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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Publié le 14 janvier 2022

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: 123RF)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

10 janvier

 

Dans les Titres en action:

  • Tilray (TLRY, 7,47 $US) a affiché lundi une perte nette de près de 6 millions $US pour son plus récent trimestre, alors que ses revenus ont grimpé grâce à ses efforts visant à s’emparer de nouvelles parts du marché. Le producteur de cannabis a souligné que le résultat de son plus récent trimestre, qui s’est terminé le 30 novembre, se comparait à une perte nette d’environ 89 millions $US pour la même période un an plus tôt. Le résultat net par action de Tilray s’est chiffré à zéro, ce qui se compare à une perte de 41 cents par action pour la même période de l’exercice précédent. Le chiffre d’affaires de Tilray a grimpé d’environ 20% pour atteindre 155 millions $US, comparativement à 129 millions $US un an plus tôt. La société a précisé que 58,8 millions $US de ce chiffre d’affaires était attribuable à ses activités de cannabis, tandis que 13,7 millions $US provenait de sa division SweetWater Brewing et 13,8 millions $US, de Manitoba Harvest. Tilray a aussi annoncé qu’il commencerait à utiliser le nom de Tilray Brands comme nom pour sa société mère, parce que celui-ci reflète mieux son évolution, le producteur autorisé de cannabis au Canada étant maintenant devenu une entreprise mondiale de produits de consommation.
  • L’éditeur américain de jeux vidéo Take-Two Interactive (TTWO, 164,60 $US), derrière la franchise GTA, a annoncé lundi avoir trouvé un accord pour acquérir le développeur Zynga (ZNGA, 6 $US), icône des jeux mobiles, mais à la peine ces dernières années, moyennant 12,7 milliards de dollars américains. Développeur et éditeur, Take-Two, basé à New York, est un poids lourd de l’industrie vidéoludique et est à l’origine d’énormes franchises comme Bioshock, Grand Theft Auto ou encore le jeu de basket NBA 2K. Zynga, dont le siège est à San Francisco (Californie), s’est, pour sa part, fait connaître grâce à des jeux mobiles, principalement la simulation agricole FarmVille, qui a rencontré un immense succès sur Facebook au début des années 2010. Malgré d’autres blockbusters (CSR Racing, Words with Friends, Zynga Poker) et des adaptations de l’univers de Harry Potter et Game of Thrones dans des jeux de puzzle ou de casino, l’entreprise a perdu en popularité et en prestige au cours des dernières années. En 2021, le titre de Zynga a abandonné 54% en Bourse. Lundi, l’action de Zynga s’envolait de près de 50% au Nasdaq dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street. Celle de Take-Two reculait d’environ 10%. La transaction, qui doit être finalisée entre avril et juin, doit se faire via le rachat (en espèces et en titres) par Take-Two des actions Zynga, au prix de 9,86 $US par action, soit près de 65% de plus que leur valeur avant l’annonce.
  • Air France-KLM (AF.PA, 4,38 €) a annoncé lundi augmenter les prix de ses billets de 1 à 12 euros afin de compenser une partie du surcoût de l’utilisation de carburant d’aviation durable, qui permet de réduire les émissions de CO2. «Une contribution « Carburant Aviation Durable » sera intégrée à partir du 10 janvier dans le prix du billet: de 1 à 4 euros en cabine Economy, de 1,50 à 12 euros en cabine Business, selon la distance», affirme Air France dans un message à ses clients. Toutes les compagnies du groupe — Air France, la néerlandaise KLM et la low-cost Transavia — sont concernées par la mesure. Les carburants d’aviation durables (SAF), qui sont produits à partir d’huiles usagées ou de résidus forestiers et agricoles, permettent de réduire de 75% sur leur cycle de vie les émissions de CO2, principal gaz à effet de serre, par rapport au carburant d’aviation fossile. Le kérosène d’aviation représente actuellement entre 20% et 30% des coûts des compagnies aériennes et les SAF sont quatre à huit fois plus chers. Ils sont actuellement produits en quantité bien trop insuffisante pour faire face aux besoins. Air France propose par ailleurs à ses passagers, à partir de jeudi, de «contribuer volontairement à l’achat de carburant d’aviation durable supplémentaire» sur son site internet pour réduire l’empreinte carbone de leurs voyages. «Chaque euro de contribution volontaire sera investi dans l’achat de ces carburants», assure-t-elle. La France a instauré au 1er janvier une obligation d’incorporation de 1% de carburant durable dans le kérosène d’aviation et mis en place une feuille de route pour monter à 2% en 2025 puis 5% en 2030. La Commission européenne, dans le cadre de son nouveau paquet climat «Fit for 55», propose également un mandat d’incorporation graduel, allant de 2% en 2025 à 63% en 2050.
  • Le fabricant italien de voitures de luxe Ferrari (RACE, 257,02 $US) a dévoilé lundi une réorganisation de ses instances dirigeantes, visant notamment à renforcer l’innovation et le développement de produits et à «se concentrer sur l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2030». L’une de ses missions consiste à mener à bien le virage électrique de Ferrari. Parmi les premières mesures prises figure un remaniement de la direction de Ferrari, annoncé en décembre, et qui s’est traduit par le départ de trois managers, dont le directeur de la technologie Michael Leiters. Gianmaria Fulgenzi, chez Ferrari depuis 2002 et ancien responsable de la chaîne d’approvisionnement de sa division courses, a été nommé au poste de responsable du développement des produits. Ernesto Lasalandra a été débauché chez STMicroelectronics, le fabricant franco-italien de composants électroniques où avait travaillé aussi Benedetto Vigna, pour devenir directeur de la recherche et du développement de Ferrari. Davide Abate, chez Ferrari depuis 2012, a été nommé responsable des technologies et des infrastructures. Ferrari a affiché des commandes record et une croissance à deux chiffres des livraisons au troisième trimestre, ce qui l’a amené à relever ses prévisions pour l’ensemble de l’année. La prestigieuse marque au cheval cabré a livré au total 2 750 bolides dans le monde entre juillet et septembre, en hausse de 18,9% comparé à la même période de 2020 et de 11,2% par rapport à 2019, avant la pandémie de coronavirus.
  • Le géant informatique français Atos (ATO.PA, 31,69 €) (107 000 salariés) a annoncé lundi «des chiffres financiers préliminaires pour 2021 inférieurs à ses objectifs», avec un chiffre d’affaires en baisse. Son chiffre d’affaires, de l’ordre de 10,8 milliards d’euros, a reculé d’environ 2,4%, alors que Atos s’attendait à une stabilisation. Le flux de trésorerie est de l’ordre de -420 millions d’euros, alors que l’objectif était «positif», a indiqué le groupe dans un communiqué. Atos, dirigé pendant plus de dix ans par Thierry Breton avant que celui-ci ne devienne commissaire européen en octobre 2019, est dans une mauvaise passe financière et boursière depuis plusieurs mois. Elie Girard, l’ancien directeur financier qui avait pris les rênes du groupe après le départ de M. Breton, a été poussé vers la sortie en octobre 2021, après deux ans de mandat. Selon Atos, la baisse du chiffre d’affaires par rapport aux prévisions s’explique notamment par des décalages de projets et des reports d’accords finaux avec de grands clients, ainsi qu’une révision du taux d’avancement sur un contrat d’externalisation de processus avec une grande institution financière britannique.

