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Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|03 juin 2022

Les titres boursiers qui ont retenu l’attention cette semaine

(Photo: Getty Images)

BRP (DOO-T, 118,17$, DOOO-N, 94,02 $US): plein gaz
Malgré un inventaire réduit, BRP est parvenue à dépasser les attentes des analystes au cours du deuxième trimestre de son exercice de 2022, et elle compte bien poursuivre sur ce sentier malgré les embûches qui pointent à l’horizon, croit Brian Morrison de TD Securities.

Quels titres boursiers et rapports d’analystes ont retenu l’attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.

30 mai

Royaume-Uni: les salaires des grands patrons à leur niveau prépandémie

Le salaire médian des patrons d’entreprises du FTSE-100, l’indice boursier regroupant les plus grosses capitalisations de la place de Londres, a retrouvé dès 2021 le niveau d’avant la pandémie à 3,62 millions de livres, d’après une étude du cabinet Deloitte. Pour lire la suite.

 

À surveiller

Banque Nationale (NA, 97,10 $): malgré de bons résultats, l’analyste de Desjardins limite sa recommandation à conserver le titre. Le cours de l’action de la Banque Nationale a bien terminé la semaine de négociations en gagnant 2,34% vendredi après la divulgation de ses résultats du 2e trimestre. À cours des quatre derniers jours de la semaine, le titre a gagné plus de 5%.

Banque Royale (RY, 130,95 $): des résultats mixtes selon l’analyste de la BMO. À son 2e trimestre, la Banque Royale a réalisé des bénéfices par action ajustés de 2,99 $ ce qui a facilement excédé la prévision de Sohrab Movahedi, analyste chez BMO Marchés des capitaux, qui prévoyait 2,63 $, ainsi que celle du consensus des analystes qui se situait à 2,67 $.

Banque TD (TD, 95,99 $): bien installée pour la prochaine année selon l’analyste de Desjardins. L’impact des résultats du 2e trimestre de la banque est généralement positif, selon Doug Young, analyste chez Desjardins.

 

Pour consulter les titres du 31 mai, cliquez suivant.

31 mai

Bureau de la concurrence: Rogers et Shaw ont accepté une injonction provisoire

Gatineau — Le Bureau de la concurrence a indiqué lundi que Rogers Communications et Shaw Communications avaient convenu d’une injonction provisoire qui les empêche de conclure leur projet de fusion de 26 milliards de dollars d’ici à ce que le Tribunal de la concurrence ait entendu et tranché la demande de contestation déposée par le commissaire. Pour lire la suite.


À surveiller

CGI (GIB.A, 108,95 $): des nominations à la haute direction. L’entreprise de services informatiques CGI a annoncé deux nominations à sa haute direction il y a quelques jours. François Boulanger, actuel vice-président exécutif et chef de la direction financière, assumera le poste de président et chef des opérations (COO) dès le premier octobre, date qui marque le début de l’exercice 2023 de la société.

Canopy Growth (WEED, 6,15$): le pétard est encore mouillé. «Nous pensons que Canopy Growth fera face à d’autres difficultés, alors que les dépenses élevées combinées à des investissements optionnels ont tendu son bilan financier, tandis que ses résultats opérationnels ont reculé considérablement et devront s’améliorer plus que prévu pour atteindre le seuil de rentabilité», écrit d’emblée John Zamparo, analyste chez Marchés des capitaux CIBC.

Rogers (RCI.B, 64,95 $): entente avec le Bureau de la concurrence du Canada. Rogers et Shaw ont accepté une injonction provisoire qui leur interdit de conclure leur projet de fusion jusqu’à ce que le Tribunal de la concurrence ait entendu et tranché la demande de contestation déposée par le commissaire de la concurrence, Matthew Boswell.

