C'est à Saint-Jean-sur-Richelieu qu'on retrouve l'une des premières pharmacies carboneutres du Québec, celle d'Alain Papillon.
C'est par conviction personnelle que le propriétaire de ce commerce de 35 employés a diminué l'impact de ses activités sur l'environnement. " Je cherchais aussi un projet mobilisateur et mon épouse Sylvie Thivierge - qui est comptable pour l'entreprise - a eu l'idée de créer un comité vert ", affirme l'entrepreneur.
De petits et de grands gestes
Le comité, composé de cinq employés, s'est alors retrouvé face à une question embêtante : comment s'y prendre pour agir et par quoi commencer ? Ils ont d'abord regardé du côté des petits gestes quotidiens qui pouvaient facilement être améliorés.
" On a installé des bacs pour la récupération, on éteint plus souvent les lumières et on a acheté des flacons à médicament recyclables", explique M. Papillon. Mais le comité souhaitait en faire plus. " On avait commencé à mûrir l'idée de réduire notre empreinte de carbone, mais on ne savait pas comment s'y prendre. "
C'est auprès d'Ozone qu'ils ont trouvé la réponse. La firme d'Emmanuelle Géhin est, en effet, spécialisée en développement durable, virage vert et communication environnementale. Mme Géhin a donc mesuré leurs émissions de CO2 et a établi, de concert avec le comité, un plan d'action pour devenir carboneutre.
Pour arriver à ce résultat, la pharmacie a procédé en trois étapes. " On a changé certaines habitudes, on a planté des arbres et on a collaboré avec Carbone Boréal pour acheter des crédits de carbone. " En gros, cela consiste à payer un organisme qui s'occupe de planter des arbres pour nous. Comme le CO2 est absorbé par les végétaux, cela permet de compenser les émissions produites.