«L’argent n’est pas un obstacle» à la croissance de TD au Québec

Publié le 25/11/2010 à 15:02, mis à jour le 25/11/2010 à 17:10

«L’argent n’est pas un obstacle» à la croissance de TD au Québec

Publié le 25/11/2010 à 15:02, mis à jour le 25/11/2010 à 17:10

Ed Clark, le président et chef de la direction de la Banque TD, était de passage ce midi, au Palais des congrès de Montréal. Photo: Bloomberg

Pour son président et chef de la direction, la Banque TD doit impérativement accroître ses parts de marché au Québec. Et ce, peu importe les sommes que cet objectif nécessitera.

«L’argent n’est pas un obstacle», a répondu Ed Clark à LesAffaires.com, en marge d’un discours prononcé cet après-midi devant les membres du Cercle Canadien de Montréal.

La 2e banque en importance au pays, et la sixième en Amérque du Nord,  ne peut se contenter, dit-il, des 6% de part de marché qu'elle possède actuellement au Québec. Ce dernier parle de la part occupée par TD dans l'industrie des services bancaires au Québec, en excluant le Mouvement Desjardins.

Ed Clark soutient que la TD devrait être en mesure d'occuper au moins 10% du marché dans la province. «Cette proportion refléterait bien mieux l'importance de notre organisation dans le reste du pays», dit-il, ajoutant être prêt à investir l'argent qu'il faudra pour y parvenir.

D'abord «nord-américaine»

Actuellement compte 105 succursales dans la province, comparativement à 80 en 2005. Son personnel  a, pour sa part, presque doublé; passant de 2800 employés, il y a cinq ans, à quelque 4 500. 

La TD affirme compter sur l'appui de 1,3M de clients au Québec, mais refuse de divulguer quelle part de ses revenus au Québec provient de la province. Au 31 juillet 2010, les actifs du Groupe Financier Banque TD totalisaient 603 milliards (G$). Actuellement près du quart de ses revenus sont réalisés aux États-Unis et environ 10% ailleurs dans le monde.

L'image de l'ancienne Banque Toronto-Dominion ne serait pas en cause dans la difficulté de la banque à accroître ses parts de marchés dans la province. «Bien au contraire, dit le président. Nous ne sommes ni une banque canadienne, ni une banque torontoise. Nous ne nions pas qui nous sommes; nous sommes en fait une banque nord-américaine, et c'est aux clients ensuite de choisir s'ils désirent ou non nous faire confiance.»

Sept jours sur sept

Sa stratégie? «Des bons sites, de belles succursales; mais avant tout, nous continuerons de mettre de l'avant notre service à la clientèle».

Déjà connue pour ses heures de service plus généreuses que la concurrence -la TD parle de 50% de plus-, la deuxième banque au pays s'apprête encore à marquer le pas en la matière. D'ici la fin mars, des dizaines de succursales de la TD au Québec seront ouvertes à leur clientèle sept jours sur sept, un horaire déjà en vigueur dans ses succursales américaines.

«Nous nous voyons davantage comme un détaillant qui offre des services bancaires que comme une banque qui tente de jouer au détaillant. À la différence de la plupart de nos concurrent, nous cherchons donc à nous déployer là et lorsque les clients ont besoin de nous.»

Se basant sur son expérience, la TD ne s'attend pas à ce que cette nouvelle offre de services allongée (jusqu'à 72 heures par semaine) n'entraîne un changement d'attitude des banques concurrentes.

Jusqu'à ce jour, la dernière visite du président de la Banque TD à Montréal remontait à 2007.

 

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