La raffinerie Ultramar de Lévis profiterait de la fermeture de celle de Shell

Publié le 08/06/2010 à 07:10

La raffinerie Ultramar de Lévis profiterait de la fermeture de celle de Shell

Publié le 08/06/2010 à 07:10

Par La Presse Canadienne

Photo Bloomberg

La raffinerie Ultramar de Lévis pourrait tirer avantage de la fermeture de la raffinerie Shell de Montréal-Est.

En mettant la clé sous la porte de ses installations montréalaises, Shell devra se trouver un nouveau fournisseur pour ses stations-service.

En entrevue au journal Le Soleil, le vice-président aux affaires publiques et gouvernementales d'Ultramar, Louis Forget, signale que Shell a déjà indiqué qu'elle allait examiner les possibilités d'importer du carburant ou de s'approvisionner localement. Or, Ultramar pourrait tirer profit de la situation où elle comblerait en tout ou en partie les besoins de Shell.

Louis Forget affirme que la raffinerie Ultramar de Lévis possède les capacités de production nécessaires pour desservir les stations-service et les clients de Shell. La capacité maximale de production de la raffinerie lévisienne est de 265 000 barils par jour; actuellement, elle en produit 200 000.

La mise en service en 2012 du pipeline reliant la raffinerie de Lévis au terminal de Montréal-Est devient un élément encore plus stratégique. Actuellement, Ultramar fait voyager entre 50 000 et 60 000 barils par jour vers Montréal par train. Avec le pipeline, ce nombre passera à 100 000 barils.

Avec la fermeture prévue de la raffinerie Shell, il ne reste plus que deux raffineries au Québec: celle d'Ultramar à Lévis et celle de Petro-Canada, à Montréal-Est.

 

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