 

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1er juin

 

Dans les Titres en action:

La Laurentienne surpasse les attentes

L’action de la Banque Laurentienne (41,66 $) bondissait de presque 8% après le dévoilement de résultats financiers nettement supérieur aux attentes, mercredi. Même si l’institution financière augmente ses réserves au cas où l’économie se détériorerait, sa présidente et chef de la direction, Rania Llewellyn, estime que les objectifs fixés pour 2022 seront atteints. La banque élabore toujours des hypothèses pour se préparer à différents scénarios économiques. La direction a révisé son scénario pessimiste pour tenir compte d’une potentielle détérioration de l’économie. 

«C’est pourquoi nous avons augmenté nos provisions pour pertes, explique Mme Llewellyn, au cours d’un appel visant à discuter des résultats du deuxième trimestre. C’est une manière de gérer prudemment ce qui pourrait se présenter à l’horizon. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons mis notre programme de rachat d’action sur pause.» Malgré cette prudence, la dirigeante estime que les objectifs pour 2022 sont toujours atteignables. «Je n’aurais pas dit que nous avons confiance de dépasser nos cibles, si nous n’avions pas confiance en notre capacité de gérer cet environnement économique volatil.»

Au cours du trimestre terminé le 30 avril, la banque a dévoilé des résultats nettement supérieurs aux attentes des analystes. Son bénéfice net ajusté a augmenté de 8,6% à 61,6 millions de dollars, ce qui représente un bénéfice par action de 1,39 $. Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient plutôt un bénéfice ajusté par action de 1,15 $. L’analyste Gabriel Dechaine, de Financière Banque Nationale, estime que la surperformance est attribuable en grande partie aux dépenses plus faibles que prévu (15 cents par action) et aux revenus supérieurs aux attentes (13 cents par action).

 

Delta prévoit de revenir ce trimestre aux revenus de 2019

La compagnie américaine Delta (DAL, 39,90 $US) a indiqué jeudi qu’elle prévoyait de revenir ce trimestre à un chiffre d’affaires équivalent à celui de 2019, la forte demande permettant de compenser l’augmentation des coûts, dont celui du kérosène. Le groupe prévoit pourtant de proposer sur la période moins de sièges à la vente, afin de conserver plus de marge de manœuvre en cas d’imprévus.

Delta a encore dû annuler plus de 700 vols entre vendredi et lundi, long week-end aux États-Unis, après l’annulation de plusieurs autres centaines de vols les deux week-ends précédents. Malgré les risques de perturbations, la demande pour les billets d’avion ne faiblit pas.

Au contraire, elle augmente au fur et à mesure du trimestre aussi bien pour les vols touristiques aux États-Unis et à l’international que pour les voyages d’affaires, souligne Delta dans un document boursier. Les prix augmentent en conséquence, dopant le chiffre d’affaires de l’entreprise. La compagnie s’attendait auparavant à ce que ses revenus s’affichent en baisse de 3% à 7%.

Dans le même temps, les coûts par siège devraient augmenter de 20% à 22% (contre 17% prévu auparavant), Delta imputant notamment ce relèvement à des dépenses plus élevées pour les ventes de ses billets et pour s’assurer que ses vols arrivent à l’heure. La compagnie s’attend aussi à un coût du kérosène compris entre 3,60 et 3,70 dollars le gallon, contre 3,20 à 3,35 dollars auparavant.

Delta a, malgré tout, relevé la fourchette basse de sa marge opérationnelle, désormais attendue entre 13% et 14%, contre 12% et 14% auparavant. Cela reste entre 3 à 4 points de pourcentage plus bas qu’en 2019.

 

À surveiller

Coveo (CVO, 6,00 $): un 9e analyste voit le spécialiste des solutions pour l’expérience client rebondir de 58%. David Kwan, de TD Valeurs mobilières, est le neuvième analyste à amorcer le suivi du fournisseur montréalais de solutions de recherche, de recommandation et de personnalisation destinées au service à la clientèle. 

Transat A.T. (TRZ, 4,19$): la Russie, le carburant et Omicron ralentissent la relance. La guerre en Ukraine et la montée du cours du carburant obligent Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux, à tempérer ses attentes à court terme pour le transporteur aérien qui dévoilera ses résultats trimestriels le 9 juin.

