Accès au logement: grandir par l’intérieur dans la MRC de Coaticook

Offert par Les Affaires


Édition du 15 Décembre 2021

Accès au logement: grandir par l’intérieur dans la MRC de Coaticook

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Édition du 15 Décembre 2021

Le maire de Coaticook, Simon Madore, et la chargée de projet en habitation à la MRC de Coaticook, Valérie Bideau (Photo: courtoisie)

 

Le manque de logements est un défi pour plusieurs régions, encore plus quand vient le temps de recruter à l’extérieur de leur territoire. La MRC de Coaticook prend le problème au sérieux. « On se paie une ressource pour pallier le manque de toutes les formes de logements », affirme Simon Madore, maire de Coaticook et président du développement économique de la MRC du même nom. 
La chargée de projet en habitation, Valérie Bibeau, aide entre autres les promoteurs à mener à terme leur projet de résidence multiple. « Il y a des projets plus rentables que d’autres et, souvent, les promoteurs ne le savent pas, soutient celle-ci. Un quatre ou un cinq logements est par exemple beaucoup plus difficile à rentabiliser qu’un six logements, parce que le dernier donne accès à d’autres subventions. »
Un autre défi auquel sont confrontées les municipalités tient aux limites de leur expansion territoriale. « La Commission de protection du territoire agricole du Québec refuse toutes les demandes pour étendre notre développement urbain. On n’a plus le choix de densifier nos municipalités », explique le maire de Coaticook. Un scénario exploré par sa MRC pour augmenter cette densification consiste à rappeler aux propriétaires de grands terrains qu’ils peuvent subdiviser leurs lots pour en vendre des parties. « Ceux qui ont 300 ou 400 pieds de façade seraient peut-être intéressés de vendre un morceau à gauche de leur maison pour 50 000 $ et un autre à droite pour 40 000 $ », illustre-t-il.
Assurer l’accès au logement, c’est aussi sécuriser l’avenir des communautés rurales, croit par ailleurs Simon Madore. « À long terme, si on ne règle pas le problème de logements, on pourrait voir des entreprises nous quitter pour s’installer là où c’est plus facile de trouver de la main-d’œuvre », craint-il.

 

FOCUS RÉGIONAL: ESTRIE. Le manque de logements est un défi pour plusieurs régions, encore plus quand vient le temps de recruter à l’extérieur de leur territoire. La MRC de Coaticook prend le problème au sérieux. « On se paie une ressource pour pallier le manque de toutes les formes de logements », affirme Simon Madore, maire de Coaticook et président du développement économique de la MRC du même nom. 

La chargée de projet en habitation, Valérie Bibeau, aide entre autres les promoteurs à mener à terme leur projet de résidence multiple. « Il y a des projets plus rentables que d’autres et, souvent, les promoteurs ne le savent pas, soutient celle-ci. Un quatre ou un cinq logements est par exemple beaucoup plus difficile à rentabiliser qu’un six logements, parce que le dernier donne accès à d’autres subventions. »

Un autre défi auquel sont confrontées les municipalités tient aux limites de leur expansion territoriale. « La Commission de protection du territoire agricole du Québec refuse toutes les demandes pour étendre notre développement urbain. On n’a plus le choix de densifier nos municipalités », explique le maire de Coaticook. Un scénario exploré par sa MRC pour augmenter cette densification consiste à rappeler aux propriétaires de grands terrains qu’ils peuvent subdiviser leurs lots pour en vendre des parties. « Ceux qui ont 300 ou 400 pieds de façade seraient peut-être intéressés de vendre un morceau à gauche de leur maison pour 50 000 $ et un autre à droite pour 40 000 $ », illustre-t-il.

Assurer l’accès au logement, c’est aussi sécuriser l’avenir des communautés rurales, croit par ailleurs Simon Madore. « À long terme, si on ne règle pas le problème de logements, on pourrait voir des entreprises nous quitter pour s’installer là où c’est plus facile de trouver de la main-d’œuvre », craint-il.

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