La BMO prévoit également que les revenus liés à la fabrication seront en hausse d’environ 6% en 2024, avec un total de 151 livraisons pour Bombardier.
Que faire avec les titres Bombardier, Meta et MTY? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Veuillez noter que l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.
Bombardier (BBD.B, 97,34$): 2024 se termine en force
L’exercice financier 2024 de Bombardier se termine en force, estime la BMO, ce qui permet d’obtenir une meilleure visibilité sur les cibles financières pour 2025.
L’analyste Fadi Chamoun croit que l’entreprise se retrouve dans cette position grâce à une demande plutôt stable du côté des avions d’affaires dans l’industrie ainsi qu’une exécution continue envers les occasions de développement en vue d’améliorer sa profitabilité et de diminuer son levier.
Bombardier est en voie de livrer 30 appareils au troisième trimestre (contre 29 l’an dernier) avec un mélange comparable axé sur les avions de taille moyenne au deuxième trimestre. La BMO s’attend à 62 livraisons pour le quatrième trimestre, ce qui représenterait environ 41% du total annuel.
L’analyste prévoit également que les revenus liés à la fabrication seront en hausse d’environ 6% en 2024, avec un total de 151 livraisons.
L’avionneur québécois a réussi à passer à travers les problèmes de chaîne d’approvisionnement jusqu’à présent dans le cycle actuel, ce qui fait dire à Fadi Chamoun qu’il ne voit qu’un risque limité du côté des livraisons d’ici la fin de l’exercice financier. Une augmentation de la production dans le futur nécessitera toutefois une amélioration supplémentaire de la chaîne d’approvisionnement.
Les données de l’industrie suggèrent des heures de vol stables au troisième trimestre, mais quelque peu à la baisse sur une base annuelle. L’analyste s’attend ainsi à des revenus du marché après-vente similaires à ceux du deuxième trimestre.
Il avance de plus que le levier à la baisse de l’avionneur ouvre la porte à une distribution aux actionnaires en 2025.
La BMO maintient sa prévision de surperformance du titre de Bombardier face à son secteur d’activités ainsi que son cours cible de 129$.
Meta (META, 568,31$ US): du progrès dans ses ambitions IA
Meta (META, 568,31$): du progrès dans ses ambitions IA
Les constants progrès dans les ambitions liées à l’intelligence artificielle (IA) de Meta convainquent J.P. Morgan de majorer son cours cible du titre de 5%.
Ces progrès génèrent des retours liés à l’amélioration de ses produits phares en matière de contenu et de publicité, tels Meta AI et le Metavers, explique l’analyste Doug Anmuth.
Meta note que plus d’un million d’annonceurs se servent d’outils de l’IA générative, et que les campagnes publicitaires qui en découlent procurent un taux de clic 11% plus élevé et un taux de conversion de 7,6% supérieur. L’entreprise possède plus de 400 millions d’utilisateurs actifs mensuels et 185 millions d’utilisateurs actifs hebdomadaires, et elle croit que son assistant IA sera le plus populaire sur la planète d’ici la fin de 2024.
Le géant américain a également fait plusieurs annonces du côté de nouveaux produits. Son IA profitera d’améliorations, entre autres la voix et la traduction. Orion, les lunettes de réalité virtuelle les plus avancées, deviendrait la prochaine plateforme informatique majeure.
On note également l’arrivée de lunettes Ray-Ban Meta améliorées (conversation et traduction en direct) ainsi que Quest 3S, qui sera une version plus abordable du Quest 3, un casque de réalité virtuelle.
Doug Anmuth croit que Meta Connect reflète les ambitions de Meta de devenir une des leaders mondiales dans l’IA, avec la possibilité de façonner l’industrie.
Les pertes que devrait encaisser Reality Labs (19 G$ en 2024 et 23 G$ en 2025) démontrent tout l’agent que Meta investit dans l’IA et le Metavers, estime-t-il. Mais l’IA générative a besoin d’investissements massifs en infrastructures, ajoute-t-il.
Meta demeure dans la catégorie « meilleure idée d’investissement » de J.P. Morgan, qui rehausse son cours cible du titre de l’entreprise de 610$ US à 640$ US.
MTY (MTY, 44,21$): les consommateurs s’éloignent
MTY (MTY, 44,21$): les consommateurs s’éloignent
La Financière Banque Nationale s’attend à une performance difficile pour MTY au quatrième trimestre parce que les consommateurs s’éloignent des restaurants en cette période économique plus difficile.
L’analyste Vishal Shreedhar indique qu’il prévoit un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 70 M$ au troisième trimestre, en baisse de 3 M$ par rapport à la même période l’an dernier. Il s’attend également à des ventes de 1,444 G$ (1,467 en 2023) et des recettes de 295 M$ (298 M$ en 2023). MTY devrait présenter ses résultats pour le trimestre au début d’octobre.
Ses attentes face de ventes à la baisse de croissance dans les succursales comparables reflète la diminution des dépenses discrétionnaires des consommateurs, explique-t-il. Les données de la Financière Banque Nationale suggèrent que les ventes de l’industrie américaine de la restauration ont ralenti à 4,1% (6,8% au trimestre précédent) et que celles du Canada ont grimpé à 5% (4,7%). Il remarque que MTY a observé que l’accent sur les prix était plus grand aux États-Unis.
Une fois le troisième trimestre passé, MTY pourra profiter d’un cycle de comparables plus avantageux. Qui plus est, Vishal Shreedhar croit que la préférence des consommateurs pour la restauration rapide sera bénéfique pour l’entreprise. Ce créneau représente 79% de son réseau.
L’analyste s’attend à ce que la réduction de la dette et les efforts d’efficacité de coûts soient les priorités de la direction en raison du levier élevé de l’entreprise et les attentes d’investissements dans un progiciel de gestion intégré qui devraient augmenter au cours des 12 prochains mois.
La Financière Banque Nationale maintient sa prévision de surperformance du titre de MTY face à son secteur d’activités et rehausse son cours cible de 53$ à 54$.