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À surveiller: FedEx, Barkerville Gold Mines et Under Armour

Jean Gagnon|Mis à jour le 15 avril 2024

Que faire avec les titres de FedEx, Barkerville Gold Mines et Under Armour ? Voici quelques recommandations qui ...

Que faire avec les titres de FedEx, Barkerville Gold Mines et Under Armour ? Voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.

FedEx (FDX, 173,64 $): Un trimestre décevant

Le fournisseur de services d’expédition, de logistique et de messageries express, a annoncé des bénéfices après impôts et intérêts de 984 millions pour le troisième trimestre de son année financière 2019, ratant de 11% la prévision du consensus des analystes.

Conséquemment, l’analyste Fadi Chamoun de BMO Marchés de capitaux réduit son cours cible de 245$ à 215$, laissant toutefois inchangée sa recommandation de «sur-performance».

Grâce à un taux d’imposition plus bas, l’impact sur les bénéfices nets a été moins grand. La firme de Memphis, Tennessee, a rapporté un bénéfice par action de 3,03$ versus la prévision de 3,19$ de l’analyste Chamoun et de 3,08$ du consensus.

L’impact des conditions économiques moins favorables à l’échelle internationale et d’un ralentissement du commerce international a été ressenti sur les résultats du segment messageries express. Les ventes ont fléchi de 1% comparativement à l’année précédente, note l’analyste.

Toutefois, la direction de FedEx indique que l’intégration de TNT Express, l’entreprise néerlandaise acquise en 2016 afin de dynamiser ce segment de la messagerie en Europe, a montré des signes d’amélioration au cours des derniers mois, note également l’analyste. «À moyen terme, nous voyons TNT comme une source de croissance des bénéfices et des flux de trésorerie», dit-il.

Mais compte tenu du ralentissement actuel, il réduit ses prévisions de bénéfices par action pour le quatrième trimestre 5,47$ à 4,78$. Pour l’ensemble de l’année 2019, il porte sa prévision à 15,32$ plutôt que 16,15$, soit une diminution de 5%.

Barkerville Gold Mines (BGM, 0,37 $): Le cours de l’action pourrait doubler

Barkerville Gold Mines (BGM, 0,37 $): Le cours de l’action pourrait doubler

 

L’analyste John Sclodnick de la Financière Banque Nationale entame sa couverture de la petite société aurifère avec une recommandation de «sur-performance» et un cours cible sur 12 mois de 0,80$.

Barkerfield concentre ses efforts sur l’exploration et le développement du projet Cariboo en Colombie Britannique à partir de son siège social de Toronto. Avec 506 millions d’actions en circulation, sa capitalisation boursière atteint présentement 187 millions $.

La compagnie a annoncé que le projet porte sur une ressource estimée à 3,75 millions d’onces d’or d’une teneur de 5,6g/t Au. La thèse de l’analyste justifiant un investissement dans cette compagnie repose sur sa capacité dans une Phase 1 d’activer la production grâce aux infrastructures déjà existantes du projet Caribou, et ensuite dans une Phase 2 d’augmenter sa capacité d’opération par un investissement en capital significatif.

«Notre modèle repose sur une production de 3,2 millions d’onces d’or à un coût total de 679$US/once sur une période de 14 ans», dit John Sclodnick. Ces hypothèses suggèrent une valeur présente nette après impôts de 693 millions pour le projet à un taux d’escompte de 7% avec un taux de rendement interne (IRR) de 35,2%.

L’analyste de la Financière se dit confiant que la transition de l’exploration à la production se fera facilement compte tenu des développements souterrains déjà effectués. De plus, la compagnie jouit de l’appui du Groupe Osisko pour lui fournir de l’aide pour le financement du projet ainsi que son expérience pour effectuer la transition de l’exploration au développement, puis à la production, tel qu’effectuée à la mine Canadian Malartic.

Under Armour (UAA, 22,15 $): On questionne le talent

Under Armour (UAA, 22,15 $): On questionne le talent

 

L’arrivée d’un nouveau directeur du design chez le manufacturier de vêtements, chaussures et appareils de sport, est un pas dans la bonne direction, mais le candidat retenu n’a pas les atouts nécessaires pour relancer la compagnie, croit l’analyste Camilo Lyon, analyste chez Canaccord Genuity.

L’analyste réitère sa recommandation de vente et maintient son cour cible à 13$, ce qui signifierait une baisse de plus de 40% depuis le cours actuel. Depuis le début de l’année, le titre connait une belle embellie après avoir chuté rapidement de 24$ à 17$ durant la correction de décembre.

La firme de Baltimore, Maryland, annonçait lundi que Kasey Jarvis, un ancien de Nike qui avait joint Black Diamond Equipment en 2018, remplacera Dave Dombrow, associé au département de design de UAA depuis plusieurs années.

Selon l’analyste de Canaccord, l’apport que Kasey Jarvis pourrait avoir sur les ventes de UAA n’est certainement pas évident. Il aurait quitté Nike en 2010, et son compte Linkedln n’indique pas ce qu’il a fait au cours des 7 années et demi subséquentes.

De plus, l’analyste se demande sérieusement pourquoi une firme telle UAA qui réalise des ventes annuelles de 5 milliards engage et nomme directeur du design un type provenant d’une firme dont les ventes l’an dernier totalisaient à peine 200 millions. «UAA n’était-elle pas capable d’attirer quelqu’un de Nike, Addidas ou LULU», questionne l’analyste.

«Tout bien considéré, nous croyons que le défi auquel M. Jarvis fait face nécessitera un effort herculéen qui se voudra long et très couteux. Nous n’avons aucune raison de croire que son arrivée améliore les perspectives à court et moyen terme de UAA», conclut-il.