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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com|Mis à jour le 16 avril 2024

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: Getty Images)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

 

21 février

 

À surveiller

Air Canada (AC, 25,40 $): inflexion du BAIIA ajusté au 4e trimestre. Signe que Air Canada est sur la voie de la relance post-pandémie, elle affiche pour le 4e trimestre des bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement ajustés (BAIIA) de 22 millions, le premier BAIIA ajustés positif depuis l’arrivée de la pandémie, indique Cameron Doerksen, analyste à la Financière Banque Nationale.

Uni-Sélect (UNS, 25,96 $): de bons résultats qui plaisent aux investisseurs. Les résultats que divulguait la direction du distributeur de peintures automobile et industrielle vendredi ont tellement plus aux investisseurs, que ceux-ci ont fait bondir le cours de son action de plus de 14 % durant la séance de négociations qui a suivi.

Groupe TVA (TVA.B, 3,41 $): un retour à la normale. Les résultats du 4e trimestre indique que les opérations de l’entreprise active dans les domaines de la télévision, du film et des magazines sont en bonne voie de retrouver leur niveau d’avant la pandémie en ce qui concerne la programmation télévisuelle ainsi que la diffusion du hockey de la ligue Nationale, estime Adam Shine, analyste à la Banque Nationale.

 

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22 février

 

Dans les Titres en action:

Home Depot

Le spécialiste américain des équipements de maison Home Depot (HD, 329,62 $US) a pour la première fois l’an dernier dégagé un chiffre d’affaires supérieur à 150 milliards de dollars américains, confirmant le fort intérêt pour ses produits et services depuis le début de la pandémie D’octobre à décembre, le chiffre d’affaires du groupe s’est lui établi à 35,7 G$US, dépassant les attentes de Wall Street, selon des résultats communiqués mardi.

À nombre de magasins équivalents, les recettes ont augmenté de 7,6% aux États-Unis et de 8,1% dans le monde. Home Depot fait partie des grands gagnants de la pandémie pendant laquelle de nombreux Américains confinés ou limités dans leurs déplacements ont engagé des travaux domestiques. L’entreprise a aussi profité de la hausse des prix de l’immobilier, qui a incité des propriétaires à rénover et améliorer leurs biens pour leur faire gagner encore plus de valeur.

Le bénéfice net trimestriel de Home Depot a atteint 3,4 G$US au dernier trimestre 2021 et 16,4 milliards de dollars sur l’année. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le profit trimestriel est de 3,21 $US et le profit annuel de 15,53 $US, davantage que prévu. L’entreprise a aussi annoncé une hausse de 15% de son dividende trimestriel, le portant à 1,90 $US par action.

Pour 2022, Home Depot prévoit une légère croissance de son chiffre d’affaires.

 

Cominar

Le Fonds de placement immobilier Cominar (CUF-UN.TO, 11,64 $) a indiqué lundi avoir obtenu l’approbation en vertu de la Loi sur Investissement Canada pour vendre son portefeuille d’immeubles industriels à Blackstone. La transaction fait partie de l’entente plus large qui a vu Cominar accepter d’être vendue à un consortium dirigé par la firme immobilière Canderel dans le cadre d’une transaction évaluée à 5,7 milliards $ en incluant la dette.

En vertu de l’offre, les porteurs de parts de Cominar recevront 11,75 $ pour chacun de leur titre. Cominar s’attend à ce que la transaction soit conclue le 1er mars. Elle a déjà été approuvée par la Cour supérieure du Québec en décembre. L’arrangement prévoit une opération de cession qui verra le Groupe Mach faire l’acquisition d’immeubles commerciaux et d’immeubles de bureaux d’une valeur d’environ 1,5 G$ dans le portefeuille de Cominar, tandis que Blackstone mettra la main sur son portefeuille d’immeubles industriels.

En outre, la fiducie de placement immobilier effectuera le 15 mars une distribution de 3 cents par part aux porteurs de parts inscrits en date du 28 février. Le portefeuille de Cominar est constitué de 310 immeubles de grande qualité, soit des immeubles de bureaux, des immeubles commerciaux et des immeubles industriels dans les régions de Montréal, de Québec et d’Ottawa. 

 

AB Science

L’action de la biotech française AB Science (AB.PA, 9,75 €) s’envolait de plus de 30% mardi à la Bourse de Paris après avoir reçu le feu vert de l’autorité de santé canadienne pour demander une mise sur le marché de sa molécule phare contre la sclérose en plaques. AB Science a annoncé lundi soir avoir obtenu l’autorisation de soumettre une demande de mise sur le marché de la molécule, «le masitinib», sous le statut NOC/c.

