BILAN. Quelles sont les entreprises qui ont le plus marqué l'actualité boursière de la semaine?
BILAN. Quels sont les titres d’entreprises qui ont le plus marqué l’actualité boursière de la dernière semaine*, tant par leur progression que par leur recul ?
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LES GAGNANTS
Lightspeed POS (+16,05%)
Le titre de l’entreprise de Montréal (LSPD), qui ne cesse de grimper depuis son entrée en Bourse le 8 mars dernier, a bondi de plus de 16% cette semaine. Au terme de deux jours de présentations aux investisseurs, Richard Tse, analyste de la Financière Banque Nationale, demeure confiant que le spécialiste de commerce électronique amorce un long parcours de croissance. Il s’attend notamment à ce que le nouveau module de paiements soit responsable de 40% des revenus de Lightspeed d’ici deux ans. Au terme de cette nouvelle semaine de croissance, l’entreprise aura donc vu son action bondir de 5,04$, passant d’une valeur de 31,40$ à 36,44$, représentant un progression totalisant 16,05%.
Reitmans (+14,29%)
Le titre de la société montréalaise Reitmans (RET.A) a vu son titre croître de plus de 14% cette semaine. La semaine précédente, le détaillant québécois pour femmes avait dû encaisser une dégringolade de plus de 30% après la diffusion de mauvais résultats pour le premier trimestre de son exercice 2020. En entrevue au Globe and Mail, la direction a paru en contrôle, avec la poursuite notamment d’un plan de réduction des succursales les moins performantes, et le maintien de son dividende aux actionnaires. La valeur de l’action a progressé de 0,30$, de 2,10 à 2,40 l’action, pour une croissance de 14,29%.
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Groupe Stingray (+13,05%)
Après des mois de recul, le distributeur de services musicaux de Montréal (RAY.A) a vu la valeur de son titre remonter de près de 13% cette semaine. Après la publication de ses résultats annuels, au moins trois analystes avaient réduit leur cours-cible d’une fourchette de 9 à 11$ à une autre de 8 à 9$, étant donné un recul de 2% de ses revenus de Newfoundland Capital au quatrième trimestre et la crainte que les désabonnements au câble viennent réduire d’autant le nombre de ses abonnés. En réponse, Erik Boyko, pdg de Stingray, avait promis d’acheter des actions de la société à l’aide de son bonus de performance. Conséquence ou non, entre les 7 et 10 juin, quelque 227 100 de ses actions ont changé de mains. Au terme de cette dernière semaine, la valeur de son titre a cru de 0,77$, passant de 5,90 à 6,67$, pour un gain de 13,05%.
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LES PERDANTS
Neptune Solutions Bien-être (-16,69%)
L’entreprise de Laval (NEPT), détentrice d’une licence de Santé Canada pour l’extraction et la transformation du cannabis, a vu la valeur de son titre reculer de plus de 16% cette semaine. Mercredi, 12 juin, Neptune a annoncé une entente avec The Green Organic Dutchman Holdings (TGOD) pour la fourniture de services d’extraction et de purification de cannabinoïdes et terpènes, tirés des 230 000 kilogrammes de biomasse de chanvre et cannabis par TGOD. Au cours des dernières semaines, Neptune a annoncé un règlement de cessation d’emploi contesté de son ancien chef de la direction et l’embauche d’un ex-analyste de GMP Valeurs mobilières à titre de chef du développement et de la stratégie d’entreprise. Cette semaine, la valeur de son titre a perdu 1,13$, passant de 6,77$ à 5,64$ l’action, pour une chute cumulative de 16,69%.
Prometic Sciences de la vie (-16,67%)
L’action de la biopharmaceutique, Prometic Sciences de la vie (PLI), a poursuivi de plus belle son plongeon déjà impressionnant (-25%) de la semaine dernière. Actuellement sous examen de l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’entreprise inquiète les marchés. Le 15 avril, quatre mois après le départ soudain de son président-fondateur, Pierre Laurin, Prometic a annoncé un plan de recapitalisation qui incluait la conversion en actions de quelque 230M$ de dette envers son plus important créancier (Thomvest) et une importante émission d’actions au prix unitaire de 1,5 cent. Cette restructuration a donné le contrôle de près de 80 % des actions à la famille Thomson (Thomvest), diluant au passage les plus petits actionnaires. Il y a deux semaines, l’analyste Douglas Miehm, de RBC Marché des Capitaux, affirmait avoir perdu confiance en la direction. Dans son rapport, il en profitait pour abaisser sa recommandation, de «surperformance» à «performance de secteur», et a réduit sa cible de 0,70$ à 0,03$ l’action. Résultat: après avoir plongé de 25% la semaine précédente, son titre a chuté de plus belle de 16,67% au cours de la semaine, pour se stabiliser le 13 juin, à 0,03$ l’action.
Technologies Interactives Mediagrif (-13,28%)
Le titre de Technologies Interactives Mediagrif (MDF) a plongé de plus de 13% cette semaine, marquée par la vente à pertes de son sites d’annonces classées LesPAC. Trader a acquis LesPAC pour 19M$ (ou 1,7 fois les ventes) alors que Mediagrif l’avait acheté de Pages Jaunes (TSX : Y) en 2011 pour la somme de 72,5M$ (ou 5,8 fois les ventes). Mediagrif choisit de se recentrer sur ses sites transactionnels pour entreprises tels InterTrade,Merx, Bidnet et le spécialiste du commerce électronique Orckestra. Au final, l’action de Mediagrif aura perdu 1,24$ sur la semaine, passant de 9,34 à 8,10$, pour un recul cumulatif de 13,28%.
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(*) La semaine boursière, telle qu’entendue dans cette chronique hebdomadaire, s’étend normalement de la clôture des marchés nord-américains du vendredi à celle du jeudi précédent la publication. On parle donc ici de la semaine contenue entre la fin de séance boursière du vendredi 7 juin et celle du jeudi 13 juin 2019.
