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La Cour supérieure autorise le recours collectif intenté par un homme de Québec contre Mazda Canada en raison d'un vice de construction qui permettait aux voleurs de s'introduire dans certaines automobiles de cette marque d'une simple pression de la main ou d'un coup de pied sur la portière. Quelque 55 000 propriétaires pourraient être indemnisés.
Le requérant, Richard Robitaille, s'était procuré en 2005 une Mazda 3 de l'année chez le concessionnaire Beauport Mazda. Le 19 avril 2008, il est victime d'un vol alors qu'il se trouve chez des amis à Montréal.
Il se fait alors dérober divers biens personnels. À la suite du délit, il découvre des bosses sur la portière du conducteur, laissant penser qu'une forte pression avait été appliquée.
Ce n'est qu'après avoir réglé la question des réclamations d'assurances qu'il a pris connaissance d'informations «pour le moins troublantes et étonnantes concernant un défaut de sécurité affectant certaines années de modèles Mazda 3 au niveau du dispositif de verrouillage de la portière côté conducteur», est-il écrit dans le jugement dont le Le Soleil a obtenu copie.
Selon le requérant, Mazda était au courant de la situation, mais n'a pas informé adéquatement les propriétaires des véhicules visés par un rappel du fabricant.
La requête touche quelque 55 000 propriétaires de Mazda des années 2004 à 2007 au Québec seulement, a indiqué mardi Me Sébastien Richemont de la firme Woods et Associés, procureur du demandeur.
Ils sont divisés en deux catégories : ceux qui ont été victimes d'un vol et les autres qui sont toujours propriétaires d'une Mazda des années visées. Un calcul rapide fait grimper le coût de la requête à plus de 55 millions dollars.