Le statut NOC/c permet d’offrir un accès plus précoce au marché à des médicaments susceptibles de sauver des vies, précise l’entreprise dans son communiqué. La biotech dispose de 60 jours pour déposer son dossier d’enregistrement du mastinib dans le traitement de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et Health Canada dispose de son côté de 200 jours pour examiner la demande. Actuellement, 3 000 personnes vivent avec la sclérose latérale amyotrophique (SLA) au Canada. Chaque année, environ 1 000 personnes en meurent et environ 1 000 nouveaux cas de SLA sont diagnostiqués au Canada.

 

HSBC

Le bénéfice net de HSBC (HSBC, 36,81 $US) a plus que triplé en 2021 selon la publication mardi des résultats de la banque. Dans un communiqué, HSBC a annoncé un bénéfice net en 2021 de 12,6 milliards de dollars américains, contre 3,9 G$US l’année précédente, aidée par la baisse des créances douteuses et des coûts d’exploitation. La banque a également annoncé qu’elle prévoyait un rachat d’actions de 1 G$US, qui s’ajoute au rachat de 2 G$US annoncé à la fin de l’année dernière.

Basée à Londres, HSBC réalise 90% de ses bénéfices en Asie, la Chine et Hong Kong étant ses principaux moteurs de croissance. HSBC souhaite augmenter ses revenus liés aux commissions, notamment par le biais de la gestion de patrimoine pour les personnes fortunées de plus en plus nombreuses en Asie. La banque espère aussi une augmentation significative de ses revenus grâce à la perspective de taux d’intérêt plus élevés dans un contexte d’inflation mondiale galopante.

La société a également souligné un certain nombre de vents contraires dans l’économie mondiale, notamment les «goulets d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement», les prix élevés de l’énergie et des denrées alimentaires qui font grimper l’inflation et le resserrement des politiques monétaires des banques centrales.

 

À surveiller

Groupe MTY (MTY, 53,41$): un analyste de la TD abaisse son cours cible sur un an. Après le dévoilement des résultats financiers du quatrième trimestre de 2021 de l’exploitant de chaînes de restauration rapide Groupe MTY, l’analyste Derek J. Lessard, de Valeurs mobilières TD, réduit ses prévisions de revenus pour 2022 et 2023.

Nutrien (NTR, 77,17 $US, 96,54 $): l’industrie des engrais et fertilisants croît bien, mais des nuages planent. Les fondamentaux de l’industrie des engrais et fertilisants devraient profiter à la société canadienne Nutrien, selon l’analyste Andrew D. Wong, de RBC Marchés des capitaux.

Loblaw (L, 98,17 $): un trimestre qui compte une semaine de moins que celui de l’an dernier. L’épicier Loblaw (Provigo et Maxi au Québec), qui possède aussi la chaîne de pharmacies Shoppers Drug Mart (Pharmaprix au Québec), dévoilera ses résultats financiers du quatrième trimestre de l’exercice 2021 le 24 février.

 

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23 février

 

Dans les Titres en action:

Bausch Health

Bausch Health (BHC, 23,20 $US) a renoué avec les profits lors de son plus récent trimestre, un bénéfice de 69 millions $US ayant remplacé la perte de 153 millions $US réalisée lors de la même période un an plus tôt. La pharmaceutique de Laval a réalisé un bénéfice par action de 19 cents US pour le trimestre clos le 31 décembre, ce qui se comparait à une perte de 43 cents US par action pour les trois derniers mois de 2020. Les revenus ont totalisé près de 2,20 milliards $US, alors qu’ils s’étaient chiffrés à 2,21 milliards $ au quatrième trimestre précédent.

Sur une base ajustée, Bausch Health a indiqué avoir dégagé un profit de 463 millions $US au quatrième trimestre, par rapport à un profit ajusté de 478 millions $US un an plus tôt. Dans ses perspectives pour 2022, Bausch Health a indiqué s’attendre à un chiffre d’affaires d’entre 8,4 milliards $US et 8,6 milliards $US. Le bénéfice avant impôts, intérêts, dépréciation et amortissement devrait pour sa part s’établir entre 3,45 milliards $US et 3,60 milliards $US.

