Démarrer dans un incubateur, un bon tremplin

Offert par Les Affaires


Édition du 14 Novembre 2015

Démarrer dans un incubateur, un bon tremplin

Offert par Les Affaires


Édition du 14 Novembre 2015

Marc Boscher avait déjà travaillé pour des start-up, mais n'avait jamais été à la tête de sa propre entreprise. En 2015, il a terminé le programme du Founder Institute au sein de la deuxième cohorte montréalaise. Unito, sa PME spécialisée dans l'intégration d'applications pour les entreprises, a amorcé ses préventes et s'apprête à conclure ses premières ventes.

Cliquez ici pour consulter le dossier Tout lâcher pour se lancer en affaires

Le Founder Institute, un incubateur implanté à Montréal en 2014, sélectionne des entrepreneurs avec des projets ambitieux, principalement dans le domaine des technologies.

À la suite de son expérience, Marc Boscher considère que le principal avantage du programme réside dans ses mentors. Une soixantaine d'entrepreneurs en série sont disponibles pour conseiller les participants. Ces mentors «sont souvent les premiers anges investisseurs», souligne Sergio Escobar, codirecteur de l'antenne montréalaise.

Implanté dans une centaine de villes dans le monde, le Founder Institute donne accès à un bassin de près de 4 600 mentors. Unito a ainsi pu établir facilement des liens avec des entrepreneurs de la Silicon Valley membres de ce réseau.

«Le processus est très structuré, contrairement à beaucoup d'accélérateurs», témoigne Marc Boscher. Chaque semaine durant la formation, des objectifs précis doivent être atteints, et des devoirs, terminés. Ce suivi serré pousse les futurs entrepreneurs à exécuter les opérations nécessaires après l'étape de la réflexion.

Le curriculum pour les cohortes québécoises a été enrichi et allongé, puisqu'une méconnaissance de certaines notions d'entrepreneuriat a été observée chez les deux premiers groupes.

Le concept engendre aussi des collaborations. Les projets sélectionnés dans le programme ouvrent une partie de leur capital aux autres entrepreneurs de la cohorte. «Cela devient une fraternité où tout le monde doit s'aider, parce qu'ils sont tous coactionnaires», dit M. Escobar. Les frais d'inscription sont de 1 250 $.

Une troisième cohorte montréalaise amorcera le processus, d'une durée de six mois, en janvier 2016. La date limite préliminaire pour les inscriptions a été fixée au 6 décembre.

Cliquez ici pour consulter le dossier Tout lâcher pour se lancer en affaires

À la une

Minéraux critiques et stratégiques: pas vraiment maîtres chez nous

Édition du 08 Mai 2024 | François Normand

Le Québec exerce peu d'influence sur le développement de la filière des minéraux critiques et stratégiques.

Le Québec peut difficilement accroître son influence dans les MCS

Édition du 08 Mai 2024 | François Normand

Quelques solutions existent pour accroitre notre influence sur le secteur des minéraux critiques et stratégiques.

Mesurer l’influence du Québec dans les MCS: méthodologie et tableaux

Édition du 08 Mai 2024 | François Normand

FILIÈRE BATTERIE. Pour chacune des mines et des projets, nous nous sommes posé quatre questions importantes.