 

À surveiller

Aritzia (ATZ, 50,13 $): l’analyste de la TD hausse son cours cible. Le détaillant de vêtements haut de gamme pour femmes divulguera demain les résultats du 3e trimestre de son année financière 2022, mais déjà Meaghen Annett, analyste chez Valeurs mobilières TD, hausse son cours cible de 53 $ à 57 $.

Lightspeed Commerce Inc. (LSPD-NYSE, 36,44 $US): un cours cible plus réaliste. Le cours de l’action de l’entreprise montréalaise qui produit et distribue des systèmes de point de vente et des logiciels de commerce en ligne est en chute libre depuis le mois de septembre. 

Precision Drilling Corporation (PD, 52,20 $): de 10% à 20% des flux de trésorerie retournés aux actionnaires. Le plus important entrepreneur en forage au Canada présentait vendredi une mise à jour de l’état de ses opérations ainsi qu’un nouveau schéma d’allocation du capital.

 

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11 janvier

 

Dans les Titres en action:

  • Boeing (BA, 514,11 $US) a vu ses livraisons et surtout ses commandes rebondir en 2021 après deux années de disette liées à la pandémie et aux déboires de son avion-vedette, le 737 MAX, sans avoir retrouvé les niveaux d’avant ces crises. Le constructeur américain a reçu 535 commandes nettes l’an dernier, 909 en ne prenant pas en compte les annulations et les conversions, les commandes nettes et des ajustements comptables. C’est une nette amélioration par rapport aux deux années précédentes, quand Boeing avait enregistré plus d’annulations que de commandes et que son carnet de commandes avait rétréci. Mais cela reste loin des 893 commandes nettes enregistrées par exemple en 2018. Du côté des livraisons, qui constituent un baromètre déterminant pour le chiffre d’affaires des avionneurs, car les compagnies aériennes paient généralement quand elles prennent possession de l’appareil, le bilan est également mitigé. Boeing a livré 340 appareils en 2021, soit plus du double de l’année précédente. C’est toutefois loin des 806 appareils acheminés aux clients en 2018. À la fin de l’année, le carnet de commandes de Boeing comptait 4 250 appareils, dont 3 376 pour des 737 MAX. 
  • Canadian Natural Resources (CNQ.TO, 60,29 $) a indiqué mardi s’attendre à réaliser des dépenses en immobilisations d’environ 4,3 milliards $ cette année, comparativement à celles de près de 3,5 milliards $ de 2021. La société a précisé que son plan prévoyait 3,6 milliards $ pour des dépenses de base, ainsi que 700 millions $ pour des projets liés à la croissance stratégique. La production pour 2022 devrait s’établir entre l’équivalent de 1 270 000 et 1 320 000 barils de pétrole par jour. La production de 2021 a été estimée à 1 235 000 barils par jour. Le président de Canadian Natural, Tim McKay, a indiqué que la société tenterait de faire en sorte que la production de cette année soit composée à environ 46% de pétrole brut synthétique, à 28% de pétrole brut lourd et à 26% de gaz naturels, au point milieu de la fourchette de production. Les activités de Canadian Natural se déroulent dans l’Ouest canadien, dans la mer du Nord et au large des côtes africaines. 
  • Rogers Communications (RCI-B.TO, 61,78 $) a nommé Tony Staffieri président et chef de la direction permanent, avec effet immédiat. M. Staffieri était PDG par intérim depuis le 16 novembre, date à laquelle Rogers a annoncé que son conseil d’administration avait entamé un processus pour trouver un chef de la direction permanent. Le président du conseil d’administration, Edward Rogers, a déclaré que cette nomination place l’entreprise dans une position de force alors qu’elle se prépare à l’intégration de Shaw Communications durant la première moitié de l’année 2022. Tony Staffieri, ancien directeur financier, remplace Joe Natale, qui a quitté l’entreprise en novembre dans la foulée d’une querelle familiale entre Edward Rogers, sa mère et ses deux sœurs, qui sont également membres du conseil d’administration. Un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique s’est finalement rangé du côté d’Edward Rogers pour remplacer cinq administrateurs qui avaient défié ses efforts visant à apporter unilatéralement des changements à la compagnie. Rogers a déclaré que le conseil d’administration avait «une confiance totale dans la capacité de Tony à diriger Rogers à mesure que nous avançons».