 

Molson Coors

Molson Coors (TAP, 49,51 $US) a affiché mercredi un bénéfice et des revenus en hausse pour son plus récent trimestre, la société ayant profité de la réouverture des bars et restaurants et d’une augmentation de ses ventes de boissons haut de gamme. Le brasseur a ainsi jugé qu’il était en mesure de hausser son dividende trimestriel, le faisant progresser de 12% à 38 cents US par action. Molson Coors a enregistré un profit de 80 millions $ US, ou 37 cents US par action, pour son trimestre clos le 31 décembre, ce qui se comparait à une perte nette de 1,37 milliard $ US, ou 6,32 $ US par action, pour la même période un an plus tôt.

Les ventes ont atteint 2,62 milliards $ US, comparativement à celles de 2,29 milliards $ US des trois derniers mois de 2020. La société a fait état d’un profit sous-jacent de 176,2 millions $ US, ou 81 cents US par action, en comparaison avec celui de 86,6 millions $ US, ou 40 cents US par action, de la même période un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit de 86 cents US par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

 

Boralex

Boralex (BLX.TO, 32,45 $) a affiché mercredi une augmentation de son bénéfice d’exploitation pour le quatrième trimestre, même si la production d’électricité a été inférieure de 12% à ce qui était anticipé. La production de l’entreprise de Kingsey Falls a progressé de 2% à 1492 gigawattheures (GWh) au dernier trimestre. La société a souligné que la production d’énergie solaire et éolienne était inférieure aux prévisions, tandis que la production d’hydroélectricité a été supérieure aux attentes. Les revenus ont ainsi diminué de 1% à 192 millions $. 

Boralex a dévoilé un bénéfice d’exploitation en hausse de 23% à 74 millions $. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires, pour sa part, est en baisse, passant de 25 millions $ à 17 millions $. La société a attribué cette baisse aux impôts et à une augmentation des amortissements. «L’intégration d’acquisitions, la mise en service de nouveaux parcs éoliens et solaires et la hausse des prix de marché de l’électricité favorable à certains parcs en France nous ont permis de poursuivre la croissance de notre résultat d’exploitation au quatrième trimestre», a expliqué le président et chef de la direction de Boralex, Patrick Decostre, dans un communiqué. 

Au cours du quatrième trimestre, la société a ajouté pour 137 mégawatts (MW) de projets solaires et éoliens en phase préliminaire. «Nous comptons aujourd’hui 3890 MW de projets en développement ou en construction et sommes en excellente position pour pleinement profiter des opportunités de développement grandissantes dans nos marchés cibles», a ajouté M. Decostre. 

 

Aston Martin

Le constructeur de voitures de luxe Aston Martin Lagonda (AML.L, 1 079 £) a annoncé que ses ventes en volume ont progressé de 82% en 2021, avec 6 172 véhicules écoulés, pour un chiffre d’affaires de 1 milliard de livres (environ 1,3 milliard d’euros). Sa perte nette a été divisée par plus de deux à 189,3 millions de livres (225 millions d’euros). La marque a atteint son objectif de ventes sur l’année et estime être «sur la bonne voie» pour atteindre ses objectifs pour 2024-2025: 10 000 voitures vendues, un chiffre d’affaires de 2 milliards de livres (2,4 mds d’euros) et un BAIIDA de 500 millions de livres (près de 600 millions d’euros). La marque vise au moins 6 600 ventes en 2022.

Depuis son sauvetage début 2020 par le milliardaire canadien Lawrence Stroll, devenu président exécutif, le constructeur mène une nouvelle stratégie pour se positionner encore davantage comme une marque de luxe. Aston Martin, qui propose des options hybrides, lancera sa première voiture hybride rechargeable en 2024 et le premier véhicule tout électrique en 2025. Aston Martin prévoit de proposer une option électrique pour tous les nouveaux modèles d’ici 2026.

 

Barclays

La banque britannique Barclays (BARC.L, 199,60 £) a vu son bénéfice net quadrupler en 2021, s’affichant à 6,4 milliards de livres, contre 1,5 milliard en 2020, grâce notamment à une reprise de provisions pour impayés de 653 millions de livres, qui se compare à une charge de 4,8 milliards un an plus tôt. Le chiffre d’affaires est quant à lui stable à 21,9 milliards de livres.

La banque note une «croissance solide des prêts immobiliers et des dépôts au Royaume-Uni» et une «tendance positive des volumes de dépenses et de paiements des consommateurs au Royaume-Uni et aux États-Unis». Grâce à ces résultats, Barclays augmente les distributions aux actionnaires, avec un dividende de 6 pence par action (multiplié par six en un an) et un nouveau programme de rachat d’actions d’un milliard de livres, qui s’ajoute aux 500 millions déjà annoncés.

