Développer l’économie du savoir à Rivière-du-Loup

Offert par Les Affaires


Édition du 10 Novembre 2021

Développer l’économie du savoir à Rivière-du-Loup

Offert par Les Affaires


Édition du 10 Novembre 2021

Une partie du centre-ville de Rivière-du-Loup (Photo courtoisie)

Le secteur touristique est en croissance dans la capitale administrative du Bas-Saint-Laurent. « L’industrie touristique génère des retombées de plus de 50 millions de dollars par année à Rimouski, une ville de 50 000 habitants, annonce la relationniste de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), Danielle Jean. La pandémie n’a pas freiné cette industrie, au contraire : nous avons battu des records cet été en matière d’achalandage dans nos attraits touristiques et de nuitées dans nos lieux d’hébergement. » 
La culture est également très présente à Rimouski, où plusieurs entreprises et organismes s’unissent pour proposer des activités telles que le Festi Jazz international de Rimouski, le Carrousel international du film de Rimouski et le Rikifest. De nombreux emplois en dépendent. 
Bien que l’activité économique se concentre dans les services et l’économie du savoir, Rimouski possède deux parcs industriels qui totalisent plus de deux millions de pieds carrés. C’est la SOPER qui est mandatée pour démarcher et accompagner les promoteurs. 
D’ailleurs, les rumeurs entourant la venue d’un Costco à court terme s’intensifient. Plusieurs bannières commerciales sont présentes à Rimouski, dont Ameublements Tanguay, qui fête ses 30 ans dans la région ces jours-ci. En 2020, leur magasin situé sur la montée Industrielle-Et-Commerciale a été agrandi de 6000 pieds carrés. 

FOCUS RÉGIONAL: BAS-SAINT-LAURENT. Le défi actuel de Rivière-du-Loup est d’ajouter le savoir au bénéfice des entreprises manufacturières présentes, estime le directeur du Service du développement économique de la Ville, Benoît Cayer. 

« L’Industrie est très solide, avec la présence de plusieurs entreprises, ce qui crée de nombreux emplois, assure-t-il. L’enjeu pour les prochaines années, c’est de développer une économie du savoir pour répondre aux besoins de nos entreprises. » C’est pourquoi l’administration municipale mise sur l’obtention d’une désignation de « zone d’innovation » par le ministère de l’Économie et de l’Innovation. Un projet en ce sens a été déposé à l’automne 2020, mais Québec n’a toujours pas fait d’annonce dans ce dossier.

En effet, si Rivière-du-Loup se démarque sur le plan industriel dans le Bas-Saint-Laurent, elle accuse un certain retard en matière d’établissements d’enseignement et de lieux de transmission du savoir. « Il faut créer un maillage entre nos entreprises et le savoir, insiste Benoît Cayer. C’est là où nous sommes rendus, surtout dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre qui freine la hausse de la productivité de plusieurs entreprises manufacturières.»

ll croit que la présence de Premier Tech, grande entreprise agroenvironnementale présente partout dans le monde et qui compte 1000 employés à Rivière-du-Loup, dont une équipe de recherche et de développement de 225 personnes, donne de la crédibilité au projet louperivois.

Une importante transaction vient également d’être tout juste annoncée. Soucy Industriel a fait l’acquisition de Protek Hydraulique, une entreprise spécialisée dans la soudure et l’usinage. 

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