Apple a dévoilé mardi quatre modèles iPhone 15 qui seront en vente dès la semaine prochaine dans plusieurs pays, dont le Canada. (Photo: Getty Images)
Que faire avec les titres d’Apple, Rogers Communications et Dollarama? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Apple (AAPL, 176,30$US) : de nouveaux iPhone 15 qui ont montré leurs muscles, selon Wedbush
Apple a dévoilé mardi de nouvelles montres, mais surtout quatre modèles iPhone 15 qui seront en vente dès la semaine prochaine dans plusieurs pays, dont le Canada.
«La société a dévoilé de nouvelles montres Apple Watch Series 9. Le segment des montres est devenu très important pour l’entreprise, permettant de monétiser un bassin de clients de plus de 2,1 milliards de personnes, ce qui est sans équivalent dans le monde», explique Daniel Ives, analyste à Wedbush.
Mais l’élément central de la présentation du 12 septembre a été à son vis le dévoilement attendu des nouveaux modèles d’iPhone, dont les modèles seront en prévente dès le 15 septembre dans de nombreux pays, dont le Canada.
L’iPhone 15 de base se vendra 1129$, comparativement à 1279$ pour l’iPhone 15 Plus, 1449$ pour l’iPhone 15 Pro et Pro et 1749$ pour l’iPhone 15 Pro Max.
«L’entreprise est prête pour un ‘mini supercycle’ de remplacement malgré l’incertitude macroéconomique et des inquiétudes quant aux activités d’Apple en Chine», explique l’analyste.
«Les iPhone 15 seront équipés d’une puce A17 de 3 nanomètres, ce qui améliorera la performance des appareils. L’autonomie des batteries est améliorée, de même que la caméra de 48 mégapixels et les capacités pour jouer à des jeux vidéo», dit-il.
Selon l’analyste, tous les yeux étaient tournés vers les modèles Pro et Pro Max, qui restent au cœur du succès d’Apple et commandent les prix les plus élevés. «Nous estimons que 85 millions d’appareils sont prêts pour le lancement, soit environ la même quantité que l’an dernier pour le lancement des iPhone 14», estime-t-il, rappelant que 250 millions des 1,2 milliard d’utilisateurs d’iPhone à travers le monde n’ont pas renouvelé leur appareil depuis plus de quatre ans.
«Nous anticipons une importante activité promotionnelle des nombreux opérateurs de téléphonie mobile à travers le monde qui nourrira le cycle de remplacement pour Apple, ce qui donnera un vent de dos à la société à l’approche de la période des Fêtes», croit-il.
Daniel Ives réitère sa recommandation de «surperformance» sur le titre d’Apple et son cours cible sur un an passe de 230$US à 240$US.
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Rogers Communications (RCI.B, 53,83$) : Robert Dépatie à la retraite à la fin de 2023
Rogers Communications (RCI.B, 53,83$) : Robert Dépatie à la retraite à la fin de 2023
Le Globe and Mail rapportait en début de semaine que le président et chef de l’exploitation, services résidentiels et affaires de Rogers Communications, Robert Dépatie, allait prendre sa retraite le 6 décembre prochain.
Il ne s’agit pas d’une surprise, aux yeux de l’analyste Adam Shine, de la Financière Banque Nationale, lui qui ne s’attendait pas à ce qu’il reste en poste après 2023.
«À la fin de l’année, Rogers aura été propriétaire de Shaw depuis neuf mois et aura fort probablement effectué toutes les suppressions de postes liées à l’intégration de l’entreprise, tout en étant en voie de livrer 60% des synergies promises d’un milliard de dollars d’ici la fin du premier trimestre de l’exercice 2024», dit-il.
Le chef de la direction de la transformation de Rogers, Zoran Stakic, prendra la relève pour le volet des services résidentiels. Il est arrivé de Shaw où il a passé une vingtaine d’années dans divers rôles, dont celui de directeur de l’exploitation et de directeur de la technologie. Avant de se joindre à Shaw, il a aussi été vice-président des systèmes informatiques et des solutions technologiques à Sprint Canada.
Adam Shine conserve sa recommandation de «surperformance» sur le titre de Rogers, de même que son cours cible sur un an de 80$. Il soutient que son cours cible repose sur un ratio valeur d’entreprise/bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (VE/BAIIA) de 8 fois ses prévisions pour l’exercice 2025.
Dollarama (DOL, 89,36$) : résultats supérieurs aux prévisions de l’analyste de Stifel et du consensus
Dollarama (DOL, 89,36$) : résultats supérieurs aux prévisions de l’analyste de Stifel et du consensus
Le détaillant de produits à cinq dollars et moins Dollarama a fait état d’un bénéfice par action de 0,86$ pour son second trimestre terminé le 30 juillet, ce qui est 30% plus élevé que la prévision de l’analyste Martin Landry, de Stifel, établi à 0,75$. Le consensus des analystes était à 0,77$.
Les ventes de magasins comparables (ouverts depuis plus d’un an) ont progressé de 15,5%, alors que le consensus et Martin Landry anticipaient respectivement des augmentations de 10,6% et de 10,1%.
Les résultats ont été propulsés par la croissance de 12,9% du nombre de transactions et par celle de 2,3% du montant moyen de chaque transaction.
«La forte augmentation des ventes de magasins comparables est stimulée par une hausse des volumes, ce qui laisse entendre que l’entreprise gagne des parts de marché. Grâce aux résultats de la première moitié d’année, la direction de Dollarama a relevé ses prévisions pour l’ensemble de son exercice 2024. Elle dit s’attendre à une progression de 10% à 11% des ventes de magasins comparables, alors que la prévision précédente oscillait entre 5% et 6%», note l’analyste.
À la lumière des résultats dévoilés ce matin, Martin Landry juge cette hausse «prudente», car elle implique une augmentation des ventes de magasins comparables de 4,7% en seconde moitié d’année. Il misait pourtant sur une hausse de 3,5% alors que le consensus est à 4%.
Les ventes de Dollarama ont atteint 1,46 milliard de dollars (G$), comparativement à 1,22G$ lors du trimestre correspondant il y a un an, ce qui constitue une augmentation de 20%. La marge bénéficiaire brute s’est établie à 43,9%, par rapport à 43,6% l’an dernier, grâce à la diminution des coûts de transport. De leur côté, les frais généraux et administratifs en pourcentage des ventes ont atteint 13,6%, alors que ce ratio était à 13,8% il y a un an.
Martin Landry prévoyait que les ventes allaient progresser de 15%, que la marge brute allait rester stable à 43,6% et que les frais généraux et administratifs allaient représenter 14,6% des revenus.
Résultat, le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de Dollarama s’est établi à 457,2 millions de dollars, alors que Stifel et le consensus des analystes anticipaient respectivement 415,5M$ et 419M$.
L’analyste réitère sa recommandation d’achat sur le titre et ne touche pas, pour le moment à son cours cible sur un an de 96$.
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