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Analyse de la rédaction

Bourse: WSP, CAE et le CN sous la loupe de Steve Bélisle

Denis Lalonde|Publié le 14 octobre 2022

Bourse: WSP, CAE et le CN sous la loupe de Steve Bélisle

WSP a renoncé à se lancer dans une guerre des enchères pour l'acquisition de la société britannique RPS. (Photo: 123RF)

BALADO. Trois titres québécois ont, ces dernières semaines, retenu l’attention de Steve Bélisle, gestionnaire de portefeuille chez Gestion de placements Manuvie, il s’Agit de la société de services d’ingénierie WSP (WSP, 150,92$), du fabricant de simulateurs de vols et du fournisseur de services de formation CAE (CAE, 23,16$), et du transporteur ferroviaire Canadien Pacifique (CNR, 151,06$).

En premier lieu, Steve Bélisle juge que la direction de WSP a fait preuve de discipline en ne se laissant pas entraîner dans une guerre des enchères pour acquérir la société britannique RPS après une surenchère de sa rivale américaine Tetra Tek (TTEK, 129,13$ US).

WSP a procédé à une émission d’actions pour financer la transaction, et ces montant pourront servir à réaliser d’autres acquisitions, croit Steve Bélisle. Si les entreprises de la taille de RPS ne courent pas les rues, WSP devra probablement effectuer quatre ou cinq transactions pour arriver au même résultat.

En ce qui concerne CAE, le titre de l’entreprise a été malmené en Bourse récemment, ce qui fait que son évaluation est plus attrayante et pourrait constituer un bon point d’entrée, selon le gestionnaire de portefeuille.

CAE a été ennuyée par des contrats dans le secteur de la défense qui ont perdu de leur rentabilité en raison de pressions inflationnistes, mais la direction de l’entreprise soutient que la situation n’est pas généralisée à l’ensemble de ses activités.

Un autre titre qui correspond aux critères d’investissement de Steve Bélisle en ce moment est celui du Canadien National, qui se négocie à une évaluation plus attrayante que celui du Canadien Pacifique, son principal concurrent au Canada, explique-t-il.

«Le CN est dans un processus d’amélioration de son efficacité et les marchandises que l’entreprise transporte dépendent plus des produits de consommation de base que de la consommation discrétionnaire. Comme le titre est plus défensif, il résiste habituellement mieux aux faiblesses de l’économie», dit-il.