Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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À la recherche de façons de réduire les émissions de gaz à effet de serre de ses avions, Air Transat (TRZ, 5,51$) a conclu un accord qui la verra utiliser du kérosène issu de dioxyde de carbone produit par de grands émetteurs industriels. La ligne aérienne montréalaise a signé une entente avec le consortium SAF+, qui finalise la fabrication d’une usine pilote à dans l’est de Montréal pour fabriquer le kérosène. Le dioxyde de carbone est converti en carburéacteur synthétique dont l’empreinte carbone est estimée inférieure à 80 % à celle du kérosène classique. Air Transat a indiqué qu’elle achèterait une partie importante de la future production de carburant d’aviation durable (SAF). Le président de la compagnie aérienne, Jean-François Lemay, a affirmé qu’elle s’engageait à offrir à ses passagers une expérience de voyage « à faible empreinte carbone » tout en respectant ses obligations environnementales. Le directeur technique du consortium SAF+, Alexandru Iordan, a pour sa part fait valoir que la demande de carburant d’aviation durable doublerait presque chaque année au cours des 30 prochaines années. « Ainsi, des solutions telles que la production de SAF à Montréal placeront le Québec sur la carte du monde tout en fournissant de bons emplois pour l’avenir », a affirmé M. Iordan.
Airbus (AIR, 65,83€) a livré 196 avions sur les six premiers mois de l’année, soit moitié moins qu’au premier semestre 2019, sous l’effet de l’épidémie due au coronavirus et de son impact sur le secteur aérien, a annoncé mercredi l’avionneur européen. Airbus n’a par ailleurs enregistré aucune nouvelle commande pour le deuxième mois consécutif. Avec 36 avions livrés, le mois de juin a cependant été marqué par une progression du nombre d’avions livrés aux clients, après 24 en mai et 14 en avril, note-t-il dans un communiqué. Au premier semestre 2019, Airbus avait livré 389 appareils. Les livraisons sont un indicateur fiable de la rentabilité dans l’aéronautique, principalement parce que les clients paient la majeure partie de la facture au moment où ils prennent possession des avions.
Le producteur d’aluminium et de bauxite américain Alcoa (AA, 11,17$US) bondissait de près de 5 % à Wall Street mercredi après avoir dévoilé des résultats préliminaires moins mauvais que prévu pour le deuxième trimestre grâce à des gains de productivité et des économies. Le groupe doit diffuser ses chiffres officiels le 15 juillet, mais il a annoncé dans un communiqué s’attendre à une perte nette de 190 à 205 millions de dollars pour la période. En rapportant les résultats par action, la référence pour les investisseurs, Alcoa s’attend à être à l’équilibre ou à une perte de 8 cents, là où les analystes anticipaient une perte de 54 cents. Le chiffre d’affaires du groupe devrait s’établir sur la période entre 2,1 et 2 175 milliards de dollars, ce qui est inférieur aux 2,71 milliards du deuxième trimestre 2019 mais au-dessus des attentes des analystes (2,09 milliards).
Un rapport commandé par Facebook (FB, 239,44$US), mais réalisé par des auditeurs indépendants a déploré mercredi les décisions « déchirantes et problématiques » prises par le géant des réseaux sociaux sur la question des droits civiques tout en reconnaissant certains progrès. Les auteurs du rapport de 100 pages mettent notamment en avant des messages du président américain Donald Trump décourageant le vote ou incitant à la violence contre des citoyens manifestant contre le racisme, laissés tel quel par le réseau.
L’action de Boohoo (BOO, 222,50£) continuait à plonger mercredi, les investisseurs se détournant du groupe d’habillement britannique depuis la publication d’informations de presse accusant l’un de ses fournisseurs de pratiques quasi-esclavagistes et d’avoir contribué à propager le coronavirus. « La roue tourne pour Boohoo » dont la « gestion de la crise ne parvient pas à mettre fin au scandale », remarque Russ Mould, analyste du courtier AJ Bell. L’action dégringolait encore de 14,61 % mercredi en fin de matinée et a fondu de 42 % depuis le début de la semaine. « Le retournement est assez spectaculaire. Il y a encore quelques semaines, tout le monde saluait Boohoo pour avoir réussi à se développer pendant la pandémie et son action atteignait des records », relève M. Mould.
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