CCL Industries (CCL. B, 60,72 $): la multinationale ontarienne de l’emballage gagne un nouvel admirateur. Le chef de file mondial des solutions d’emballage et des étiquettes spécialisées pour divers produits de grande consommation est tombé dans l’œil d’Ahmed Addullah, de la Financière Banque Nationale, qui en amorce le suivi avec une recommandation d’achat et un cours cible de 79 $.

 

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02 juin

Nasdaq fait l’acquisition de la plateforme d’analyse montréalaise Metrio

Nasdaq a annoncé jeudi qu’elle ferait l’acquisition de la société montréalaise de déclaration de performance et d’analyse Metrio dans le but de renforcer et d’améliorer ses services environnementaux, sociaux et de gouvernance.

Metrio a été fondée en 2009 et a travaillé avec plus de 5000 utilisateurs dans plus de 100 entreprises mondiales pour améliorer la façon dont elles récoltent, évaluent et partagent leurs données. Selon Nasdaq, la plateforme de Metrio est «complémentaire» à sa suite complète de solutions de déclaration de performance et de développement durable. 

Le siège social de Metrio devrait demeurer à Montréal. La transaction devrait être finalisée d’ici la mi-juin. Les conditions financières de l’accord n’ont pas été dévoilées.

 

À surveiller

Alithya Group (ALYA, 2,85 $): une acquisition différenciatrice. L’acquisition par Alithya Group de la firme spécialisée Datum Consulting Group lui permettra de se différencier dans son secteur, en plus de lui procurer plusieurs autres avantages, estime Acumen Capital.

Stingray Group (RAY.A, 6,84 $): poursuite de l’expansion de la musique commerciale des deux côtés de la frontière. Stingray poursuit son expansion de son volet musique commerciale des deux côtés de la frontière canado-américaine, notamment avec l’arrivée de Walmart parmi sa clientèle.

Yamana Gold (AUY, 5,55 $ US): les conséquences du rachat. L’acquisition de Yamana Gold par la sud-africaine Gold Fields Limited aura des conséquences sur le titre de la minière canadienne, prévient la CIBC.

 

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03 juin

 

Dans les Titres en action:

Indigo réduit ses pertes au dernier trimestre

Indigo Books and Music Inc. (IDG.TO, 3,78 $) a réussi à limiter ses pertes au quatrième trimestre pour terminer son année fiscale avec un léger profit. Le détaillant dont le siège social est établi à Toronto a déclaré des pertes de 23,4 millions de dollars lors de son quatrième trimestre, soit une forte baisse comparativement aux pertes de 39,5 M$ encaissées l’an dernier. 

Indigo n’a toutefois pas fourni de données par action pour son quatrième trimestre. Au cours de la période de trois mois s’étant terminée le 2 avril, les revenus se sont élevés à 220,7 M$, soit une hausse de 10,9% par rapport aux 199 M$ récoltés au quatrième trimestre de 2021.

Pour l’ensemble de l’année, Indigo a amassé des profits de 3,27 M$ sur des revenus bruts de 1,06 G$. En comparaison, l’entreprise avait subi un déficit de 57,9 M$ sur des revenus bruts de 904,7 M$ en 2021. Indigo a déclaré que ses revenus avaient dépassé les résultats de ses trois précédentes années, incluant lors des années prépandémie de COVID-19.

 

A&W tente une première implantation de la chaîne «Pret A Manger» à Vancouver

La chaîne de restauration rapide A&W (AW.UN, 41,04 $) tente une première implantation de la bannière britannique «Pret A Manger», cet été, à Vancouver, après avoir obtenu les droits de maître franchiseur pour le Canada. A&W annonce donc l’arrivée au pays de la bannière reconnue pour ses aliments frais et son café biologique. Un projet pilote de deux ans prévoit l’ouverture de comptoirs à l’intérieur de restaurants A&W dans certains marchés identifiés au Canada.

