Partager l'expertise en structures de bois

Publié le 08/10/2011 à 00:00, mis à jour le 07/10/2011 à 08:59

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Publié le 08/10/2011 à 00:00, mis à jour le 07/10/2011 à 08:59

Arches structurales du stade de soccer du parc Chauveau à Québec. [Photo : CEBOIS]

Le bois a un nouvel allié. Il s'agit du Regroupement des ingénieurs en structures de bois (RISBois), qui a vu le jour au début de l'été. "On veut démontrer aux donneurs d'ouvrages souhaitant faire appel au bois pour la construction de leurs bâtiments que les ingénieurs spécialisés en bois sont au rendez-vous et que la connaissance et la compétence technique existent au Québec", dit Stéphane Rivest, président de RISBois.

Érik Deschamps, 26 ans, ingénieur en structures chez Cima +, fait partie de la quinzaine de membres qui se sont joints à RISBois. Il estime qu'il existe un besoin de communication entre les acteurs. "En tant que concepteur, je recherche une interaction avec des fabricants. Le regroupement nous permettra d'établir certaines normes et une façon de faire mieux établie", explique-t-il.

Des professionnels qui ne se connaissent pas

Encore méconnu, le nouveau regroupement suscite tout de même l'intérêt, note Caroline Frenette, ingénieure et conseillère technique chez Cecobois, le Centre d'expertise sur la construction commerciale en bois, qui prévoit l'ajout d'une quarantaine de membres au cours de l'automne.

"Certains ingénieurs en structures de bois travaillent dans des bureaux de génie-conseil, d'autres dans des entreprises de fabrication. Ces deux groupes ne se connaissent pas beaucoup. L'idée est de créer un regroupement où ils peuvent se rencontrer, échanger sur leur expérience et les problématiques auxquelles ils font face, et trouver des solutions", dit Mme Frenette.

Une plateforme sur le Web pour faciliter les échanges devrait être offerte cet automne. Des rencontres avec séminaires seront éventuellement organisées.

Ces échanges pourraient stimuler la créativité dans l'utilisation du bois de structure, croit M. Rivest. "On veut amener les gens à utiliser le bois d'ingénierie, dont le bois lamellé-collé et le bois lamellé-croisé, pour réaliser des choses innovantes."

Première association vouée au bois au Québec, le RISBois pourrait bénéficier de l'expérience de son grand frère européen, Ingénierie Bois Construction (IBC), qui existe depuis une quinzaine d'années. "On vit les mêmes problèmes, notamment celui de convaincre les professionnels que ce matériau est bon et durable", dit M. Rivest.

L'Europe possède deux universités spécialisées dans la formation des ingénieurs en bois. Une expérience dont pourrait s'inspirer le Québec, qui n'offre pas encore ce type de formation. "Des cours d'introduction au bois de structure existent dans la province, mais ce n'est pas suffisant pour construire des bâtiments", dit M. Rivest. Les choses changent. Des formations dans ce domaine sont offertes par Cecobois. Depuis 2007, le centre a reçu au-delà de 500 inscriptions pour ses cours sur le bois.

UQACL'Université du Québec à Chicoutimi travaille à mettre en place une formation sur les structures de bois pour les ingénieurs. Elle offrira sous peu des séminaires et, par la suite, un programme de baccalauréat.

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