L'avis d'un patron

Publié le 01/09/2012 à 00:00, mis à jour le 21/09/2012 à 13:14

L'avis d'un patron

Publié le 01/09/2012 à 00:00, mis à jour le 21/09/2012 à 13:14

Lorsqu'il effectuait sa maîtrise en sciences appliquées à l'Université de Sherbrooke au début des années 1980, Charles Chebl ne voyait pas beaucoup d'étudiants faire des sessions de formation ou des stages à l'extérieur du Québec. Aujourd'hui, le vice-président directeur de l'unité d'exploitation Infrastructures et Construction de SNC-Lavalin dit en voir beaucoup plus. Et il s'en réjouit.

« C'est devenu une nécessité !

La mondialisation exige d'autres habiletés que des connaissances purement techniques », dit-il, en précisant que SNC-Lavalin réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires à l'étranger et qu'on y parle plus de 80 langues.

« Travailler à l'étranger, ce n'est pas toujours les Champs-Élysées. On peut avoir à se déplacer vers des régions très éloignées, qui sont dénuées de tout. Et parfois seuls, sans sa famille, pendant des périodes de deux ou trois mois », dit-il.

Cela exige des qualités d'autonomie et de débrouillardise, que les expériences étudiantes à l'étranger permettent de développer.

C'est pourquoi, martèle le dirigeant, il est vital que les ingénieurs de demain pensent à faire au moins un stage à l'extérieur du pays.

À la une

Le bébé de ChatGPT et Shopify est Québécois

Il y a 31 minutes | Emmanuel Martinez

Ursa Marketing a lancé un agent conversationnel basé sur l’IA qui permet aux entreprises de comprendre leurs clients.

Ottawa devrait se préparer aux impacts de l'IA sur la main-d'oeuvre

Il y a 21 minutes | La Presse Canadienne

Un comité des Communes évalue si les lois et les règlements actuels peuvent protéger les droits des travailleurs.

L'Intelligence artificielle: les deux côtés de la médaille

OPINION. Il est essentiel pour tout dirigeant de bien comprendre les risques avant de se lancer dans l’IA.