  • Le géant suisse des matériaux de construction Holcim (HOLN.SW, 50,36 $CHF) poursuit sa stratégie de diversification de ses activités en rachetant le fabricant français d’enduits de façades PRB, a-t-il annoncé mardi, sans divulguer le montant de la transaction. Le groupe suisse, issu de la fusion en 2015 avec le français Lafarge, a signé un accord pour reprendre cette entreprise familiale vendéenne, mettant en avant la complémentarité de sa gamme de produits sur le marché de la rénovation, «en forte croissance», indique Holcim dans un communiqué. Spécialisé dans les enduits pour la protection, l’isolation et la décoration des façades, Produits de Revêtement du Bâtiment (PRB) fournit également des colles, produits de sols, peintures et mortiers techniques pour le gros œuvre. Pour 2022, son chiffre est estimé à 340 millions d’euros, précise Holcim dans son communiqué, mettant en avant son fort potentiel de croissance. Avec le plan de relance de l’économie française qui prévoit un volet d’investissements dans la rénovation énergétique des bâtiments, le marché de la rénovation en France pourrait croître d’environ 18%, selon Holcim, fournissant ainsi «une base solide pour la poursuite de la croissance du Groupe PRB», souligne son acquéreur. La transaction, soumise à approbation réglementaire, devrait être finalisée au cours du deuxième trimestre, d’après Holcim.
  • L’équipementier en télécoms finlandais Nokia (NOK, 6,17 $US), qui a dépassé son objectif de marge opérationnelle comparable en 2021 selon des résultats préliminaires publiés mardi, vise une année 2022 solide alors que les problèmes d’approvisionnement devraient s’atténuer. Si l’incertitude entourant le marché mondial des semi-conducteurs a d’abord limité la visibilité du groupe au cours de l’année dernière, «au quatrième trimestre, les activités sous-jacentes de Nokia ont enregistré des performances largement conformes aux attentes», a indiqué le groupe finlandais. Pour l’ensemble de l’année, Nokia a également garanti ses objectifs de ventes, à 22,2 milliards d’euros selon des données préliminaires, là où il escomptait des ventes nettes comprises entre 21,7 et 22,7 milliards. Son objectif annuel de marge opérationnelle comparable, désormais compris entre 12,4 et 12,6%, est dépassé selon ses premières estimations. En octobre, le groupe prévoyait entre 10% et 12%). Pour 2022, Nokia prévoit une marge opérationnelle comparable comprise entre 11% et 13,5%, citant «les améliorations continues attendues dans l’activité sous-jacente, les contraintes d’approvisionnement et l’inflation liées aux coûts». Nokia doit présenter ses résultats annuels détaillés le 3 février. En mars, le Finlandais a annoncé un plan de 5 000 à 10 000 suppressions d’emplois d’ici deux ans, soit jusqu’à 11% de ses effectifs.
  • Le syndicat Sud Industrie et le Comité social et économique (CSE) de l’entité turbines à gaz de General Electric (GE, 99,42 $US) à Belfort ont assigné en justice le géant américain pour ses pratiques d’optimisation fiscale, a-t-on appris mardi auprès de leur avocat, Me Roland Zerah. La plainte a été déposée le 30 décembre devant le tribunal judiciaire de Belfort pour «fraude au droit à la participation des salariés», selon Me Zerah. Les salariés reprochent à General Electric (GE) d’avoir minoré le résultat fiscal de l’entité turbines à gaz de Belfort (GE EPF) par le biais de transfert de richesses vers des filiales en Suisse ou vers l’État américain du Delaware, où la fiscalité est plus avantageuse. Ils réclament ainsi un rattrapage de participation sur la période 2015-2020. Selon Philippe Petitcolin, secrétaire du CSE et membre de la CFE-CGC, les salariés touchaient avant 2015 (et le rachat d’Alstom par GE) une participation annuelle correspondant à environ deux mois de salaire. Depuis ils ne touchent plus rien. Le CSE estime à environ un milliard d’euros le montant des profits localisés dans les paradis fiscaux au détriment de GE EPF ces dernières années. General Electric répond de son côté que «les transactions intersociétés de GE sont conformes à toutes les règles et réglementations internationales et nationales en vigueur».