Si cette phase d’essai s’avère concluante, A&W Food Services obtiendra officiellement les droits exclusifs du déploiement de Pret A Manger dans le reste du pays en accord avec l’échéancier souhaité par le siège social. La cheffe de la direction d’A&W, Susan Senecal, croit que les consommateurs canadiens vont réagir «très favorablement» à l’arrivée de Pret A Manger dans l’offre alimentaire au pays.

Le Fonds A&W reçoit des redevances représentant 3% des ventes brutes dans 1000 restaurants. Ces redevances s’appliqueront aussi aux produits de Pret A Manger vendus en restaurant. La chaîne Pret A Manger a été créée à Londres en 1986. Elle offre des sandwichs, des salades et des «wraps», en plus de servir du café biologique. La chaîne compte plus de 550 succursales au Royaume-Uni et est présente dans de nombreux pays.

 

BRP: revenus stables et bénéfices en recul

Le bénéfice net de BRP (DOO.TO, 100,58 $) a fondu de moitié au trimestre qui a pris fin le 30 avril dernier par rapport à la période correspondante de l’année précédente: il est passé de 244,4 millions de dollars à 121 M$. Le bénéfice par action diluée a reculé de 2,79 $ à 1,46 $. La compagnie impute le recul du bénéfice net à la baisse du bénéfice d’exploitation, partiellement contrebalancée par la baisse de la charge d’impôt, la baisse des frais financiers nets et l’incidence défavorable de la fluctuation des taux de change sur la dette à long terme libellée en dollars américains.

Quant au bénéfice net normalisé, il a reculé pendant la même période de 222 M$, ou 2,53 $ par action normalisée diluée, à 137,1 M$, ou 1,66 $ par action normalisée diluée. Le fabricant basé à Valcourt, en Estrie, rapporte tout de même qu’au cours de la même période, les revenus sont restés à peu près stables, de 1 808 G$ à 1 809 G$.

En présentant ses plus récents résultats, BRP explique que dans un contexte de hausse continue de l’inflation, la compagnie a fait face à une persistance des perturbations à la chaîne d’approvisionnement par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. Cela a limité sa capacité à répondre à la demande des consommateurs et à reconstituer les stocks des concessionnaires.

BRP prévoit que les perturbations de la chaîne d’approvisionnement devraient persister tout au long de l’exercice en cours.

Le président et chef de la direction de BRP, José Boisjoli, ajoute que les résultats du trimestre qui a pris fin le 30 avril dernier démontrent la capacité de l’entreprise à fonctionner efficacement dans un contexte difficile. Il a observé que la demande à l’égard des produits de BRP est restée importante.

M. Boisjoli est convaincu de pouvoir générer d’autres résultats solides pour l’exercice, avec une croissance attendue des revenus de 24% à 29% et une croissance du bénéfice normalisé par action de l’ordre de 11% à 14%. Le conseil d’administration de BRP a déclaré un dividende trimestriel de 0,16 $ par action à l’intention des porteurs d’actions à droit de vote multiple et d’actions à droit de vote subalterne. Le dividende sera payé le 14 juillet.

 

À surveiller

WSP Global (WSP, 146,58$): une acquisition prometteuse. En se préparant à acquérir la division Environnement et Infrastructure de la firme John Wood Group, WSP fait un pas de plus pour atteindre les objectifs de son plan stratégique 2022-2024, ce que Sabahat Khan de RBC Marchés des capitaux salue.

Lululemon Athletica (LULU, 302,58$US): c’est le temps d’en profiter. Après avoir consulté les plus récents résultats trimestriels de Lululemon Athletica, Lorraine Hutchinson de Bank of America conclut que son titre se trouve à un niveau fort intéressant pour un investisseur qui souhaite profiter de toutes les occasions de croissance qui se présentent à lui.

Apple (AAPL, 148,71$US): de bons présages à l’approche de sa grande messe. À quelques jours du coup d’envoi le 6 juin prochain de la grande messe d’Apple, Daniel Ives de Wedbush s’attend à ce que les surprises qui y seront dévoilées plaisent autant aux amateurs de technologies qu’aux investisseurs.