(Re)voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement.
Que faire avec les titres de Bombardier, Aritzia, et WSP Global? (Re)voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Bombardier (BBD.B, 1,12$): le titre subit une nouvelle dégelée, existe-t-il une solution?
La direction de Bombardier a laissé savoir à l’avance que ses résultats du quatrième trimestre seraient loin d’atteindre les attentes, et le titre a plongé de plus de 30%.
Les avenues de solution se font maintenant de plus en plus rares devant le problème de liquidité qui pointe à nouveau à l’horizon. Mais la vente de son segment Aviation et le rachat la portion de Bombardier Transport appartenant à la Caisse de dépôt, pourrait en être une, selon Cameron Doerksen, analyste à la Financière Banque Nationale.
Bombardier pré-annonçait jeudi que ses flux de trésorerie libres du quatrième trimestre seraient de 1 milliard $, un résultat nettement inférieur à ce que la société elle-même avait prévu, soit 1,65 milliards $.
De plus, la firme annonçait qu’elle devrait inscrire une perte pour la valeur de sa participation dans le programme A220, en plus de possiblement devoir ajouter du capital à ce projet commun avec Airbus.
Bombardier prévoit terminer le trimestre avec un encaisse de 2,6 milliards $. Considérant que la société aura brûlé pour plus de 2 milliards de dollars d’encaisse durant les trois premiers trimestres, on peut comprendre la nervosité des investisseurs devant la situation à nouveau précaire de l’entreprise, estime l’analyste
La compagnie dit examiner les options qui lui permettraient de réduire sa dette qui est actuellement de plus de 9 milliards $. L’analyste de la FBN croit que Bombardier considère la vente de l’une de ses deux dernières divisions.
Il croit qu’elle devrait vendre le segment Aviation et détenir la totalité de Bombardier Transport, dont elle rachèterait la portion détenue pas la Caisse de dépôt. Cette transaction stratégique pourrait conférer à Bombardier une valeur de 3,87$ par action, estime l’analyste.
Mais en attendant qu’une annonce soit faite, il réduit son cours cible de 3,60$ à 2,40$.
Aritzia (ATZ, 24,71$): l’analyste de la BMO hausse son cours cible de 21$ à 27$
Aritzia (ATZ, 24,71$): l’analyste de la BMO hausse son cours cible de 21$ à 27$
Le cours de l’action de l’exploitant de magasins de mode féminine haut de gamme de Vancouver a bondi la semaine dernière à la suite de la divulgation de ses résultats du troisième trimestre 2020.
Afin de tenir compte de l’élan du titre, Stephen MacLeod, analyste chez BMO Marchés, a haussé de façon significative son cours cible de 21$ à 27$ et il a réitéré, cela va de soi, sa recommandation de «surperformance».
Les ventes comparables ont augmenté de 5,1% durant le trimestre alors que l’analyste avait prévu 4%. À nouveau la croissance s’étendait à l’ensemble des segments de l’entreprise.
Les activités américaines ont connu un autre fort trimestre avec une croissance de 28% comparativement à l’année précédente. De nouvelles boutiques et le commerce électronique ont été les moteurs de cette croissance. note l’analyste.
La société a annoncé des bénéfices par action ajustés pour le troisième trimestre de 0,32$, ce que s’avère sensiblement conforme aux attentes. Les ventes totales ont augmenté de 10% à 267 millions $. Les bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) se sont situés à 58 millions $, en hausse de 2%, alors que la croissance des revenus s’est accompagnée d’un rétrécissement des marges brutes 22,2% à 21,9%.
La direction doit révéler de nouveaux objectifs sur trois ans au cours des prochains mois, avec les activités américaines et le commerce électronique toujours à l’avant-plan.
WSP Global (WSP, 94,01 $): une fusion avec l’américaine AECOM ferait beaucoup de sens
WSP Global (WSP, 94,01 $): une fusion avec l’américaine AECOM ferait beaucoup de sens
Bloomberg révélait en fin d’après-midi lundi que WSP Global avait approché la société américaine AECOM, une entreprise de services d’ingénierie spécialisée dans les secteurs du transport, de la construction et de l’environnement, dans le but de fusionner avec elle.
Autant les représentants d’AECOM, dont le siège social est situé à Los Angeles, que ceux de WSP, se sont refusés à tout commentaire, note Benoit Poirier, analyste chez Desjardins. Et bien qu’il soit trop tôt pour se prononcer sur le résultat de cette approche, l’analyste n’en croit pas moins qu’une telle combinaison apporterait beaucoup de bénéfices à WSP.
Au cours des 24 derniers mois, AECOM a entrepris de grandes initiatives afin de diminuer le risque associé à son modèle d’affaires et pour améliorer le rendement sur le capital, explique l’analyste. Les principales initiatives concernent entre autres la vente de son segment de services en gestion pour une somme de 2,35 milliards $US qui sera complétée durant la deuxième moitié de 2020. Elles portent aussi l’intention de se retirer de plus de 30 pays et de se concentrer sur les régions qui présentent le moins de risques, ainsi que la décision de se départir de tous les projets exposant à un risque lié à la performance.
Lorsque ces initiatives seront complétées, AECOM reposera sur deux piliers, soit les services de design et de consultation et la gestion de la construction.
Selon l’analyste de Desjardins, WSP a beaucoup à gagner d’une fusion avec AECOM dans la mesure où la transaction serait bien structurée. La fusion créerait une des plus grandes entreprises d’ingénierie avec des revenus nets de 13 milliards de dollars.
L’analyste recommande d’achat de WSP, et son cours cible fixé à 91$ est déjà surpassé.