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À surveiller: American Eagle, Richelieu et Facebook

Stéphane Rolland|25 janvier 2021

À surveiller: American Eagle, Richelieu et Facebook

Un magasin American Eagle Outfitters à Hong Kong (Photo: Getty Images)

Que faire avec les titres d’American Eagle, Richelieu et Facebook? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

American Eagle Outfitters (AEO, 24,28 $US): c’est à Aerie que ça se passe

L’enseigne de sous-vêtements Aerie, qui appartient à American Eagle, serait l’une des meilleures histoires dans le commerce de détail au sud de la frontière, croit Kate Fitzsimons, de RBC Marchés des capitaux. Elle fait passer sa recommandation de «performance de secteur» à «surperformance».

La marque Aerie est sur une bonne lancée et a l’occasion de gagner des parts de marché, croit l’analyste. Elle dit avoir été prudente par le passé en raison de l’incertitude quant à l’achalandage en magasin et quant aux perspectives à long terme de la marque éponyme d’American Eagle. La journée avec les investisseurs l’a incité à changer son fusil d’épaule.

La direction a présenté son objectif d’atteindre 5,5 milliards de dollars (G $US) de revenus en 2023. Cela voudrait dire faire croître Aerie de 1 G$US à 2 G$US et maintenir la marque éponyme d’American Eagle à 3,5 G$US (stable par rapport à l’année 2019). L’analyste juge ce plan crédible.

Kate Fitzsimons aime la marque Aerie. Elle note que les ventes sont sur une bonne lancée avec une croissance «dans la haute fourchette de la décimale à 20%». Ses parts de marché de seulement 2% laissent entrevoir de l’espace pour la croissance.

Elle note que 40% des ventes d’Aerie se font en ligne. Elle estime que l’image de marque qui mise sur la diversité corporelle a de bonnes chances de rester une tendance lourde qui plaît à la clientèle.

Quincaillerie Richelieu (RCH, 36,50 $): de bons résultats

Quincaillerie Richelieu (RCH, 36,50 $): de bons résultats

Zachary Evershed, de Financière Banque Nationale, continue d’aimer l’entreprise après le dévoilement des résultats du quatrième trimestre. Il juge cependant que le titre du fabricant et distributeur de quincaillerie spécialisé est évalué à sa juste valeur.

Le bénéfice par action s’est établi à 0,48$, nettement supérieur au consensus de 0,40$. L’analyste, pour sa part, anticipait 0,38$. Le dépassement a été possible grâce à des mesures de réductions des coûts, note-t-il.

Il souligne que la marge avant intérêts, impôts et amortissement (marge BAIIA) a monté de 140 points de base (1,40 point de pourcentage) pour atteindre 46,7 millions de dollars (M$).

La direction a mentionné que les ventes aux manufacturiers sont sur une bonne lancée. Celles-ci ont augmenté de 9,8% par rapport à l’année précédente. Cela fait suite à une chute de 17,6% au deuxième trimestre et une hausse de 0,9% au troisième trimestre. La direction s’attend toutefois à un ralentissement temporaire chez les détaillants en raison des mesures de confinement cet hiver au Québec et en Ontario, mais Zachary Evershed croit que l’effet sera temporaire.

La direction a mentionné que les acquisitions demeuraient une priorité après en avoir réalisé cinq en 2020. Elle considère qu’il y a plusieurs occasions des deux côtés de la frontière.

Financière Banque Nationale augmente son cours cible de 32,50$ à 36,50$. Elle maintient sa recommandation «performance de secteur ».

Facebook (FB, 274,50 $US): sur une bonne lancée

Facebook (FB, 274,50 $US): sur une bonne lancée

Les Fêtes risquent d’avoir été bonnes pour la publicité en ligne sur les plateformes de Facebook, anticipe Michael Pachter, de Wedbush.

La demande des annonceurs pour la publicité en ligne a été vigoureuse tandis qu’une grande partie du magasinage des Fêtes a été réalisé en ligne dans la foulée de la pandémie, juge l’analyste.

Michael Pachter prévoit que les revenus ont progressé de 21% au quatrième trimestre à 25,4 milliards de dollars américains (G $US). Il anticipe un bénéfice par action de 2,94 $US, une prévision moins optimiste que le consensus à 3,18 $US.

Même si la société doit combattre le discours haineux sur ses plateformes et se trouve dans la mire des régulateurs, l’analyste demeure optimiste. Il pense qu’elle est moins à risque que les autres géants du web en raison de l’avantage que lui procure sa taille et du rendement plus élevé sur l’investissement que procurent ses plateformes pour les annonceurs.

Il maintient sa recommandation «surperformance » et son cours cible de 320 $US.