Barclays a annoncé la nomination d’Anna Cross au poste de directrice financière, première nomination d’une femme à l’un des trois postes aux plus hautes responsabilités de l’entreprise, selon la presse britannique. Elle prendra ses fonctions le 23 avril.

 

Stellantis

Stellantis (STLA.PA, 17,45 €) a publié mercredi un bénéfice «record» de 13,4 milliards d’euros en 2021, malgré une production en baisse de 1,6 million de voitures avec la pénurie de semi-conducteurs. Le groupe automobile, né début 2021 de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, a enregistré un chiffre d’affaires de 152 milliards d’euros, en hausse de 14% par rapport aux données cumulées des deux groupes en 2020. La marge opérationnelle se situe à 11,8%.

En Europe, son principal marché, les ventes ont baissé de 3%, mais le chiffre d’affaires a augmenté de 5%, notamment grâce aux voitures hybrides et électriques, vendues plus cher. En Amérique du Nord, les ventes ont baissé de 2% et le chiffre d’affaires a rebondi de 15%. Le conseil d’administration va proposer le versement d’un dividende de 1,05 euro par action. Stellantis prévoit pour 2022 un léger rebond du marché automobile mondial et une marge opérationnelle «à deux chiffres».

Le directeur général du groupe, Carlos Tavares, doit présenter son plan stratégique le 1er mars.

 

Danone

Danone (BN.PA, 57,07 €), dont le bénéfice net s’est légèrement replié en 2021, a «encore beaucoup à faire» pour se relancer après une année marquée par l’éviction de son ancien PDG Emmanuel Faber, a annoncé mercredi la nouvelle direction du géant agroalimentaire français. Le bénéfice net a reculé de 1,6% sur un an, à 1,9 milliard d’euros, et la marge opérationnelle courante, qui mesure sa rentabilité, flanche à 13,7% (contre 14% en 2020 et 15,2% en 2019), selon un communiqué.

Le groupe prévoyait que la marge pour 2021, pénalisée par «l’inflation du coût» des matières premières et emballages, reste «globalement en ligne avec celle de 2020». Les ventes du groupe ont quant à elles progressé de 2,8%, à près de 24,3 milliards d’euros, au-dessus des attentes des analystes interrogés par Bloomberg et Factset. Elles restent inférieures de plus d’un milliard d’euros par rapport à leur niveau d’avant crise sanitaire, en 2019.

La performance est qualifiée de «solide» par le nouveau directeur général du groupe, Antoine de Saint-Affrique, arrivé en septembre. Au quatrième trimestre, le chiffre d’affaires marque un net rebond (+10,9%), surtout dans le secteur des eaux en bouteille (+24,5%) qui avaient particulièrement souffert des restrictions de déplacement liées à la pandémie de COVID-19. La maison-mère des yaourts Activia, des petits pots pour bébé Blédina et de l’eau Évian, aux 100 000 salariés dans le monde, a traversé d’importantes turbulences en 2021.

 

À surveiller

Superior Plus (SPB, 11,14 $): pour l’investisseur patient à la recherche de revenus. L’action du fournisseur de gaz propane a perdu plus de 13% à la suite de la divulgation de ses plus récents résultats. Cela ne doit pas surprendre, car les problèmes semblent nombreux si l’on se fie à Nelson Ng, analyste chez RBC Marchés des capitaux.

Innergex énergie renouvelable (INE, 17,29 $): elle poursuit son expansion au Chili. L’entreprise québécoise active dans la production d’électricité provenant de sources renouvelables annonçait récemment une entente lui permettant d’acquérir 100% de Aela Generacion S.A. et de Aela Energia SpA, deux sociétés au Chili qui combinent des actifs produisant 332 MW (mégawatt) d’énergie éolienne.

Dialogue (CARE, 5,00 $): elle signe son plus gros contrat avec la Banque Scotia. Le plus important fournisseur de soins de santé virtuels au Canada annonçait hier avoir gagné auprès de la Banque Scotia son plus gros contrat pour un programme d’assistance aux employés, et ce, après un processus concurrentiel.

 

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24 février

 

Dans les Titres en action:

Bombardier

Bombardier (BBD-B.TO, 1,50 $) cherche à augmenter ses dépenses en immobilisations pour augmenter la production à mesure que la demande augmente et que son plus grand rival cherche à accélérer ses livraisons. Avant une journée des investisseurs jeudi matin, le constructeur d’avions d’affaires a indiqué qu’il établirait une «enveloppe d’allocation des capitaux récurrente et croissante pouvant atteindre 600 millions $ US annuellement» consacrée à des projets stratégiques ou à la réduction de la dette.

