Des gains prometteurs pour Bombardier et CAE en 2011

Publié le 15/01/2011 à 00:00, mis à jour le 24/01/2011 à 14:39

Des gains prometteurs pour Bombardier et CAE en 2011

Publié le 15/01/2011 à 00:00, mis à jour le 24/01/2011 à 14:39

[Photo : Bombardier]

Après avoir déçu les investisseurs au cours des 12 derniers mois avec un gain de 2,9 % par rapport à une moyenne de secteur de 19,6 %, 2011 pourrait être l'année de Bombardier.

C'est en tout cas l'avis de Fadi Chamoun, analyste de BMO Marchés des capitaux, qui soutient que l'entreprise québécoise offre cette fois un " coefficient risque-rendement parmi les plus attrayants du secteur aérospatial en Amérique du Nord ".

Tablant sur une reprise des commandes et une embellie des profits dans les secteurs des avions commerciaux et d'affaires, l'analyste prévoit une hausse du titre de près de 30 % d'ici un an, à 6,50 $ l'action. Le prix cible moyen des analystes est de 6,58 $, selon Bloomberg.

Prudence du côté militaire

Les sociétés du secteur de l'aviation civile comme Bombardier intéressent d'autant, cette année, que la prudence est plus que de rigueur dans le secteur militaire, condamné à court terme et à moyen terme, à des réductions majeures des budgets de la défense américaine, prévient, à l'instar d'autres personnes, l'analyste Robert Spingarn, de Credit Suisse.

En conséquence, l'analyste mise pour sa part sur les équipementiers Goodrich et BE Aerospace (deux entreprises à fort potentiel de rendement, respectivement de 12 et de 21 %), mais aussi, surtout, bien à l'abri des soubresauts que promet au cours des prochains trimestres le secteur de la défense.

Le secteur militaire ne fait pas fuir tous les analystes. Les entreprises au profil hybride, touchant l'aviation militaire et civile, les intéressent toujours. C'est le cas de CAE, dont le titre a progressé de 30 % en 2010. L'entreprise montréalaise a un carnet de commande militaire en croissance de 12 % au moins jusqu'en 2012. M. Chamoun estime possible un rendement de 22 % de son action.

Alliant Techsystems est une autre exception sur laquelle Credit Suisse braque les projecteurs. Cette dernière, à cheval entre la défense et le spatial, attendrait des retombées prochaines telles, en provenance de la NASA, que son titre pourrait produire un rendement de 25 % d'ici 12 mois.

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