Parcs industriels: quatre conseils à suivre de signer


Édition du 20 Mars 2024

Parcs industriels: quatre conseils à suivre de signer


Édition du 20 Mars 2024

Les installations industrielles où vous vous apprêtez à déménager vos pénates ont beau être flambant neuves, elles sont peut-être inadaptées à vos besoins futurs. (Photo: 123RF)

PARCS INDUSTRIELS. Vous hésitez à signer un bail dans un parc industriel ? Ces conseils pratiques glanés auprès de la communauté d’affaires vous feront cheminer dans votre réflexion.

 

1. Pensez à demain, pas juste à aujourd’hui

Si le passé est garant de l’avenir, votre entreprise poursuivra sa croissance, peut-être même de manière exponentielle. Bonne nouvelle ! Mais avez-vous songé au revers de la médaille ? Les installations industrielles où vous vous apprêtez à déménager vos pénates ont beau être flambant neuves, elles sont peut-être inadaptées à vos besoins futurs. Vous ne voudriez pas avoir à refaire vos boîtes quelques années à peine après votre arrivée, une décision d’affaires coûteuse…

« Entre ce qu’un chef d’entreprise désire dès maintenant et sa vision de plus tard, il y a parfois une marge ! C’est pourquoi il gagne à solliciter l’expertise de spécialistes du secteur pour y voir plus clair », conseille Vincent Lecorne, directeur général de l’Association des professionnels en développement économique du Québec. Ce regard extérieur permet par exemple de prévoir la possibilité de croître à même un terrain industriel et d’estimer les frais rattachés à une telle expansion.

 

2. Trouvez votre gang

Comme dans la nature, une entreprise doit s’enraciner dans un écosystème qui lui est propice si elle espère se démarquer et ainsi prospérer. « Les avantages sont nombreux : main-d’œuvre plus accessible, mieux formée et plus facile à retenir, mutualisation de certains services connexes, grande place à l’innovation, énumère Geneviève Poulin, associée et présidente de LGP Stratégies immobilières. Dans le jargon, on parle de développement endogène. »

Pour y arriver, cognez sans tarder à la porte des associations et des regroupements qui défendent les intérêts des industriels. C’est par exemple le cas de la Corporation des parcs industriels (CPI) du Québec, qui regroupe plus de 3000 entreprises situées dans les 26 zones et parcs industriels de la région de Québec. « Chaque parc dispose de sa niche, indique Pierre Dolbec, président du conseil d’administration. Une entreprise technologique sera malheureuse à Saint-Augustin-de-Desmaures, où l’industrie lourde est à l’honneur. »

 

3. Familiarisez-vous avec les aides disponibles

La gestion des opérations laisse peu de temps — et d’espace mental — aux chefs d’entreprise pour s’approprier les subtilités des programmes d’aide financière et d’accompagnement offerts, par les municipalités par exemple. « Il existe de belles initiatives, mais elles sont souvent ignorées par les principaux intéressés, déplore Pierre Dolbec. Je pense notamment à la Ville de Québec, qui soutient les initiatives de robotisation, de développement durable, de recrutement de talents. »

Pour inverser cette tendance, la CPI a entrepris une vaste initiative de maillages entre les entreprises de l’agglomération de Québec et les différents partenaires économiques de la région. Il s’agit de la phase 2 de La Grande corvée des besoins des parcs industriels, un projet qui a débuté sous la forme d’une grande enquête des secteurs manufacturier, industriel et commercial en 2021. Une première activité virtuelle sous le thème de l’environnement a eu lieu au début décembre dernier.

 

4. Réfléchissez à l’accompagnement

Les sociétés en démarrage peuvent aussi emménager dans les parcs industriels grâce aux incubateurs et aux accélérateurs. Ces structures d’accompagnement ont en effet pour objectif de donner aux jeunes entreprises les outils, notamment sous la forme d’infrastructures, dont elles ont besoin pour devenir autonomes. « C’est désormais monnaie courante que des organismes de développement économique et des villes offrent ce genre d’environnement », souligne Geneviève Poulin.

Saint-Hyacinthe Technopole propose par exemple des places à l’intérieur d’une des usines pilotes multifonctionnelles du Centre de recherche et de développement sur les aliments d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Sur place, les locataires ont accès à un éventail complet d’équipements de transformation agroalimentaire. « Nos frais locatifs compétitifs leur permettent de concentrer leurs efforts sur la croissance de leur entreprise », explique Karine Guilbault, directrice générale de Saint-Hyacinthe Technopole.

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