, à 10 698,75 points.
Le Nasdaq de son côté a gagné 17,22 points, à 2 305,69 points, et le S&P 500 a progressé de 6,15 points, à 1 127,79 points.
Le baril de pétrole s’est apprécié de son côté de 0,78 $, à 81,48 $ US, pendant que l’once d’or a lâché 2,70 $, à 1 200,70 $ US.
Le dollar canadien pour sa part na pratiquement pas bougé et a terminé sa journée à 97,36 cents US, une perte de 0,01 cent.
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Si les investisseurs anticipent quelque peu les intentions de la Fed, M. Girard ajoute que la saison des bénéfices a donné plusieurs bonnes surprises. Parmi les sociétés composant le S&P 500 à New York, 89 % ont publié leurs résultats et 75 % d’entre eux ont battu les attentes quant à leur bénéfice.
Le géant de la restauration rapide McDonald’s a également publié des résultats records, ce qui a contribué à faire avancer le S&P 500 d’environ 0,5 % aujourd’hui, ajoute M. Girard.
Du côté canadien, Research in Motion a encore fait la vedette, alors que de nombreux pays menacent de suspendre certaines des fonctions du BlackBerry. Par contre, l’action de RIM a explosé de plus de 4 % aujourd’hui, lors d’une séance où presque tous les secteurs de la Bourse de Toronto ont progressé.
Mais les yeux seront non seulement rivés sur la Fed lors des prochains jours, mais aussi sur la Chine, qui doit faire ralentir son économie pour éviter la surchauffe. « Le gouvernement a mis tous les éléments en place pour y arriver, mais il ne faut pas descendre en dessous d’un rythme de croissance de 8 % », a averti M. Girard.
Un bon départ en Europe
La semaine a semblé mieux démarrer sur la scène financière européenne. Encouragés par le redressement boursier de la fin de séance de vendredi en Amérique du Nord, les marchés européens sont en forte hausse aujourd’hui.
Aussi, l’économie allemande a enregistré la plus forte hausse de ses exportations depuis octobre 2008. L’excédent commercial a bondi de 44% en un mois.
Le FTSE 100 s’est apprécié de 1,47 %, le CAC de Paris a gagné 1,65 % et le DAX de Francfort a avancé de 1,47 %.
Les investisseurs japonais ont été plus pessimistes, la tendance haussière du yen augurant mal pour les entreprises exportatrices. À la fermeture des marchés lundi, le Nikkei à Tokyo a reculé de 0,72%.
