Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Titres en action: 3M, UPS, Raytheon, Teck Resources…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 27 juillet 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

Le groupe américain 3M (MMM, 200,08 $US), fabricant de masques de protection contre la COVID-19 notamment, a affiché mardi des résultats meilleurs qu’attendu au deuxième trimestre et relevé l’ensemble de ses prévisions pour le reste de l’année. La société, dont la gamme de produits s’étend des Post-it aux revêtements pour voitures en passant par les pansements, les masques et les systèmes de filtration, a enregistré un bénéfice net de 1,52 milliard de dollars contre 1,30 milliard à la même époque l’année d’avant. Son bénéfice par action ajusté des éléments exceptionnels se monte à 2,59 dollars alors que les analystes misaient sur 2,26 dollars. Le chiffre d’affaires a grimpé de 24,7%, à 8,9 milliards de dollars. Le groupe a relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’année 2021. Le chiffre d’affaires devrait grimper de 7% à 10% contre une progression de 5% à 8% annoncée auparavant. Le bénéfice par action devrait s’élever entre 9,70 dollars et 10,10 dollars alors qu’il était espéré jusqu’ici entre 9,20 et 9,70 dollars. Pour le trimestre qui vient de s’achever, tous les secteurs ont montré une croissance à deux chiffres par rapport à la même période de 2020, en pleine pandémie: des produits de soin (+24,9%) à la sécurité et les produits industriels (+22,4%) en passant par les produits de grande consommation (+20,4%). Le titre de 3M, qui avait augmenté la veille dans l’anticipation des résultats, lâchait mardi 0,7% vers 11 heures.

 

Le géant américain du transport de paquets et colis UPS (UPS, 192,50 $US), dopé depuis le début de la pandémie par l’explosion du commerce en ligne, a dévoilé mardi des résultats trimestriels dépassant les prévisions avec une hausse marquée de ses activités en dehors des États-Unis. Le groupe a vu son chiffre d’affaires progresser de 14,5% sur la période pour atteindre 23,42 milliards de dollars, soit un peu au-dessus des 23,24 milliards attendus par les analystes. Les revenus ont surtout été tirés par le bond de 30% sur le marché international, à la faveur de la croissance en Europe. Sur le marché américain, qui reste la principale source de revenus du groupe, le chiffre d’affaires a progressé plus modestement de 10,2% et s’est affiché un peu en dessous des attentes. Si le nombre de paquets transportés chaque jour a reculé de 0,8% en moyenne, le prix moyen par paquet a progressé de 15,3%. L’entreprise, qui s’est délestée au cours du trimestre de sa division de fret UPS Freight, a dégagé un bénéfice net de 2,7 milliards de dollars en hausse de 51%. Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice atteint 3,06 dollars, dépassant ainsi les estimations de 2,81 dollars. En Bourse, le titre reculait cependantde plus de 8% à Wall Street vers 11 heures.

 

L’entreprise américaine Raytheon Technologies (RTX, 88,88 $US), confortée par la solidité de ses activités dans la défense et encouragée par la reprise du secteur de l’aviation commerciale, a de nouveau relevé ses prévisions annuelles mardi. Le groupe avait déjà révisé à la hausse ses anticipations pour 2021 à l’issue du premier trimestre. D’avril à juin, ses résultats ont été «tirés par la croissance des activités de défense et (sa) capacité à capitaliser sur la reprise de l’aviation commerciale», a estimé dans un communiqué son PDG Greg Hayes. Le groupe, issu du rapprochement en 2020 Raytheon et United Technologies, se dit suffisamment «confiant» pour prévoir désormais un bénéfice par action compris entre 3,95 et 4 dollars sur l’ensemble de l’année (contre 3,50 à 3,70 dollars auparavant), et pour relever le bas de sa fourchette de prévisions de ventes, de 63,9 milliards à 64,4 milliards de dollars. Au deuxième trimestre, le chiffre d’affaires de l’entreprise a progressé de 13% pour s’afficher à 15,88 milliards de dollars, ce qui est un peu plus qu’anticipé par les analystes (15,83 milliards). L’entreprise est repassée dans le vert sur la période, dégageant un bénéfice net de 1,03 milliard de dollars contre une perte nette de 3,84 milliards un an plus tôt. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice s’est affiché à 1,03 dollar, soit au-dessus des 93 cents attendus par les analystes. Le titre prenait plus de 3% dans les premiers échanges de la séance à la Bourse de New York. 

