Que faire avec les titres de la Banque Laurentienne, de la Banque Nationale et de Transcontinental? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement.
Banque Laurentienne (LB, 45,60$) : résultats conformes aux attentes
BMO Marchés des capitaux renouvelle une recommandation « performance de marché ».
Au quatrième trimestre, l’institution rapporte un bénéfice (excluant éléments extraordinaires) de 1,15$ par action, conforme au consensus.
John Reucassel estime que le trimestre vient confirmer un certain nombre de tendances positives. Il souligne que la rentabilité du modèle d’affaires augmente, que les prêts affichent une croissance relativement bonne et que les ratios de capital sont sains.
L’analyste note que la banque semble aussi s’attendre à de meilleurs résultats dans l’avenir. Ainsi, elle entrevoit maintenant que son rendement sur l’avoir se situera dans une fourchette de 11-13% plutôt que 10-12% et que d’ici trois à cinq ans, il sera dans la fourchette 13-15%.
M. Reucassel fait passer son anticipation de bénéfice 2011 de 5$ à 5,10$ par action.
La cible est à 51$.
Banque Nationale (NA, 68,80$) : baisse de recommandation
Valeurs mobilières Desjardins ramène de « achat » à « conserver » sa recommandation.
Michael Goldberg souligne qu’entre le 31 mai, jour des résultats du second trimestre, et aujourd’hui, le titre de l’institution est celui qui a progressé le plus parmi les six grandes banques. Avec une avancée de 19%, il a fait mieux par 15% que le sous-indice bancaire.
L’analyste indique que, bien que les perspectives demeurent intéressantes côté croissance des bénéfices et du dividende, le niveau d’évaluation ne l’est plus.
La cible est à 73$.
Transcontinental (TCL.A, 16,20$) : hausse de recommandation
CIBC Marchés mondiaux fait passer sa recommandation de « performance de secteur » à « surperformance de secteur ».
Au quatrième trimestre, la société rapporte un bénéfice de 0,77$ par action, supérieur au consensus à 0,64$.
Robert Bek note que l’écart est principalement attribuable à des écritures d’amortissement et un taux d’imposition moins important. Il indique qu’il s’attendait à des résultats modestes, mais solides, avec une amélioration dans les difficiles marchés de l’impression et de la publicité. C’est ce qui fut.
L’analyste soutient que les flux de trésorerie continuent de s’améliorer et qu’ils devraient significativement augmenter dans les prochains trimestres alors que les investissements en immobilisation seront beaucoup moindres.
M. Bek estime que la dette est à son niveau optimal et que la direction semble maintenant décidée à retourner l’argent à ses actionnaires. Elle a d’ailleurs augmenté son dividende de 0,36$ à 0,44$ par action (2,7%).
La cible passe de 16$ à 19$.