 

À surveiller

Osisko Mining (OSK, 3,63$) : une mise à jour des ressources minérales qui promet pour le projet Windfall. Osisko Mining a dévoilé lundi après la fermeture des marchés une mise à jour des ressources minérales pour son projet Windfall, en Jamésie, dans le Nord-du-Québec.

Amazon (AMZN, 3 251,08 $US) : le meilleur titre des «FANG» en 2022. Après une belle performance en 2020, le titre du géant mondial du commerce en ligne Amazon a progressé de seulement 4% en 2021, ce qui est loin sous le rendement de près de 30% de l’indice de référence aux États-Unis, le S&P 500.

Lion Électrique (LEV, 12,04 $) : prise de possession de l’usine de Joliet et nomination d’un nouveau dirigeant. Événement anticipé depuis quelques mois, Lion Électrique a pris possession le 10 janvier de son usine de Joliet, en Illinois, où l’entreprise doit amorcer la production de ses véhicules lourds électriques en seconde moitié d’année.

 

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12 janvier

 

Dans les Titres en action:

  • Shaw Communications (SJR, 30,36 $US) a affiché mercredi un profit de 196 millions $ pour son plus récent trimestre, en hausse de 20 % par rapport à celui de 163 millions $ de la même période un an plus tôt. La société de services de câblodistribution et de sans-fil a réalisé un bénéfice par action de 39 cents pour le trimestre clos le 30 novembre, en hausse par rapport à celui de 31 cents du même trimestre en 2020. Les revenus de ce qui était le premier trimestre de l’exercice 2022 de Shaw ont atteint près de 1,39 milliard $, alors qu’ils avaient totalisé 1,37 milliard $ un an plus tôt. Shaw a accepté d’être rachetée par Rogers Communications par l’entremise d’une entente évaluée à environ 26 milliards $. Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a tenu l’an dernier des audiences dans le cadre de son examen de la transaction. Selon Shaw, la transaction devrait être conclue dans la première moitié de 2022 si elle obtient le feu vert du CRTC et d’autres approbations réglementaires.
  • Le plus grand exportateur de logiciels en Inde, Tata Consultancy Services (TCS.NS, 3 859,90 $INR), a annoncé mercredi un rachat d’actions de 2,4 milliards de dollars américains, assorti de résultats trimestriels solides, stimulés par une demande soutenue pour ses services numériques. Au troisième trimestre de l’exercice décalé, le bénéfice net a augmenté de plus de 12% par rapport à la même période l’an dernier, pour atteindre 97,69 milliards de roupies (1,32 G$US), dépassant les attentes des analystes. La forte demande dans tous les secteurs d’activité a poussé la croissance du chiffre d’affaires à son plus haut niveau en cinq ans, pour atteindre 488,85 milliards de roupies (6,62 G$US), soit plus de 16% comparé à la même période de 2020. La deuxième entreprise indienne par la capitalisation boursière a annoncé un programme de rachat de ses propres actions d’un montant de 180 milliards de roupies (2,44 G$US) au prix de 4 500 roupies par action, une prime de 16,7% sur le cours de clôture de l’action, qui venait de céder mercredi 1,5%avant la publication des résultats. Le conseil d’administration a également approuvé un dividende provisoire de sept roupies (0,09 $US) par action. La marge d’exploitation s’est effritée à 25%, comparativement à 25,6% au trimestre précédent, sous l’effet d’une priorité donnée aux embauches et maintiens des effectifs. L’entreprise tire plus de 80% de ses revenus des marchés d’exportation occidentaux.
