Une heure de vidéoconférence générerait entre 150 et 1000 grammes de CO2 et exigerait jusqu’à 12 litres d’eau. (Photo: 123RF)
NUMÉRIQUE DURABLE. Les entreprises qui souhaitent réduire leur empreinte carbone numérique peuvent envisager plusieurs options. Certaines sont très simples et demandent surtout de casser de vilaines habitudes. Voici cinq pistes de solutions.
1. Moins de vidéos
Depuis mars 2020, le recours massif au télétravail a décuplé l’usage de la vidéoconférence. Celle-ci est pourtant très énergivore. La caméra serait responsable de 96 % de l’empreinte carbone et eau d’une réunion virtuelle, selon des chercheurs américains. Une heure de vidéoconférence générerait entre 150 et 1000 grammes de CO2 et exigerait jusqu’à 12 litres d’eau.
De fait, d’après le Centre International de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), 80 % des émissions de GES du numérique sont liées aux utilisations vidéo (cela inclut notamment le streaming). Ne pas activer la résolution HD, ou mieux, employer un écran moins énergivore ou fermer les caméras de ceux qui ne font qu’écouter la rencontre en audio diminue cet impact. Quant aux discussions entre deux personnes… le bon vieux téléphone convient très bien.