Que faire avec les titres de Dollarama, BCE et New Look? Voici quelques recommandations d’analystes.
Que faire avec les titres de Dollarama, BCE et New Look? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Dollarama (DOL, 36,82$): le temps d’acheter
La chute du titre offre une occasion d’achat, croit Neil Linsdell, d’Industrielle Alliance. L’analyste bonifie sa recommandation de «conserver» à «acheter», mais abaisse sa cible de 45$ à 41$.
«Dans cet environnement incertain et volatile, nous voyons Dollarama, qui offre des items à usage quotidien, incluant les produits ménagers, comme un bon investissement », commente M. Linsdell.
Le détaillant doit dévoiler ses résultats du quatrième trimestre de son exercice 2020 (terminé le 2 février) le premier avril prochain. L’analyste anticipe que le bénéfice stagnera à 0,52$ par action (comparativement à 0,53$ par action l’an dernier). Le consensus des experts anticipe un bénéfice par action de 0,56$. Les prévisions des analystes varient entre 0,52$ et 0,59$.
Il prévoit que les revenus reculeront de 0,3% tandis que le trimestre compte treize semaines plutôt que 14 semaines. Les ventes comparables devraient augmenter de 0,8%, selon lui.
À très court terme, l’impact de la COVID-19 est mixte, juge l’analyste. Il s’attend que les achats de produits essentiels, notamment les produits ménagers, bondissent tandis que les consommateurs nerveux font des réserves. Par contre, les items reliés aux anniversaires, par exemple, risquent de moins se vendre.
La direction a fait savoir qu’elle comptait garder ses magasins ouverts, car elle jugeait qu’il s’agissait d’un service essentiel. Les heures d’ouverture seront toutefois réduites afin de consacrer plus de temps au remplissage des tablettes et à la désinfection des magasins.
BCE (BCE, 51,79$): un secteur essentiel
BCE (BCE, 51,79$): un secteur essentiel
BCE n’échappera probablement pas aux impacts de la COVID-19, mais les communications demeurent un service essentiel en temps de crise, ce qui fera en sorte que l’entreprise est moins vulnérable que d’autres secteurs, croit Jeff Fan, de Banque Scotia.
Vendredi après la fermeture des marchés, BCE a publié un communiqué afin de prévenir qu’elle n’était pas en mesure de dire quel serait l’impact du nouveau virus sur ses résultats, mais que celui-ci pourrait être «matériel».
M. Fan estime que la société de télécommunication n’avait peut-être pas le choix, légalement, de publier un tel avis. Il ajoute que les perspectives du secteur des télécommunications demeurent bonnes, même si la crise actuelle pourrait avoir un impact sur les résultats. «Avec tous les employés qui doivent travailler de la maison, les services de communication sont essentiels», souligne-t-il.
Il faudra attendre la publication des résultats du premier trimestre, le 7 mai prochain, pour en savoir davantage sur l’impact à court terme de la COVID-19.
New Look (BCI, 27$): un impact à court terme
New Look (BCI, 27$): un impact à court terme
La fermeture des magasins du lunetier risque de faire disparaître près de 90% des revenus pour une période d’un mois, estime Zachary Evershed, de Financière Banque Nationale. Par contre, il souligne que les activités du lunetier sont relativement résistantes aux récessions, ce qui est de bon augure une fois que les activités reprendront.
La direction a d’ailleurs pris des mesures pour protéger son encaisse. Elle a suspendu toutes les dépenses d’investissement non essentielles et a dit qu’aucune acquisition ne serait réalisée pendant la crise. Le dividende est également suspendu pour la durée de la crise.
L’analyste maintient sa recommandation « surperformance », mais abaisse sa cible de 40$ à 36$.