Le géant canadien du gaz naturel Encana (TSX:ECA) cherche à tirer profit des lucratifs marchés étrangers en mettant la main sur une participation de 30 pour cent dans un terminal d'exportation projeté sur la côte nord de la Colombie-Britannique, en échange d'une somme non précisée.

Aux installations de Kitimat, en Colombie-Britannique, le gaz sera converti en liquide à des températures extrêmement froides. Le gaz naturel liquéfié pourra alors être versé dans des navires-citernes et vendu dans le monde entier.

L'Amérique du Nord compte actuellement d'immenses réserves de gaz naturel, alors que de nouvelles technologies permettent d'exploiter les formations schisteuses à meilleur prix qu'auparavant. Presque tout le gaz produit sur le continent nord-américain est acheminé au moyen de pipelines et n'a pas encore accès aux marchés émergents d'Asie.

La surabondance de gaz a fait diminuer le prix que des producteurs comme Encana peuvent obtenir pour la ressource naturelle, d'où la nécessité de se tourner vers les marchés étrangers.

L'actuel exploitant du projet de Kitimat, la société américaine Apache, en contrôlera 40 pour cent. Encana et un troisième partenaire, EOG Resources Canada, se partageront le reste, à raison de 30 pour cent chacun.

Encana et Apache sont déjà partenaires dans un projet demise en valeur du gaz de shale du bassin de Horn River, dans le nord-est de la Colombie-Britannique.

L'Office national de l'énergie se penche actuellement sur le projet de Kitimat.

Entre-temps, Encana, Apache et EOG Resources Canada discutent avec d'éventuels clients dans la région de l'Asie du Pacifique.

Plus tôt cette année, Encana a signé un accord de 5,4 milliards $ avec PetroChina en vue du développement de formations schisteuses de la Colombie-Britannique et de l'Alberta.

À la Bourse de Toronto, vendredi après-midi, les actions d'Encana valaient 33,74 $, en hausse de 66 cents par rapport à leur précédent cours de clôture.