Ubisoft a mis en place un REER collectif au début des années 2000 pour ses jeunes employés, mais ces derniers n'en ont pas vu tout de suite l'utilité. Aujourd'hui, c'est un outil important d'attraction et de rétention du personnel dont Ubisoft ne pourrait se séparer.
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« Ubisoft veut être un employeur distinctif en offrant une large gamme de services financiers, allant du régime de retraite à la clinique, en passant par la salle de gym sur place. On veut toujours être en avance », dit Louis-François Poiré, directe
Le taux d'adhésion - inférieur à 50 % à certaines périodes - n'a pas été bon tout de suite... Mais l'entreprise n'a pas lâché le morceau. Elle a organisé des groupes de discussion. Résultat : ce n'était pas son système qui était en cause, mais bien l'âge de ses employés. Aujourd'hui âgés en moyenne de 35 ans, les employés d'Ubisoft commencent à s'intéresser à leur épargne-retraite.
L'entreprise a aussi trouvé un subterfuge pour les inciter à épargner : «Depuis quelques années, on présente avant tout le programme comme une possibilité de bénéficier d'un RAP [Régime d'accession à la propriété] et donc d'épargner pour acheter sa première maison. À leur âge, c'est un argument qui porte : le taux de participation atteint environ 80 %», dit Louis-François Poiré, directeur, rémunération globale, chez le concepteur de jeux vidéo. Le régime a accumulé au total un trésor de 60 millions de dollars.
Même si la moyenne d'âge reste jeune - «personne n'a encore pris sa retraite chez nous», précise Louis-François Poiré -, le régime de retraite est un atout pour l'entreprise. «Ubisoft veut être un employeur distinctif en offrant une large gamme de facilités allant du régime de retraite à la clinique médicale et la salle de gym sur place. On veut toujours être en avance», résume le directeur. Le salaire moyen chez Ubisoft est de 76 000 $.