Ville-Marie: une autre poutre est retirée

Publié le 01/08/2011 à 16:22, mis à jour le 01/08/2011 à 16:55

Ville-Marie: une autre poutre est retirée

Publié le 01/08/2011 à 16:22, mis à jour le 01/08/2011 à 16:55

Par La Presse Canadienne

[Photo : Conseil national de recherches Canada]

Le ministère des Transports a dû retirer une autre poutre qui semblait instable à l'entrée du tunnel Ville-Marie, au centre-ville de Montréal, où une poutre s'était déjà effondrée dimanche matin, entraînant avec elle un écran de béton de plusieurs tonnes.

La poutre instable a été retirée par une grue, dans la nuit de dimanche à lundi, a révélé Caroline Larose, porte-parole du ministère des Transports, au cours d'un point de presse, lundi, pour faire le point sur la situation.

Alors que l'enquête sur les causes de l'effondrement de dimanche matin débutait, les ingénieurs s'affairaient lundi à trouver le meilleur moyen pour stabiliser une troisième poutre, a-t-elle ajouté.

Le ministère tente aussi de trouver un passage sécuritaire dans la structure pour pousser plus loin les travaux et l'inspection.

Le ministère a mandaté deux ingénieurs indépendants pour épauler ses propres ingénieurs. Ce seront donc deux ingénieurs spécialisés de l'École de technologie supérieure et de l'École polytechnique de Montréal qui prêteront main forte aux deux ingénieurs du ministère des Transports.

"La prochaine étape, c'est de laisser toute la latitude aux ingénieurs pour faire leur travail. C'est eux qui vont déterminer les prochaines étapes à suivre, le type d'inspection qu'ils ont besoin de faire, la durée de la fermeture et les prochaines interventions", a résumé Mme Larose.

Ce sont eux, notamment, qui détermineront à quel moment les énormes pièces de béton seront retirées de la chaussée de l'autoroute 720 direction est. Il s'agit de paralumes, des pièces de béton ajourées comme pour former un grillage, de manière à atténuer la lumière vive lorsqu'un conducteur sort du tunnel.

Mme Larose a précisé que cette section du tunnel avait été inspectée de façon complète en 2008 et qu'elle avait subi une inspection annuelle en 2010.

Du côté de la Sûreté du Québec, la porte-parole Geneviève Bruneau a confirmé que le corps policier enquêtait séparément sur l'effondrement, ses causes et ses circonstances.

"La majorité de l'enquête est déjà bien entamée. Les gens qui devaient être rencontrés directement ou indirectement, pour la plupart, ont déjà été rencontrés. L'enquête se poursuit; nos enquêteurs sont là pour reconstituer l'événement dans son ensemble à partir du début", a précisé Mme Bruneau, sur place.

Mme Bruneau n'a pas voulu parler de soupçon d'activité criminelle, bien qu'il y ait enquête policière sur l'effondrement. "On enquête sur les événements qui se produisent sur notre territoire, comme ça pourrait avoir lieu n'importe où. Il n'y a aucune conclusion avancée au moment où on se parle."

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