Difficultés de Transat : «c'est la sanction du marché», réagit Jean-Marc Eustache

Publié le 11/03/2010 à 17:24

Difficultés de Transat : «c'est la sanction du marché», réagit Jean-Marc Eustache

Publié le 11/03/2010 à 17:24

«Cela dit on n’est pas surpris et je ne suis pas pour autant déprimé», affirme Jean-Marc Eustache. Photo : lesaffaires.com

Le président de Transat AT, Jean-Marc Eustache, a tenté de réagir avec philosophie au plongeon de plus de 29% de la valeur du titre de son entreprise à la Bourse de Toronto, jeudi.

«C’est la vie, c’est la vie du président d’une société publique. Quand vous annoncez de bons résultats, le titre monte. Et lorsque vous annoncez de mauvais résultats, le titre baisse. C’est la sanction du marché», a-t-il déclaré, lors d’un point de presse organisé immédiatement après l’assemblée annuelle des actionnaires, qui se tenait jeudi à Montréal.

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Cette assemblée coincidait avec la présentation de ses résultats du premier trimestre 2010. Un trimestre difficile qui s’est terminé avec des pertes de 13,9M$, en nette amélioration par rapport au même trimestre de 2009.

Mais c’est l’anticipation de nouvelles pertes pour le deuxième trimestre, discuté dans le communiqué de presse de l’entreprise, et au cours de l’assemblée des actionnaires, qui a le plus fait réagir.

Christian Godin, de Montrusco Bolton, un gestionnaire de portefeuille, ne s’est d’ailleurs pas gêné pour exprimer sa surprise et demander des explications à la direction de l’entreprise. Cette dernière a longuement expliqué l’environnement hautement concurrentiel dans lequel elle évolue, où la demande, les revenus et les marges bénéficiaires sont en baisse.

«Cela dit on n’est pas surpris et je ne suis pas pour autant déprimé, a poursuivi le président, Jean-Marc Eustache. Et pourtant, je suis un actionnaire de Transat et je détiens beaucoup d’actions de la compagnie.»

Ce dernier insiste sur l’importance d’apprécier la performance d'un titre au-delà d’une période de trois à six mois. Il faut regarder sur le long terme, dit-il, une perspective qui permet de relativiser les pertes importantes d’aujourd’hui.

«Je ne suis pas plus inquiet que cela (…) Aujourd’hui, le titre diminue, c’est vrai. Mais vous savez, dit-il, lorsqu’un titre diminue, c’est qu’il va remonter un jour.»

 

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