Cet engagement fait suite à une prévision antérieure de 200 millions $ US par année en dépenses d’investissement. Cette annonce survient également alors que Bombardier continue de rembourser des centaines de millions de dollars de dettes, tout en essayant de suivre la cadence de son concurrent Gulfstream Aerospace, qui vise à augmenter les livraisons de 38% à 170 avions-privés entre 2022 et 2024.

L’entreprise montréalaise a devancé son concurrent américain avec 120 livraisons d’avions d’affaires l’an dernier, contre 119 pour Gulfstream, bien que ce dernier ait engrangé 680 millions $ US de plus en revenus. Le chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, a réitéré les prévisions de Bombardier de 7,5 milliards $ US de revenus annuels d’ici 2025 et de 135 livraisons d’avions d’affaires l’an prochain.

«Le concurrent dans notre secteur aimerait s’emparer de notre part de marché, et nous n’allons pas laisser cela se produire», a affirmé jeudi matin M. Martel depuis un hangar de Bombardier.

 

Teck Resources

Teck Resources (TECK, 35,40 $US) a affiché jeudi un bénéfice attribuable aux actionnaires de près de 1,49 milliard de dollars (G$) pour son quatrième trimestre, ce qui se comparait à une perte de 464 M$ pour la même période un an plus tôt.  La minière de Vancouver a attribué cette amélioration à la vigueur des prix des matières premières. Teck a précisé que son bénéfice par action avait atteint 2,74 $ pour le trimestre clos le 31 décembre, par rapport à une perte par action de 87 cents pour les trois derniers mois de 2020.  Les revenus trimestriels ont totalisé 4,41 G$, en progression par rapport à ceux de 2,56 milliards $ enregistré au même trimestre un an plus tôt. 

En excluant les éléments non récurrents, Teck a indiqué avoir réalisé un profit de 2,54 $ par action au plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 46 cents par action au quatrième trimestre de 2020.  Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 2,38 $ par action au plus récent trimestre, ainsi qu’à des revenus de 4,44 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 

Par ailleurs, Teck a annoncé mercredi qu’il augmentait son dividende annuel de base à 50 cents par action, alors qu’il était précédemment de 20 cents par action. La société a en outre indiqué avoir l’intention de racheter pour un maximum de 100 millions $ de ses actions. Elle versera finalement un dividende de 62,5 cents par action composé de son dividende trimestriel de base de 12,5 cents, auquel s’ajoutera un dividende supplémentaire de 50 cents par action pour le quatrième trimestre. 

 

Loblaws

Les Compagnies Loblaws (LBLCF, 76,61 $US) ont affiché jeudi un bénéfice du quatrième trimestre plus de deux fois plus important que celui de la même période un an plus tôt, grâce à un recouvrement non récurrent lié à une décision de la Cour suprême sur un litige fiscal. La société mère des chaînes d’épiceries Loblaw et de pharmacies Shoppers Drug Mart — exploitées sous les enseignes Provigo et Pharmaprix au Québec — a engrangé un profit net attribuable aux actionnaires de 744 millions de dollars, ou 2,20 $ par action, pour la période de 12 semaines terminée le 1er janvier. 

Ce résultat se comparait à un profit de 345 M$, ou 98 cents par action, pour le quatrième trimestre de l’exercice précédent, qui comptait une semaine de plus. Les revenus ont totalisé près de 12,8 G$, un chiffre d’affaires en baisse par rapport à celui de 13,3 G$ réalisé un an plus tôt. Les plus récents résultats comprenaient un recouvrement de 301 M$ lié à la décision de la Cour suprême sur un litige fiscal entre Glenhuron Bank et Loblaw Financial Holdings. 

En excluant les éléments non récurrents, Loblaw a réalisé un profit de 1,52 $ par action au plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 1,22 $ au même trimestre un an plus tôt. 

 

Maple Leaf

Les Aliments Maple Leaf (MFI.TO, 28,76$) ont affiché jeudi un bénéfice du quatrième trimestre en baisse par rapport à la même période un an plus tôt, ce qu’ils ont attribué à la hausse des coûts de main-d’œuvre et de production. La société a engrangé 1,9 million de dollars, ou 2 cents par action, pour le trimestre clos le 31 décembre, ce qui se comparait à un bénéfice de 25,4 M$, ou 20 cents par action, pour les trois derniers mois de 2020. 

