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À surveiller: Redevances aurifères Osisko, Groupe TMX et Casper

Stéphane Rolland|Publié le 13 mai 2020

Que faire avec Redevances aurifères Osisko, Groupe TMX et Casper? Voici quelques recommandations d’analystes.

Que faire avec les titres de Redevances aurifères Osisko, Groupe TMX et Casper? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.


Redevances aurifères Osisko (OR, 13,45$) : une aubaine

Malgré son rebond de 13% depuis un mois, le titre de l’aurifère demeure sous-évalué, croit George Topping, de l’Industrielle Alliance.

«La société offre l’un des meilleurs profils de croissance dans son industrie (une moyenne d’environ 10% en once d’or de 2020 à 2024) et nous anticipons qu’OR retrouvera sa généreuse prime une fois qu’un partenariat est sécurisé pour le projet Cariboo. »

Au sujet de la mine Cariboo, George Topping estime que la société est en mesure de mener elle-même ce projet de construction de 400 M$, mais la direction préfère tout de même accueillir un nouvel investisseur afin de ne pas avoir à diluer l’avoir des actionnaires.

Même en tenant compte d’une baisse de la production cette année, la dépréciation du dollar canadien et l’augmentation du prix de l’or permettront à la société d’augmenter ses flux de trésorerie de 20% en 2020.

L’entreprise a dévoilé ses résultats hier soir. Le bénéfice par action de 0,18$ est légèrement supérieur à la prévision du consensus de 0,17$.Elle demeure «en bonne posture financière», juge l’analyste avec 243 M$ en encaisse, 300 M$ en accès au crédit et une dette de 423 M$.

Industrielle Alliance réitère sa recommandation d’achat et sa cible de 20$.

 

Groupe TMX (X, 135,59$) : à l’abri de la volatilité

Groupe TMX (X, 135,59$) : à l’abri de la volatilité

Phil Hardie, de Banque Scotia, voit dans les résultats du premier trimestre une démonstration que l’idée que le Groupe TMX ne va bien que lorsque les marchés boursiers vont bien est dépassée.

L’analyste souligne que les revenus ont augmenté de 11,5% au premier trimestre aidé par la volatilité de mars. L’augmentation est de 8,6% par rapport au trimestre précédent.

«Une des idées centrales de notre thèse est que la démonstration de la résilience du modèle d’affaires se traduira par une réévaluation du titre, écrite-t-il. Cette thèse s’avère pour le moment tandis que l’écart avec les pairs s’est résorbé et que le titre s’échange maintenant à prime. »

M. Hardie reconnaît que le titre a bondi de 50% depuis un an et de 20% depuis le début de l’année. «Nous nous attendons à ce qu’il prenne une pause, mais compte tenu de la résilience de l’entreprise et de sa capacité à profiter des périodes de volatilité, nous demeurons optimistes. » 

Banque Scotia réitère sa recommandation « surperformance de secteur, mais bonifie sa cible de 131$ à 139$.

 

Casper (CSPR, 6,37 $US) : sacrifier des ventes pour épargner

Casper (CSPR, 6,37 $US) : sacrifier des ventes pour épargner

Le détaillant  de matelas en ligne a dû renoncer à des ventes afin de protéger ses liquidités, note Seth Basham, de Wedbush, après le dévoilement des résultats du premier trimestre.

La direction a également fourni ses chiffres de vente pour avril. Avec une croissance de 15% par rapport à l’an dernier, la société a fait bien mieux que les détaillants traditionnels qui doivent composer avec la fermeture des magasins ayant pignon sur rue.

La progression est toutefois inférieure à la croissance du commerce en ligne (35% dans son ensemble). Le détaillant de meubles Wayfair, par exemple, a vu ses ventes bondir de 90%, note l’analyste. Il émet l’hypothèse que la direction a réduit ses dépenses publicitaires, donc renoncée à des ventes, afin de protéger son encaisse.

Casper est une entreprise à forte croissance des revenus, mais elle n’est pas encore rentable. Avec ses mesures de réduction de coût, la direction estime qu’elle peut générer un bénéfice avant impôts, intérêts et amortissement (BAIIA) en 2021. Seth Basham prévoit que la société a suffisamment de liquidité pour subvenir à ses besoins en 2020, mais qu’elle aura besoin davantage d’argent en 2021.

Il renouvelle sa recommandation «neutre» et sa cible de 7 $US.