Boralex a ficelé un financement de 608M$ pour le projet de 200 mégawatts du parc éolien Apulat au nord du Québec. (Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de D2L, Open Text et Boralex? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
D2L (DTOL, 8,00 $): le titre a plus de potentiel à la hausse qu’à la baisse, selon l’analyste de la BMO
À la suite de la publication des résultats du 2e trimestre de son année financière 2024 et de la conférence que le fabricant de logiciels D2L tenue plus tôt durant le trimestre avec ses utilisateurs, Thanos Moschopoulos, analyste à BMO Marchés des capitaux, diminue quelque peu ses prévisions de bénéfices pour l’ensemble de l’année financière 2024, tout en maintenant sa recommandation de «performance égale au marché», ainsi que son cours cible sur un an de 9,50$.
D2L est une société canadienne de logiciels ayant des bureaux en Australie, au Brésil, en Europe, à Singapour et aux États-Unis.
Bien que l’analyste avoue qu’il préfère d’autres titres dans ce secteur, il n’en croit pas moins que celui D2L a plus de potentiel à la hausse qu’à la baisse compte tenu de son évaluation actuelle, de sa position concurrentielle chez les clients haut de gamme et de l’amélioration de sa rentabilité.
Les revenus du 2e trimestre ont totalisé 44,5 millions de dollars (M$), une hausse de 8% comparativement à l’année précédente, soit ce que prévoyait le consensus des analystes. Quant aux bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement ajustés (BAIIA), la société accusait une perte de 0,5M$ alors que le consensus prévoyait plutôt un gain de 0,5M$.
La marge des abonnements/support continue de s’améliorer, note l’analyste. Elle a été de 72,7% au dernier trimestre, soit une hausse de 440 points centésimaux sur l’année précédente et 130 points centésimaux de plus qu’au trimestre précédent.
La direction réitère ses prévisions pour l’ensemble de l’année 2024, soit des revenus totaux de 180M$-182M$, en hausse de 7%-8% sur l’année précédente et un BAIIA ajustés entre 6M$ et 8M$.
Open Text (OTEX-Nasdaq, 39,02 $): une évaluation attrayante compte tenu de son potentiel de croissance selon l’analyste de la Financière Banque Nationale
Open Text (OTEX-Nasdaq, 39,02 $): une évaluation attrayante compte tenu de son potentiel de croissance selon l’analyste de la Financière Banque Nationale
Richard Tse, analyste à la Financière Banque Nationale, participait mercredi dernier à une rencontre d’investisseurs avec la direction de l’entreprise canadienne spécialisée en gestion de documents numériques et d’échanges de données dont le siège social est à Waterloo.
Il a appris d’abord que l’intégration de Micro Focus, une entreprise britannique, complétée en début d’année se déroulait bien. Il apprenait également que la firme revenait à son objectif de mettre l’emphase sur sa croissance organique.
On constate cette emphase par les efforts que l’entreprise met sur l’intelligence artificielle grâce à opentext.ai, une approche stratégique pour améliorer la capacité de ses clients à résoudre des problèmes complexes en appliquant des modèles d’intelligence et de langage au logiciel Open Text Information Management, note l’analyste.
Selon lui, la société semble en bonne voie de réaliser ses prévisions pour la période de trois mois amorcée amorcée le 1er juillet qui constitue le 1er trimestre de son année financière 2024.
De plus, l’entreprise dit s’attendre à une accélération de sa croissance organique dans le secteur du cloud au cours des prochains 12 à 18 prochains mois.
Somme toute, Richard Tse estime que l’évaluation actuelle de 8,4 fois le ratio Valeur d’entreprise(VE)/Bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) est attrayante compte tenu du potentiel de croissance de l’entreprise. En conséquence, il réitère sa recommandation de «surperformance» ainsi que son cours cible de 60$US.
Boralex (BLX, 31,77 $): elle complète son financement pour la construction du parc éolien Apuiat
Boralex (BLX, 31,77 $): elle complète son financement pour la construction du parc éolien Apuiat
Le producteur d’énergies renouvelables québécois annonçait vendredi avoir ficelé un financement de 608 millions de dollars (M$) pour le projet de 200 mégawatts du parc éolien Apuiat au nord du Québec. Et bien que ce projet n’ajoutera qu’environ 3% à la croissance de la production de la société, il souligne quand même les progrès de celle-ci à un moment où le sentiment des investisseurs est plutôt négatif envers ce secteur, explique Rupert Merer, analyste à la Financière Banque Nationale.
Le cours de l’action de Boralex qui se situait à 43,00$ en avril clôturait vendredi à 31,77$. La recommandation de l’analyste pour le titre est de «surperformance», et son cours cible vise un retour à ce niveau de 43,00$.
Le financement porte sur un prêt relais pour la construction de 465M$, ainsi qu’un prêt à court terme de 143M$ qui inclut un prêt relais qui réduira l’équité nécessaire au projet, ce qui assurera une efficacité accrue de l’utilisation du capital d’ici la fin de la construction du projet prévue pour le 2e semestre 2024.
Lorsque celle-ci sera complétée, le prêt relais pour la construction sera alors converti en un prêt portant sur une échéance de 25 ans dont le taux d’intérêt sera avantageux grâce à des accords de couverture déjà en place, assure la direction.
Le projet Apuiat représentera le tiers de la croissance organique de Boralex pour l’année 2024, note l’analyste.