Les ventes ont totalisé 1,12 G$, un chiffre d’affaires inférieur à celui de 1,13 G$ du quatrième trimestre de 2020, qui comptait une semaine de plus. Maple Leaf a indiqué que les ventes de ses activités de protéines animales avaient atteint 1,09 G$, comparativement à 1,08 G$ un an plus tôt, tandis que celles des activités de protéines végétales avaient reculé à 45,5 M$, par rapport à 52,5 M$ un an plus tôt. 

En excluant les éléments non récurrents, Maple Leaf a réalisé un profit de 9 cents par action au plus récent trimestre, contre un profit ajusté de 31 cents par action pour les trois derniers mois de 2020. Lors de l’exercice précédent, Maple Leaf a notamment lancé un examen des activités de son secteur des protéines végétales. Jusqu’à maintenant, cette analyse montre un ralentissement clair du taux de croissance projetée pour cette catégorie de produits, par rapport aux taux de croissance très élevés prédits en 2019. La société apportera ainsi un changement à sa stratégie et à ses investissements pour ces activités. 

 

Transat

Transat A.T. (TRZ.TO, 4,93 $) a nommé Marc-Philippe Lumpé à la tête de ses opérations aériennes, en remplacement de Jean-François Lemay, qui dirigeait Air Transat depuis 2013. M. Lumpé débutera le 1er juin, sous réserve de l’obtention d’un permis de travail au Canada. Il est actuellement basé à Londres, où il travaille en tant que directeur, redressement et restructuration en aéronautique et en défense d’AlixPartners, un cabinet mondial de conseil aux entreprises.

Le nouveau directeur des opérations aériennes a précédemment occupé des postes de direction chez Virgin Atlantic Airways, Qatar Airways, Air Berlin et Thomas Cook Airlines, après avoir été pilote pour Lufthansa et eu plusieurs fonctions dans les forces armées allemandes. M. Lumpé est titulaire d’un doctorat en administration des affaires de l’Université de Cranfield au Royaume-Uni ainsi qu’une maîtrise en économie et une maîtrise en administration des affaires de l’Université de Hagen en Allemagne. Il parle couramment français, anglais, allemand et espagnol.

 

Québecor

Québecor (QBR-B.TO, 29,62 $) a réalisé au 4e trimestre de 2021 un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 160,5 millions de dollars, ou de 0,67 $ par action de base, soit un écart favorable de 0,7 M$ ou 0,03 $ par action de base comparativement au trimestre correspondant de l’exercice 2020. Le bénéfice ajusté lié aux activités d’exploitation poursuivies a toutefois reculé de 7,4 M$ pendant la même période, à 157,6 M$, ou de 0,66 $ par action de base.  

Les revenus du quatrième trimestre du géant québécois des télécommunications ont augmenté en un an de 3,2%, à 1,18 G$. Pour l’ensemble de l’exercice 2021, Québecor a toutefois essuyé un repli de son bénéfice net attribuable aux actionnaires, qui est passé de 607,2 M$, ou de 2,41 $ par action de base en 2020, à 578,4 M$, ou de 2,38 $ par action de base. Pendant la même période, les revenus ont progressé de 5,5%, à 4,55 G$.  

Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, se réjouit d’ailleurs de la hausse des revenus lors de l’exercice 2021 dans un contexte de concurrence continue et particulièrement intense dans l’industrie des télécommunications au Québec. Péladeau soutient aussi que Québecor profite d’assises solides pour poursuivre la réalisation de ses priorités stratégiques.  

 

Banque Royale

La Banque Royale du Canada (RY.TO, 140,49 $) déclare un bénéfice net de 4,1 milliards de dollars pour le premier trimestre de 2022 clos le 31 janvier dernier, soit une hausse de 248 M$, ou 6%, par rapport à la période correspondante de l’exercice 2021. Pendant la même période, le bénéfice dilué par action a bondi de 7%, à 2,84 $.  

Le bénéfice net du secteur Gestion de Patrimoine de 795 M$ a progressé de 154 M$, ou de 24%, par rapport à il y a un an. Le secteur Services bancaires aux particuliers et aux entreprises a aussi affiché une importante croissance, le bénéfice net de 1,974 G$ s’étant accru de 181 M$, ou de 10%, sur un an.   

Le conseil d’administration de la Banque Royale a déclaré un dividende trimestriel sur ses actions ordinaires de 1,20 $ par action. Le président et chef de la direction de la Banque Royale, Dave McKay, rappelle que variant Omicron a perturbé la reprise économique mondiale au trimestre précédent.   

