Que faire avec les titres de CAE, American Hotel et CGI? Voici quelques recommandations d’analystes.
Que faire avec les titres de CAE, American Hotel et CGI? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
CAE (CAE, 18,96$) : attrayant à long terme
Le contexte est difficile pour le spécialiste de l’équipement de formation pour les pilotes, admet Cameron Doerksen, de Financière Banque Nationale. L’analyste maintient tout de même sa recommandation «surperformance» en raison de sa confiance dans les perspectives à long terme.
«Nous pensons que le prix de l’action offre un attrayant point d’entrée pour les investisseurs qui ont un horizon de plusieurs années, commente Cameron Doerksen. Nous pensons que la demande pour la formation des pilotes augmentera au fil des ans. En tant que chef de file dans son domaine, CAE est en bonne posture pour en profiter. »
Au quatrième trimestre 2020 (terminé en mars), CAE a affiché un bénéfice ajusté par action de 0,46$ tandis que le consensus était de 0,41$. Le carnet de commande, pour sa part, est passé de 9,4 milliards de dollars (G$) à 9,5 G$.
La direction a mentionné qu’elle s’attendait à ce que la première moitié de l’exercice 2021 (avril 2020 à mars 2021) soit durement impactée tandis qu’une reprise graduelle devrait avoir lieu à partir de la deuxième moitié de l’année. Elle anticipe que les flux de trésorerie soient négatifs au cours de la première moitié de l’année et redeviennent positifs au cours de la deuxième moitié.
Cameron Doerksen croit que les 2 G$ de liquidités à la disposition de la société lui permettront de saisir les occasions qui se présenteront durant la crise.
La cible est de 24$.
American Hotel Income Properties (HOT. UN, 1,71$) : destruction de valeur
American Hotel Income Properties (HOT. UN, 1,71$) : destruction de valeur
Il ne reste plus de valeur dans le titre de la fiducie immobilière dont le portefeuille est concentré dans l’hôtellerie, croit Brad Sturges, de l’Industrielle Alliance.
La reprise graduelle du tourisme ne donnera pas un élan suffisant à la société d’autant plus que les voyages d’affaires ne sont pas près de reprendre, estime l’analyste.
Brad Sturges pense que le bilan se détériorera au cours de l’année. Aucune dette de la société n’arrive à échéance avant 2022, mais elle risque tout de même de ne plus respecter les conditions de ses créanciers au cours du deuxième trimestre. L’analyste pense qu’une injection de liquidités sera nécessaire pour renforcer le bilan.
Industrielle Alliance recommande de vendre la fiducie immobilière. Elle abaisse sa cible de 0,75$ à 0,25$.
CGI (GIB.A, 87,21$) : Desjardins toujours optimiste
CGI (GIB.A, 87,21$) : Desjardins toujours optimiste
Maher Yaghi, de Desjardins Marché des capitaux, réitère son optimiste après avoir rencontré les membres de la direction de la société technologique de Montréal.
«La direction a pris plusieurs mesures pour protéger son bilan, résume l’analyste. La société a tranquillement recommencé à faire des embauches tandis que l’économie rouvre ses portes. De plus, l’évaluation comparée aux paires demeure attrayante. »
La crise pourrait offrir des occasions d’achat tandis que de plus petits concurrents avec une clientèle moins diversifiée pourraient se trouver en difficulté, note l’analyste.
Les mesures de réduction de coûts devraient permettre au bénéfice par action de continuer de croître en 2020, croit Maher Yaghi.
Il émet une recommandation d’achat et une cible de 100$.