Démission de Tony Hayward : BP nie, un successeur est pressenti

Publié le 26/07/2010 à 07:04, mis à jour le 26/07/2010 à 08:33

Démission de Tony Hayward : BP nie, un successeur est pressenti

Publié le 26/07/2010 à 07:04, mis à jour le 26/07/2010 à 08:33

Par lesaffaires.com

Photo : Bloomberg

Aucune décision définitive n’a encore été prise quant à l’avenir professionnel du directeur général Tony Hayward, a affirmé BP lors d’une déclaration effectuée à l’ouverture des marchés à Londres. Le conseil d’administration devrait se rencontrer ce soir, heure du Royaume-Uni, soit la veille de la publication des résultats trimestriels de la pétrolière.

PLUS : BP sacrifiera-t-elle Tony Hayward en vain ?

Deux sources ont toutefois affirmé à l’agence presse Bloomberg que Robert Dudley, un membre de la direction responsable de coordonner la gestion de la crise provoquée par la marée noire, remplacerait M. Hayward. Si la décision est approuvée par le conseil de BP, M. Dudley sera le premier américain a dirigé la pétrolière.

 

Rumeurs

Les rumeurs vont bon train depuis qu’un responsable du gouvernement américain a annoncé hier que Tony Hayward démissionnera. L'annonce officielle de son départ pourrait intervenir dès lundi, a ajouté ce responsable sous couvert de l'anonymat, précisant avoir été informé de cette décision par BP. Le responsable américain a ajouté ne pas connaître le nom du successeur de Tony Hayward.

Celui-ci a fait l'objet de nombreuses critiques pour sa gestion de la marée noire, après l'explosion meurtrière le 20 avril de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, exploitée par BP au large de la Louisiane.

Tony Hayward a d'abord minimisé les conséquences de la catastrophe, la pire marée noire de l'histoire des États-Unis, en affirmant que le volume de pétrole répandu était faible par rapport à la masse d'eau du Golfe du Mexique.

Il a ensuite choqué en déclarant qu'il espérait «retrouver sa vie d'avant» et en assistant à une course de voile au large des côtes britanniques, alors que le pétrole souillait celles du Golfe du Mexique.

Avec PC, AP, Reuters et Bloomberg

 

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