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La firme Alpha trading a demandé un permis de Bourse complet auprès de la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO). Son président, Jos Schmitt, espère pouvoir obtenir ce permis d’ici la fin de l’année.
«Alpha a démontré sa pertinence pour le marché boursier au Canada en grandissant et en atteignant la rentabilité plus rapidement que nos semblables en Europe et aux États-Unis, a-t-il affirmé à La Presse. Alpha est maintenant prêt à concurrencer la Bourse de Toronto sur un pied d'égalité.»
Pour l’instant, Alpha est limité à la revente d’actions entre courtiers. Si elle obtient le permis elle pourrait concurrencer la Bourse TSX sur un terrain où elle est le seul joueur.
Tom Kloet, chef de la direction du Groupe TMX, croit qu’Alpha ne devrait pas obtenir son permis. Il y aurait un conflit d’intérêts potentiel entre les courtiers et les opérations du marché, selon lui. Cette permission ramènerait le marché «à l’époque où le marché boursier était détenu par des participants marchant main dans la main», a-t-il déclaré au Globe and Mail.
Alpha aurait deux buts : faire des profits et réduire les coûts de transactions pour les clients, selon ce qu’a indiqué Jos Schmitt au quotidien torontois. Certains des plus grands joueurs boursiers, notamment les six grandes banques canadiennes, sont justement des propriétaires d’Alpha.
Avec le Globe and Mail et La Presse.
