Repartir de l'aéroport au volant d'une Lexus plutôt qu'en taxi


Édition du 10 Mai 2014

Repartir de l'aéroport au volant d'une Lexus plutôt qu'en taxi


Édition du 10 Mai 2014

« On espère plutôt que les clients, après avoir essayé la voiture, seront tentés de visiter leur concessionnaire », dit Alexandre Lévesque, au sujet du nouveau service de navette personnalisée offert par le constructeur à partir de l’aéroport Mon

Dans l'optique de faire essayer ses voitures au maximum de clients potentiels, le constructeur japonais Lexus, filiale haut de gamme de Toyota, a décidé d'offrir un service de navette personnalisée à partir de l'aéroport Montréal-Trudeau.

L'initiative, qui est en place depuis le 5 mai, repose sur un concept simple : un kiosque installé dans le terminal des départs des vols domestiques attire le regard des voyageurs. Des hôtesses sur place proposent alors une randonnée en Lexus, au retour à la maison.

«Les gens d'affaires sont souvent pressés et se rendent à l'aéroport en taxi. Nous leur offrons de conduire un de nos quatre modèles les plus populaires en retournant chez eux. Ils reviennent le soir même de Toronto ? Nous serons sur place. Si le retour n'est que le lendemain, nous ferons de même», signale le directeur de territoire pour l'Est du Canada de Lexus.

Accompagné d'un copilote, formé aux technicités de la voiture, le client peut donc se reconduire lui-même chez lui au volant d'un des quatre véhicules hybrides de Lexus, IS, RX, CT ou ES, qui totalisent plus de 75 % des ventes au Québec.

Dans la voiture, pas de ventes ni de contrat. «Les copilotes ne sont pas des vendeurs, ce sont des techniciens formés pour répondre aux questions. On espère plutôt que les clients, après avoir essayé la voiture, seront tentés de visiter leur concessionnaire», souligne Alexandre Lévesque.

Stratégie unique au Canada

La stratégie est unique au pays et se poursuit durant six semaines. En fonction de la logistique, des distances à parcourir et de l'intérêt, on évaluera la réussite, et peut-être la poursuite, du programme au terme de ces activités.

«Nous n'avons pas fixé de nombre, mais, chose certaine, nous pensons que c'est la meilleure façon d'aller chercher nos clients directement là où ils sont», souligne Alexandre Lévesque.

Les clients qui se déplacent en personne chez un concessionnaire sont moins nombreux que jadis, mais leur visite se conclut plus rapidement par un achat. La situation peut sembler intéressante, mais ne l'est pas tant que cela, explique Alexandre Lévesque.

«Les acheteurs arrivent bien documentés et savent ce qu'ils veulent, souvent parce qu'ils se sont renseignés sur Internet. En revanche, cela diminue nos chances d'asseoir le client directement dans le véhicule, de lui en faire découvrir la conduite et ainsi d'augmenter nos ventes.»

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