 

Cascades

Le géant québécois du papier Cascades (CAS.TO, 12,49 $)rapporte un bénéfice net de 105 millions de dollars au quatrième trimestre de 2021 par rapport à 73 M$ à la période correspondante de l’exercice 2020. Pendant la même période, le bénéfice net par action ordinaire a augmenté de 0,72 $ à 1,04 $.   

Les ventes ont reculé, de 1,03 G$ à 1,028 G$. En ce qui a trait au bénéfice d’exploitation ajusté, il a dégringolé de 80 M$ à 2 M$. Le bénéfice net de l’ensemble de l’exercice financier 2021 s’est élevé à 162 M$, ou 2,04 $ par action ordinaire, comparativement à 198 M$ ou 1,60 $ par action ordinaire pour l’exercice 2020. Quant aux ventes, elles ont fléchi en un an de 4,105 G$ à 3,956 G$.   

Le président et chef de la direction de Cascades, Mario Plourde, signale que la fin d’année a été difficile et que les résultats décevants du quatrième trimestre sont la conséquence de l’escalade des coûts et des perturbations opérationnelles qui ont continué à se développer au fil du trimestre. Il ajoute que la pandémie de COVID-19 et ses ramifications sur le coût des intrants, la logistique, la main-d’œuvre et la demande restent imprévisibles. Il a observé que nombre de ces facteurs ont perduré en janvier, mais qu’amélioration de la disponibilité de la main-d’œuvre a été constatée en février.  

 

À surveiller

5N Plus (VPN, 2,23 $): une acquisition qui termine bien l’année. Les résultats du quatrième trimestre de 5N Plus se sont révélées être au-delà des attentes du marché notamment grâce à l’acquisition, en novembre, de l’entreprise AZUR SPACE.

Boralex (BLX, 32,28 $): un plan bien appliqué. Boralex continue de bien suivre le plan de croissance stratégique, ce qui lui a permis d’afficher un bénéfice avant intérêts, impôt et amortissements (BAIIA) supérieur au consensus du marché au quatrième trimestre.

Lion Électrique (LEV, 9,76 $): des problèmes d’approvisionnement en vue qui minent les commandes. Les problèmes de chaînes d’approvisionnement et le carnet de commandes en demi-teinte de Lion Électrique poussent La Banque Laurentienne à réviser à la baisse son cours cible sur un an sur le titre de l’entreprise.

 

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25 février

 

Dans les Titres en action:

Nestlé

Le géant suisse de l’agroalimentaire Nestlé (NSRGY, 125,88 $US) a suspendu temporairement l’activité de ses usines et entrepôts en Ukraine, a-t-il indiqué vendredi. «Assurer la sécurité et la protection de nos employés est notre priorité numéro un. Pour cette raison, nous avons temporairement fermé nos usines, entrepôts et notre chaîne d’approvisionnement», a précisé le groupe suisse dans un communiqué.

Nestlé a recommandé à ses employés de rester chez eux et de suivre les directives des autorités gouvernementales et locales, assurant être en contact constant avec ses employés. Le groupe propriétaire des dosettes de café Nespresso, bouillons Maggi et confiseries Smarties, emploie 5 000 personnes dans le pays et dispose de trois usines, notamment pour les plats préparés et aides culinaires ainsi que pour la confiserie.

Nestlé dispose d’un plan d’urgence pour pouvoir redémarrer la production «dès que les conditions de sécurité le permettront» afin de pouvoir assurer la production alimentaire pour la population locale, a-t-il ajouté.

 

Banque Nationale

La Banque Nationale du Canada (NA.TO, 100,83$) déclare un résultat net de 932 millions de dollars au premier trimestre de 2022 comparativement à 761 M$ au trimestre correspondant de l’exercice 2021. Le résultat dilué par action a lui aussi progressé pendant la même période ; il est passé de 2,15 $ à 2,65 $. Dans un communiqué, la Banque Nationale explique la croissance par la hausse du revenu total de tous les secteurs d’exploitation par rapport au premier trimestre de 2021 ainsi que par des renversements de provisions pour pertes de crédit sur prêts non dépréciés.

La banque fait état de l’amélioration des perspectives macroéconomiques et des conditions de crédit et d’une réduction des dotations aux pertes de crédit sur prêts dépréciés. Le résultat avant dotations aux pertes de crédit et charge d’impôts a atteint 1,189 G$ au premier trimestre de 2022 comparativement à 1,044 G$ un an plus tôt, une hausse de 14% que la banque attribue à la bonne performance de tous les secteurs d’exploitation.