  • Le géant néerlandais de l’électronique Philips (PHIA.AS, 28,71 €) a annoncé lundi une nouvelle provision de 225 millions d’euros pour financer le rappel mondial de millions d’appareils respiratoires défectueux pouvant être dangereux pour la santé des utilisateurs. Ce montant s’ajoute à la provision de 500 millions d’euros déjà faite par le groupe, qui se voit contraint de mettre davantage d’argent de côté «en raison du volume plus élevé d’appareils nécessitant désormais une réparation et de l’augmentation des coûts d’approvisionnement». Le groupe «prévoit désormais de corriger un total d’environ 5,2 millions d’appareils dans le monde», a-t-il déclaré dans un communiqué. Philips, qui publiera ses résultats annuels plus tard ce mois-ci, a déjà prévenu que son chiffre d’affaires s’établira à environ 4,9 milliards d’euros, soit 350 millions d’euros de moins que prévu. Le groupe explique la baisse du chiffre d’affaires par les pénuries mondiales dans la chaîne d’approvisionnement, principalement liées aux composants électroniques et à la capacité de fret, ainsi qu’au report des installations d’équipement chez les clients.
  • L’indien Infosys (INFY.NS, 1 877,45 $INR) a relevé mercredi sa prévision de chiffre d’affaires annuel et annoncé un bond d’environ 12% de son bénéfice net au dernier trimestre 2021, en raison d’une forte demande de services de logiciels informatiques. La société de Bangalore, dans le sud de l’Inde, a indiqué qu’elle anticipait une croissance de ses revenus de 19,5 à 20%, en devises constantes, pour son exercice 2021-2022 qui se terminera fin mars. Sur les trois derniers mois de 2021, son bénéfice net a grimpé à 58,09 milliards de roupies (786,06 millions de dollars américains), contre 51,97 milliards de roupies un an plus tôt. Son chiffre d’affaires a largement dépassé les anticipations des analystes, à 318,67 milliards de roupies (4,31 G$US) sur cette période, en hausse de 23% sur un an. «La croissance d’une année sur l’autre a été la plus forte que nous avons enregistrée en 11 ans», a commenté le directeur général d’Infosys, Salil Parekh. Les signatures de gros contrats pour le troisième trimestre de son exercice se sont élevées à 2,53 G$US. Infosys compte embaucher jusqu’à 55 000 diplômés en 2022 face à la demande accrue de services informatiques. Plus de 60% des recettes d’Infosys viennent des marchés nord-américains.
  • Confrontée dans ses rangs à la multiplication des arrêts maladie notamment liés à la COVID-19, la compagnie aérienne finlandaise Finnair (FIA1S.HE, 0,65 €) a annoncé mercredi qu’elle allait annuler 20% de ses vols en février. «Le variant Omicron du coronavirus et la saison de la grippe ont entraîné une augmentation significative des arrêts maladie au sein du personnel de Finnair et de ses partenaires», a expliqué le transporteur dans un communiqué. Le transport aérien mondial est, depuis Noël, très perturbé par Omicron, extrêmement contagieux. De nombreux pilotes et membres du personnel navigant sont absents après avoir contracté la COVID-19 ou sont cas contact et donc en quarantaine, contraignant les compagnies, qui n’ont pas assez de personnel pour assurer les vols, à en annuler. Les vols Finnair annulés concerneront principalement des destinations vers lesquelles le transporteur assure plusieurs vols quotidiens — comme Stockholm, Oslo, Paris et Rome — afin de permettre aux clients de prendre un autre vol le même jour, a-t-il expliqué. L’inauguration de la nouvelle liaison long-courrier vers Dallas (Texas, États-Unis) a, quant à elle, été reportée au 27 mars. Des liaisons vers l’Asie seront également touchées par cette réduction. Comme de nombreuses autres compagnies aériennes, Finnair, détenue à hauteur de 55,9% par l’État finlandais, a procédé en 2020 à un plan de recapitalisation, comprenant notamment une augmentation de capital de 500 millions d’euros. Ce plan s’est accompagné de mesures drastiques d’économies dont une réduction de ses effectifs.

 

À surveiller

Canadian Natural Resources (CNQ, 60,71 $): beaucoup d’argent à retourner aux investisseurs. L’entreprise canadienne qui extrait, transforme et commercialise le pétrole à partir des sables bitumineux de l’Athabaska déposait hier, avec un mois de retard, son budget pour l’année 2022.

