Que faire avec les titres d'Air Canada, Aimia et Cogeco? Voici quelques recommandations d'analystes.
Que faire avec les titres d’Air Canada, Aimia et Cogeco? Voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Air Canada (AC, 26,77$): une nouvelle histoire
Marchés mondiaux CIBC reprend le suivi avec une recommandation «surperformance» et augmente sa cible.
Kevin Chiang dit voir l’acquisition du programme Aeroplan comme un «game changer» pour la société.
Il estime qu’avec l’arrivée du programme, les marges bénéficiaires du transporteur seront désormais plus en ligne avec celles de ses comparables américaines.
Il précise aussi que l’actif a un impact positif sur les ratios d’endettement et ajoute des flux de trésorerie moins volatiles. Il estime qu’il vient améliorer l’horizon sur lequel l’entreprise retrouvera une cote de crédit «investissement». Un horizon qui pourrait bien être celui de 2020 ou avant.
SUIVRE SUR TWITTER: F_POULIOT
L’analyste souligne de même que la saisonnalité des résultats sera réduite. Avec le temps, le toujours déficitaire premier trimestre pourrait désormais afficher des bénéfices.
M. Chiang note que le titre se négocie à 2,5 fois le bénéfice avant intérêts, impôts, amortissement et location (BAIIAL) 2019, alors que WestJet est à 3,2 fois et les comparables US à 4,7 fois.
La cible est haussée de 36$ à 42$.
Valeurs mobilières TD fait passer sa recommandation de «conserver» à «achat spéculatif» et augmente significativement sa cible.
Brian Morrison indique qu’à la suite de la vente du programme Aéroplan à Air Canada et ses partenaires, il voit l’équation risque/rendement comme potentiellement intéressante.
Il dit accoler la mention «spéculatif» car la direction n’a pas procuré de perspective claire pour la suite des choses.
L’analyste croit cependant être plus intéressant de monétiser les actifs qui restent que de tenter de leur donner de l’expansion. À son avis, il y a de la demande pour ceux-ci et une valeur plus importante que celle qui leur est accordée.
En particulier dans son actif le plus important, Club Premier, dans lequel elle détient un intérêt de 48,9%, et qu’AeroMexico a justement tenté d’obtenir en juillet 2018, lors d’une offre opportuniste.
M. Morrison calcule qu’à la suite de la transaction avec Air Canada, Aimia a désormais environ 2,75$ par action d’argent sonnant dans ses coffres (après dette).
La cible passe de 2,50$ à 5$.
Canaccord Genuity renouvelle une recommandation d’achat.
Aravinda Galappatthige indique qu’au premier trimestre, le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 285 M$ est en hausse de 15%, mais inférieur à son attente à 294,1 M$ et au consensus de 288 M$.
Il précise que sur une base organique (en excluant le jeu des devises et les activités de fusion-acquisition), il serait en recul de 2%. Il attribue la faiblesse du trimestre aux difficultés causées par la migration des abonnés canadiens dans un nouveau système informatique clientèle, des défis dans les activités de technologie de l’information et de la communication, de même que des charges de restructuration.
L’analyste note que la direction n’ajuste pas son aperçu de bénéfice, ce qui, à ses yeux, signifie qu’elle croit toujours pouvoir atteindre une croissance de son BAIIA dans une fourchette 8-10% en devises constantes.
Dans l’attente de la conférence téléphonique, il maintient une cible à 76$.
SUIVRE SUR TWITTER: F_POULIOT