Titres en action: Air Transat, WestJet, Air Canada, Ryanair, …
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 19 novembre 2021Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autre
pour ne pas manquer de mise à jour)
Air Transat (TRZ, 5,16 $) et WestJet (ONEX.TO [compagnie mère], 93,38 $) ont convenu de coopérer sur un accord de partage de codes pour les voyages transatlantiques. L’accord permettra aux voyageurs de réserver des vols vers l’Europe impliquant les deux compagnies aériennes sur un seul billet, avec des bagages enregistrés jusqu’à la destination finale. En vertu de l’entente, le code de WestJet sera apposé sur les vols d’Air Transat vers certaines villes d’Europe, tandis que le code d’Air Transat sera placé sur certains vols de WestJet en Amérique du Nord, afin d’offrir des itinéraires transatlantiques en correspondance. L’accord entrera en vigueur au début de l’année prochaine, sous réserve de l’obtention des approbations réglementaires habituelles. L’arrangement intervient alors que les compagnies aériennes cherchent à se remettre des lourdes conséquences de la pandémie sur l’industrie des voyages. Plus tôt cette année, un accord qui aurait permis à Air Canada d’acquérir la société mère d’Air Transat, Transat AT, a été annulé après que la Commission européenne a indiqué qu’elle n’était pas disposée à l’approuver.
Air Canada (AC.TO, 23,77 $) a annoncé qu’elle se retire du soutien financier du gouvernement fédéral, car sa situation financière s’est améliorée. La compagnie aérienne affirme que sa reprise après la pandémie de COVID−19 se poursuit et qu’elle est en mesure de progresser en raison de l’amélioration de ses liquidités. Air Canada a conclu un accord de 5,9 milliards de dollars avec Ottawa en avril pour un programme d’aide qui a mis des prêts à la disposition de la compagnie aérienne, mais a également plafonné la rémunération des dirigeants. Dans le cadre de ce programme, Air Canada s’était également engagée à rétablir le service dans certains aéroports régionaux. La compagnie aérienne affirme avoir emprunté environ 1,2 milliard de dollars dans le cadre d’une facilité de crédit dédiée au remboursement des clients, tandis que les autres prêts disponibles dans le cadre du programme n’ont pas été utilisés. Air Canada indique que «la somme utilisée pour le remboursement des billets non remboursables sera remboursée par Air Canada, majorée d’intérêts payés trimestriellement, conformément aux modalités de l’accord conclu par Air Canada.» Le programme d’aide a également permis au gouvernement fédéral d’acheter pour 500 millions de dollars d’actions de l’entreprise et Ottawa détiendrait toujours ces actions selon Air Canada. Air Canada a également accepté d’émettre des bons de souscription d’actions au gouvernement. L’entreprise indique qu’avec la «résiliation des facilités de crédit d’exploitation, la moitié de ces bons de souscription, dont les droits ne sont pas encore acquis par le gouvernement, ont été immédiatement annulés.»
La compagnie irlandaise à bas coûts Ryanair (RYA.L, 16,00 €), dont la cotation principale est à Dublin, va retirer en décembre son titre de la Bourse de Londres, invoquant des coûts élevés et des volumes d’échanges faibles après le Brexit. «Ryanair a décidé de demander l’annulation de la cotation à Londres, car le volume de négociations ne justifie pas les coûts liés à une telle cotation», a annoncé la compagnie aérienne «low cost» dans un communiqué vendredi. Depuis que la Grande-Bretagne a officiellement quitté l’Union européenne au début de l’année, Londres a été plusieurs fois doublée par Amsterdam en termes de première place européenne du courtage d’actions. L’annulation des actions «sera effective à 3h00, heure du Québec, le 20 décembre 2021 et le dernier jour d’échange à la Bourse de Londres sera le 17 décembre», a précisé Ryanair dans son communiqué. La compagnie conserve «une cotation primaire sur le marché réglementé d’Euronext Dublin, qui offre aux actionnaires le niveau de protection le plus élevé», a indiqué Ryanair dans un communiqué. «Pour une entreprise qui met l’accent sur les coûts, il semble que les dépenses liées au maintien d’une cotation au Royaume-Uni ne valent plus la peine», a commenté Russ Mould, analyste de AJ Bell. Mais selon lui Ryanair cherche aussi «désespérément» à conserver un actionnariat majoritairement européen après le Brexit, alors que les transporteurs aériens proposant des services en Europe sont tenus d’être contrôlés à au moins 50% par des actionnaires de l’UE.
Le réassureur suisse Swiss Re (SREN.SW, 97,30 $CHF) a scellé un partenariat avec le géant chinois de l’Internet Baidu (BIDU, 154,23 $US) dans les véhicules autonomes, annonce-t-il vendredi. Ce partenariat avec le moteur de recherche chinois, également actif dans les technologies pour véhicules autonomes, vise à faire avancer les recherches sur la gestion des risques et mise au point de produits d’assurance pour ce nouveau segment de la mobilité, a-t-il indiqué dans un communiqué, sans en dévoiler les détails financiers. «En associant nos connaissances et expériences respectives, nous espérons explorer et développer ensemble des produits et solutions innovantes», a déclaré Russell Higginbotham, directeur de la réassurance pour l’Asie, cité dans le communiqué. L’objectif est notamment de comprendre et analyser la façon dont les véhicules autonomes perçoivent leur environnement, traitent l’information et y réagissent afin de mettre au point des produits d’assurance adaptés, a de son côté précisé Andrea Keller, la directrice de l’automobile et solutions de mobilité du réassureur suisse. «Notre objectif est de comprendre comment ces véhicules se comportent différemment de ceux conduits par des humains et de quantifier ces différences», a-t-elle expliqué dans le communiqué, afin de faire progresser la couverture d’assurance dans ce segment de la mobilité en plein essor. La première étape de cette collaboration avec Baidu dans les véhicules autonomes s’est déjà traduite par la mise au point de prestations d’assurance pour les services de voituriers du groupe chinois, appelés Apollo Valet Parking. Les projets futurs porteront entre autres sur les plateformes informatiques pour la conduite autonome, les cockpits intelligents et les taxis sans chauffeurs dits robotaxis.