TransAlta Renewables (RNW, 16,38 $): une panne majeure fait chuter le titre de 9%. Le producteur d’énergie éolienne dont le siège social est à Calgary faisait hier matin une mise à jour des dommages liés à la panne de ses installations de Kent Hills au Nouveau-Brunswick.

Lundin Gold Inc (LUG, 9,90 $): la production a surpassé les attentes en 2021. Le producteur d’or dont le siège social est à Vancouver annonçait en début de semaine ses chiffres de production du 4e trimestre qui lui permettent de conclure l’année 2021 avec une production d’or supérieure à ses prévisions.

 

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13 janvier

 

Dans les Titres en action:

  • Corus Entertainment (CJR-B.TO, 5,27$) a affiché jeudi un bénéfice du premier trimestre en baisse par rapport à la même période un an plus tôt, même si ses revenus ont progressé de 10%. Le groupe médiatique a fait état d’un bénéfice net attribuable aux actionnaires de près de 76,2 millions $, ou 36 cents par action, pour le trimestre clos le 30 novembre. Ce résultat se comparait à un profit de près de 76,7 millions $, ou 37 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus de Corus ont totalisé près de 463,9 millions $, alors qu’ils avaient été de 420,4 millions $ lors du même trimestre en 2020 pour la société derrière le réseau de télévision Global et d’autres chaînes spécialisées et conventionnelles, qui détient aussi des stations de radio. Les revenus des activités de télévision ont surpassé leurs niveaux prépandémiques au plus récent trimestre, soutenus par la vigueur de la programmation automnale de Global et la solide demande publicitaire, a expliqué le chef de la direction de Corus, Doug Murphy. Ils se sont ainsi établis à 434,7 millions $, en hausse par rapport à ceux de 392,1 millions $ de la même période lors de l’exercice précédent, tandis que les revenus des activités de radio se sont établis à 29,1 millions $, comparativement à près de 28,3 millions $ un an plus tôt.

  • Le géant laitier Saputo (SAP.TO, 28,72 $) a annoncé jeudi que Kai Bockmann quitte ses fonctions de président et chef de l’exploitation de l’entreprise, en prévision de son départ à la retraite en mars. Le transformateur laitier montréalais indique que Carl Colizza, président et chef de l’exploitation pour l’Amérique du Nord, et Leanne Cutts, présidente et chef de l’exploitation pour l’international et l’Europe, relèveront dorénavant de Lino A. Saputo. M. Saputo occupera désormais le poste de président en plus de son rôle de président du conseil d’administration et de chef de la direction. M. Saputo a déclaré par communiqué que M. Bockmann «a contribué à bâtir une équipe de direction solide et diversifiée» au cours des 10 dernières années. L’entreprise a connu des difficultés ces derniers mois, car les perturbations liées à la COVID-19, la pénurie de main-d’œuvre et les bouleversements de la chaîne d’approvisionnement ont eu des répercussions sur ses résultats. Saputo a dû se tourner vers des augmentations de prix pour faire face à l’inflation, mais la société a déclaré en novembre que ces prix plus élevés ne parvenaient pas à suivre la hausse des coûts.
  • Le Canadien National (CNR.TO, 153,49 $) se réinvite dans la vente de Kansas City Southern (KCS) à son rival, le Canadien Pacifique (CP.TO, 94,75 $). Le transporteur ferroviaire montréalais demande aux autorités réglementaires qu’une ligne de KCS soit exclue de la transaction et lui soit vendu. Le CN demande à la Surface Transportation Board (STB) de rendre l’achat de KCS par CP conditionnel à la cession de la ligne de Springfield, qui relie Kansas City, dans le Missouri, aux municipalités de Springfield et de East St.Louis en Illinois. Le CN allègue que le CP et KCS n’auraient pas l’intention d’investir dans la ligne de Springfield et qu’ils favoriseraient une ligne parallèle existante. Il n’a pas été possible d’obtenir une réaction immédiate du CP. Le CN promet d’investir 250 millions $ US dans la ligne, dans un avis d’intention déposé mercredi soir auprès de la STB. La société montréalaise affirme que les investissements promis préserveraient la concurrence dans le marché du transport du Midwest.  
  • Delta Air Lines (DAL, 41,85 $US) a prévenu jeudi que le variant Omicron allait probablement repousser la reprise du trafic aérien de deux mois et provoquer une perte au premier trimestre, mais la compagnie américaine s’est montrée optimiste pour l’ensemble de l’année. Omicron devrait continuer à avoir un impact sur la demande jusqu’au week-end prolongé d’un jour férié autour du 20 février. La remontée du chiffre d’affaires du groupe devrait en conséquence marquer un temps d’arrêt: alors qu’il s’affichait en décembre à environ 80% de ce qu’il était en 2019, il devrait revenir à environ 72% à 76% de son niveau de 2019 sur l’ensemble du premier trimestre. Pour la suite toutefois, le groupe se montre «confiant pour une solide saison de voyages au printemps et en été. Sur l’ensemble du trimestre, le groupe a dégagé une perte nette de 408 millions de dollars américains, notamment en raison de pertes de 564 millions liées à des investissements dans d’autres sociétés, des ajustements comptables et des versements spéciaux d’intéressement. Ajusté des éléments exceptionnels, le groupe a toutefois dégagé un bénéfice de 22 cents par action, contre 14 cents attendus par les analystes. Sur l’ensemble de l’année 2021, le groupe a dégagé un bénéfice net de 280 millions de dollars, alimenté en particulier par les aides du gouvernement au paiement des salaires. 
  • La marque Renault (RNO.PA, 33,89 €) vise non plus 90%, mais 100% de ventes électriques en Europe en 2030, a annoncé jeudi le directeur général du groupe Renault, Luca de Meo. Un an après la présentation de son plan «Renaulution», Luca de Meo faisait le point avec les journalistes au Technocentre Renault de Guyancourt (Yvelines). La marque, fer de lance électrique du groupe, lance cette année une compacte électrique, la Mégane, et bientôt une version moderne de sa petite Renault 5, toutes deux fabriquées dans le nord de la France. Les problèmes d’approvisionnement en semi-conducteurs vont se poursuivre en 2022, mais “le pire” sera au premier semestre, a indiqué M. de Meo. «C’est concentré sur quelques fournisseurs (…) On ne peut pas espérer que ce soit résolu à court terme». 500.000 voitures ne seront pas produites à cause des pénuries, a confirmé le dirigeant. Le groupe a cependant réussi à réduire ses coûts fixes de 2 milliards d’euros par an «avec plus d’un an d’avance» sur son plan, a souligné le DG. 