Le revenu total de la Banque Nationale s’est élevé à 958 M$ au premier trimestre de 2022, une hausse de 77 M$ ou de 9% par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Le conseil d’administration a déclaré les dividendes réguliers sur les diverses séries d’actions privilégiées de premier rang, ainsi qu’un dividende de 0,87 $ par action ordinaire payable le 1er mai prochain.

 

CIBC

La Banque CIBC (CM-PQ.TO, 24,04 $) rapporte une amélioration de ses résultats nets au premier trimestre de l’exercice financier 2022 par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. Le résultat net s’est élevé à 1,869 milliard de dollars, ou 4,03 $ par action diluée, alors qu’il avait été un an plus tôt de 1,625 G$, ou 3,55 $ par action diluée. Au cours de la même période, le résultat net ajusté a lui aussi progressé, de 1,64 milliard $, ou 3,58 $ par action diluée ajustée, à 1,894 milliard $, ou 4,08 $ par action diluée ajustée.

Le secteur Services bancaires personnels et PME, région du Canada, a enregistré un résultat net de 687 M$, en hausse en un an de 5%. La progression de Groupe Entreprises et Gestion des avoirs, région du Canada, a été de 31% en vertu d’un résultat net de 462 M$ au premier trimestre de 2022 alors que le secteur Marché des capitaux a déclaré un résultat net de 543 M$, 10% de plus qu’un an plus tôt.

Le conseil d’administration de la Banque CIBC a déclaré un dividende de 1,61 $ par action ordinaire pour le trimestre se terminant le 30 avril 2022.

 

IAG

Le groupe aérien IAG (IAG.MC, 1,81 €), maison mère de British Airways et Iberia, a annoncé vendredi avoir divisé par plus de deux sa perte nette en 2021, à 2,9 milliards d’euros, porté par la reprise progressive du trafic au cours de l’année. Le groupe avait subi un an plus tôt une énorme perte de 6,9 G€ à cause de la pandémie de COVID-19, qui avait paralysé le trafic aérien dans le monde entier.

IAG indique avoir tourné en 2021 à 36% de sa capacité de passagers 2019, un chiffre qui monte à 58% pour le seul quatrième trimestre. L’apparition du variant Omicron à la fin de l’année a eu «un impact négatif de court terme» sur le résultat d’exploitation, les réservations et les annulations qui se sont encore fait sentir début 2022, mais «n’a eu qu’un impact minime sur les réservations pour Pâques et l’été 2022», selon l’entreprise.

L’impact du variant s’est ajouté début 2022 à une demande traditionnellement faible à cette période de l’année, et le groupe s’attend pour son premier trimestre à «une perte d’exploitation significative». IAG, qui a affiché l’an dernier un chiffre d’affaires en hausse de 8,3% à 8,5 G€, espère cependant renouer avec un bénéfice d’exploitation à partir du deuxième trimestre. Le groupe compte retrouver 65% de sa capacité de passagers de 2019 au premier trimestre, environ 85% pour l’année complète.

L’entreprise garde un œil sur l’évolution de la pandémie et sur la crise ukrainienne qui pourraient peser sur ses perspectives. Les compagnies espagnoles Iberia et Vueling ont affiché les plus hauts niveaux de capacité de passagers au dernier trimestre 2021, ayant retrouvé respectivement 75,3% et 79,4% de leurs niveaux de 2019.

 

À surveiller

Gildan (GIL-N, 39,84$US, GIL-T 50,75$): son nouveau plan lui sied bien. Le détaillant montréalais de vêtements Gildan a dévoilé des résultats qui ont largement dépassé les attentes au quatrième trimestre, en gage de sa bonne gestion et de la solidité de son plan stratégique «Back to basics» qui tire à sa fin, selon Patricia A. Baker de la Banque Scotia.

Cascades (CAS, 12,25 $): elle doit faire ses preuves. Si Cascades parvient bel et bien à atteindre ses nouvelles cibles, ça signifierait que la société est «profondément sous-évaluée», estime Paul C. Quinn, de RBC Marchés des capitaux, à l’issue du dévoilement des résultats de l’entreprise le 24 février 2022.

Redevances aurifères Osisko (OR-T, 15,68 $, OR-N, 12,25 $US): une croissance à court terme au rabais. Selon l’évaluation qu’en fait présentement Shane Nagle de la Financière Banque Nationale, le titre de Redevances aurifères Osisko est bien peu cher pour la croissance qu’elle anticipe, l’escompte étant plutôt attrayant.