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À surveiller: Banque Nationale, Facebook, Thérapeutiques Knight

lesaffaires.com|Publié le 27 août 2020

Que faire avec les titres de la Banque Nationale, Facebook et Knight? Voici quelques recommandations d’analystes.

Que faire avec les titres de la Banque Nationale, de Facebook et de Knight Therapeutics? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

 

Banque Nationale (NA, 71,00$): une autre banque qui s’en tire mieux que prévu

Les résultats de la Banque Nationale pour le plus récent trimestre, le troisième de son exercice 2020, ont surpris la plupart des analystes. Son bénéfice par action s’est établi à 1,66$, alors que le consensus le voyait osciller autour des 1,32$.

Ses activités canadiennes ont été au ralenti, mais les revenus générés aux États-Unis et à l’internationale ont contribué à ce résultat. À 77 millions $, ils sont en hausse de 33% par rapport au même trimestre de l’an dernier.

Tout ça a convaincu Dark Mihelic, de RBC Marchés des capitaux, qui rehausse son cours cible de 60 à 73$, et qui ajuste dans la foulée son ratio cours/bénéfice, le faisant passer de 9 à 11 fois.

«C’est un multiple plus élevé qui est mérité vu la position solide de la banque en matière de ses réserves en capital très conservatrices. Avec ce trimestre somme toute positif, la Banque Nationale est moins exposée que ses homologues à d’éventuels « troubles » liés à la Covid-19», écrit-il, dans une note aux investisseurs.

RBC dresse un des portraits les plus optimistes de la Banque Nationale, mais dans l’ensemble, la réaction des analystes demeure positive. À l’opposé, Canaccord Genuity redoute un peu plus les effets prolongés de la pandémie, et fixe son propre cours cible à 67$ (en hausse de 4$).

Facebook (FB, 303,91$US): nouvelle incursion dans le commerce en ligne

Facebook (FB, 303,91$US): nouvelle incursion dans le commerce en ligne

Le réseau social californien tente une nouvelle percée dans le commerce en ligne, toujours en quête d’une diversification de ses revenus au-delà de la publicité numérique.

Cette fois-ci, Facebook introduit des «Boutiques» («Facebook Shops»), des pages destinées aux commerçants intéressés à vendre leurs produits dans l’application Facebook, ainsi que sur Instagram.

Ces nouveautés sont pour le moment réservées au marché américain, mais semblent satisfaire tant les investisseurs que les analystes. Le titre s’est apprécié de plus de 30% au cours de la dernière semaine, une bonne partie de ce rebond datant d’hier, après l’annonce des Facebook Shops.

Les gens peuvent feuilleter un catalogue en ligne et faire des achats directement sur ces pages, dans l’application Facebook. Cette nouveauté sera élargie à des entreprises partout dans le monde ensuite, et vient avec des outils de messagerie et d’analytique.

«Évaluer ces nouveautés est difficile car nous ne possédons aucune information transactionnelle à l’heure actuelle, mais en supposant que 25% des publicités actuellement sur Facebook sont de nature commerciale, on voit un potentiel d’aller chercher 20 milliards $US en revenus additionnels dès 2020», résume Bank of America, dans une note aux analystes.

L’institution américaine recommande l’achat du titre de Facebook, et fixe son cours cible à 290$US.

Thérapeutiques Knight (GUD, 6,32$): une percée à fort potentiel en Amérique latine

Thérapeutiques Knight (GUD, 6,32$): une percée à fort potentiel en Amérique latine

La société pharmaceutique montréalaise a finalement complété l’acquisition du Grupo Biotoscana, plus tôt ce mois-ci. Cette achat d’une valeur d’environ 360 millions de dollars s’est réalisée en deux temps, entre novembre 2019 et août 2020.

La société pharmaceutique latino-américaine devrait aider Knight à hausser ses revenus de 191 millions $ en 2020, ce qui est énorme si on compare ce total avec les 17M$ en revenus que la société génère au Canada. Comme l’observe Douglas Miehm, analyste à RBC Marchés des capitaux, ça risque de transformer plutôt radicalement le visage de l’entreprise.

«Nous prévoyons un déclin des revenus en 2020, mais la reprise suivant la crise de Covid-19 et le lancement de nouveaux produits devraient se traduire par une hausse annuelle d’environ 10 pour cent de ces revenus», écrit-il.

L’analyste attribue la cote «surperformance» au titre de Knight, avec un cours cible haussé de 8$ à 9,50$.

«Nous continuons de voir Thérapeutiques Knight comme une société au profil risque/rendement attrayant pour les investisseurs qui cherchent une action qui s’appréciera à plus long terme.»