 

À surveiller

Shaw Communications (SJR 37,96$): en attente du rachat par Rogers. La Banque Nationale du Canada maintient sa prévision de surperformance et son cours cible sur un an de 40,50 $ pour le titre de Shaw Communications en attente de l’acquisition de l’entreprise par Rogers.

CI Financial (CIX 25,44 $): une acquisition qui ouvre un marché. L’acquisition de la Northwood Family Office par CI Financial lui ouvre les portes au marché de la clientèle à valeur nette élevée et très élevée, estime Desjardins.

Intact Financial (IFC 164,95 $): des pertes catastrophiques qui n’altèrent pas la confiance. Les pertes «catastrophiques» subies par l’assureur Intact Financial à son quatrième trimestre n’altèrent pas la confiance que lui porte RBC marchés des capitaux, qui en fait même une recommandation pour 2022.

 

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14 janvier

 

Dans les Titres en action:

  • En plein boom du télétravail, Google, détenue par Alphabet (GOOGL, 2 794,73 $US), annonce l’achat pour un milliard de dollars américains d’un complexe immobilier qui abrite une partie de ses bureaux londoniens, et compte augmenter ses effectifs dans la capitale britannique. Le géant technologique américain fait par ailleurs construire un monumental nouveau site sur plus de 90 000 mètres carrés dans le quartier de King’s Cross, un projet déjà annoncé et qui devrait être achevé au cours des deux prochaines années. Grâce à l’acquisition de ces bureaux où il est actuellement locataire, «Google aura la capacité d’accueillir 10 000 employés sur ses sites au Royaume-Uni, en incluant le nouveau projet de King’s Cross», a annoncé l’entreprise dans un communiqué vendredi. Le mastodonte technologique emploie pour l’instant plus de 6 400 personnes dans le pays, dont près de 700 embauchées l’an dernier. La firme californienne compte injecter «plusieurs millions de livres» pour rénover les lieux, avec «de nouveaux espaces de collaboration» qui pourront être configurés de différentes façons selon les besoins, mais aussi des espaces extérieurs couverts «pour pouvoir travailler à l’air libre».
  • Le montant des actifs gérés par BlackRock (BLK, 867,58 $US) a atteint un record fin 2021, à plus de 10 000 milliards de dollars américains, selon les résultats trimestriels et annuels publiés vendredi par l’entreprise américaine. Il s’agit d’une hausse de 15% par rapport au chiffre de décembre 2020. Le bénéfice net du groupe s’est élevé à 1,6 G$ US au quatrième trimestre 2021 et à 6 milliards sur l’ensemble de l’année. Rapporté par actions et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, le bénéfice est de 10,42 $US sur le trimestre et de 39,18 $US sur l’année, mieux que les attentes du marché. BlackRock a pu profiter de la bonne santé des Bourses mondiales entre octobre et décembre ainsi que de sa présence dans de nombreux secteurs des marchés financiers. Le chiffre d’affaires du groupe s’est pour sa part affiché à un niveau proche des estimations des analystes. Il a atteint 5,1 G$ US au dernier trimestre 2021 et 19,4 milliards sur l’ensemble de l’année.
  • JPMorgan Chase (JPM, 168,23 $US) a enregistré en 2021 un bénéfice net record de 48,3 milliards de dollars américains, la banque américaine, optimiste sur l’économie, ayant réduit les réserves mises de côté au début de la pandémie et profité de la solidité de sa banque d’affaires. Le groupe a réduit tout au long de l’année les sommes mises de côté au début de la pandémie pour couvrir les éventuels impayés des particuliers et entreprises dans les prochains mois, de 1,8 G$ US encore au quatrième trimestre. Les pertes et faillites de ses clients ont été beaucoup moins importantes que craintes initialement. Renfloués par les aides