 

Teck Resources (TECK, 21,48 $US) a déçu les analystes pour son deuxième trimestre, même s’il y a affiché mardi de meilleurs résultats que l’an dernier, ses revenus ayant plus que doublé alors que s’amélioraient les conditions du marché. La minière de Vancouver a réalisé un bénéfice attribuable aux actionnaires de 260 millions $, ou 48 cents par action, ce qui se comparait à une perte de 149 millions $, ou 28 cents par action, pour le même trimestre l’an dernier. Le profit ajusté s’est établi à 339 millions $, soit 63 cents par action, en hausse de 281% par rapport à celui de 89 millions $, ou 17 cents par action, du deuxième trimestre de 2020. Cette augmentation était partiellement attribuable à une réduction de 147 millions $ des coûts liés à la COVID-19. Les revenus pour le trimestre clos le 30 juin ont atteint 2,56 milliards $, alors qu’ils avaient été de 1,7 milliard $ un an plus tôt. Les analystes visaient en moyenne un profit ajusté de 65 cents par action, ainsi qu’un chiffre d’affaires de 2,67 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 

 

Le conglomérat américain General Electric (GE, 12,92 $US) a dévoilé mardi des résultats supérieurs aux attentes pour le deuxième trimestre et, encouragé notamment par les signes d’un rebond dans le secteur de l’aéronautique, relevé certaines prévisions pour cette année. L’action de l’entreprise prenait près de 3% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York. Le groupe a vu son chiffre d’affaires augmenter de 9% entre avril et juin, pour atteindre 18,3 milliards de dollars, au-dessus des 18,13 milliards attendus. Les revenus ont progressé dans tous les segments d’activités: l’aviation (+10%), la santé (+14%), l’énergie renouvelable (+16%) et les turbines à gaz (+3%). Encouragée par sa capacité à générer des liquidités durant le trimestre, l’entreprise a relevé ses prévisions de flux de liquidités tirés des activités industrielles à une fourchette comprise entre 3,5 et 5 milliards de dollars pour l’ensemble de l’année (contre 2,5 à 4,5 milliards auparavant). En excluant plusieurs éléments exceptionnels, la perte ajustée par action s’affiche à 5 cents, soit tout de même un peu au-dessus des 4 cents prévus par les analystes.

 

Le constructeur de véhicules électriques Tesla (TSLA, 657,62 $US), dopé par un nombre record de livraisons au deuxième trimestre, a gagné pour la première fois plus d’un milliard de dollars sur trois mois, mais a prévenu que la pénurie de puces électroniques restait une menace. La situation du côté des semi-conducteurs continue d’être «assez sérieuse», a souligné Elon Musk, le patron de Tesla, lors d’une conférence téléphonique avec des analystes. «C’est compliqué de dire combien de temps ça va durer, car on ne peut rien y faire nous-mêmes.» Le constructeur automobile, qui avait annoncé en janvier vouloir faire croître ses livraisons de 50% en moyenne par an pendant plusieurs années, n’a toutefois pas officiellement changé ses prévisions. Du côté de ses usines en cours de construction, Tesla estime être toujours «sur la bonne voie pour fabriquer (ses) premiers véhicules Model Y à Berlin et Austin en 2021». Le bénéfice net du groupe a été multiplié par dix sur la période pour atteindre 1,14 milliard de dollars. Son chiffre d’affaires a de son côté presque doublé, pour s’élever à 11,96 milliards de dollars.

 

Amazon (AMZN, 3 699 $US) a démenti lundi une information de presse annonçant que la plateforme accepterait les paiements en bitcoins d’ici la fin de l’année, mais s’est néanmoins dit intéressée par les cryptomonnaies, un attrait qui a dopé les cours de ce marché. Le site City AM avait publié, dans la nuit de dimanche à lundi, un article annonçant la prochaine acceptation des paiements en bitcoins, mais aussi la création d’une cryptomonnaie propre à Amazon en 2022, citant une source proche du dossier. Sollicitée par l’AFP, une porte-parole d’Amazon a assuré que l’information était «inventée». Pour autant, elle a confirmé «l’intérêt (du groupe) pour ce secteur». «Nous restons concentrés sur l’exploration de ce à quoi cela pourrait ressembler pour les clients qui font leurs achats sur Amazon.» Le monde des cryptomonnaies s’était déjà emballé après la publication récente, par Amazon, d’une offre d’emploi pour un poste de responsable monnaies électroniques et blockchain, la technologie sur laquelle sont basées ces devises. L’offre d’emploi indiquait qu’Amazon recherchait «un responsable produit pour développer la stratégie d’Amazon en matière de monnaie numérique et de blockchain».

 

American Airlines (AAL, 22,08 $US) a prévenu lundi que des retards de livraison de kérosène pourraient gêner ses opérations comme celles des pompiers luttant contre les incendies, et a demandé en conséquence à ses pilotes de limiter leur consommation de carburant. «Utilisez toutes les stratégies d’économie de carburant disponibles lorsque cela est possible», a écrit le responsable des opérations de vols, John Dudley, dans un message aux pilotes. «Chaque litre de kérosène économisé est utile», est-il ajouté dans ce mémo consulté par l’AFP. Le problème, explique-t-il, est principalement lié à la logistique: manque de chauffeurs, manque de camions, et dans certains cas, problèmes d’allocations dans les oléoducs. Ces retards touchent non plus seulement les zones dans l’ouest du pays, mais sont désormais constatés dans l’ensemble des États-Unis. Et ils devraient durer jusque mi-août.