du gouvernement et la reprise de l’économie, leurs comptes se sont au contraire bien tenus. Les dépenses des particuliers en cartes de débit et de crédit ont encore augmenté de 26% au quatrième trimestre tandis que leurs dépôts ont progressé de 20%. Au quatrième trimestre, le montant total des prêts accordés aux particuliers et petites entreprises était encore en baisse de 1%. Les prêts accordés à des fins d’investissement étaient en forte progression et le montant total des prêts accordés par la banque s’affichait en hausse de 6% au quatrième trimestre. Les activités de banque d’affaires ont été parallèlement actives tout au long de l’année, en particulier les banquiers qui conseillent les entreprises sur leurs grosses opérations de fusions-acquisitions ou d’entrée en Bourse. Leurs commissions ont augmenté de 37% au quatrième trimestre. Les activités de courtage ont toutefois reculé de 11% par rapport au quatrième trimestre 2020. Au total en 2021, la banque a dégagé un chiffre d’affaires de 121,65 M$ US, en hausse de 11%. Son bénéfice net a progressé de 66%. Rapporté par action et hors élément exceptionnel, il s’est affiché à 15,36 $US, au-dessus des 15,03 $US attendus. Au quatrième trimestre, le chiffre d’affaires était stable par rapport à la même période en 2020 à 29,26 G$ US. Son bénéfice net a reculé de 14% à 10,4 G$ US mais rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il s’est affiché à 3,33 $US, là aussi dépassant les prévisions (3,01).
  • Le géant bancaire américain Citi (C, 67,788 $US) a annoncé vendredi qu’il allait céder ses activités de banque de détail dans quatre pays d’Asie du Sud-Est — Indonésie, Malaisie, Thaïlande et Vietnam — pour 3,6 milliards de dollars américains, afin de poursuivre son recentrage. Singapore’s United Overseas Bank (U11.SI, 29,93 $SGD) va acquérir les filiales dans ces pays qui détiennent des activités de banque de détail et de cartes de crédit. L’acquisition se fait pour un total de 4,9 milliards de dollars singapouriens (3,6 G$US), ont précisé les deux groupes dans un communiqué commun. Quelque 5 000 employés devraient être transférés vers UOB, ont-ils précisé. Citi a annoncé une stratégie visant à se recentrer sur quelques activités clés et à privilégier les clients institutionnels par rapport à la banque de détail. Wee Ee Cheong, vice-président de UOB, a lui souligné que son groupe «croyait dans le potentiel à long terme de l’Asie du Sud-Est» et se montrait «discipliné, sélectif et patient pour rechercher les bonnes opportunités de croissance». L’opération devrait être finalisée entre mi-2022 et 2024, en fonction des autorités de contrôle de ces pays. Avec un total de quelque 470 millions d’habitants et une classe moyenne en progression rapide, l’Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande et le Vietnam figurent parmi les plus gros marchés d’Asie du Sud-Est.

 

À surveiller

IAMGOLD (IAG, 2,88$) : semaine morose pour la minière. La société minière canadienne IAMGOLD n’a pas seulement perdu son PDG, Gordon Stothart, cette semaine: son titre a perdu de la valeur aux yeux de l’analyste de Marchés des capitaux CIBC, Mohamed Sidibe, passant de 3 $ à 2,75 $.

Goodfood (FOOD, 3,53$): l’appétit se calme. En attendant le dévoilement des résultats du spécialiste des boîtes de repas prêts à cuisiner Goodfood, le 18 janvier, l’analyste de RBC Marchés des capitaux, Paul Treiber, émet des prédictions un peu gâtées, et révise à la baisse son cours cible.

Microsoft (MSFT, 314,98$): les coudées franches pour de la croissance. Grâce à son progiciel de gestion d’entreprise Dynamics, le géant Microsoft a des opportunités de croissance et de gain de parts de marché selon l’analyste de BMO Marchés des capitaux, Keith Bachman.