Titres en action: Amazon, BlackBerry, Facebook…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 18 février 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Amazon(AMZN, 1607,95$US) affirme que ses installations de Montréal sont prêtes à remplir un tel mandat et que ces informations cruciales seraient cryptées et en bien meilleure sécurité qu’elles ne le sont actuellement. Amazon Web Services (AWS) prétend qu’aucune négociation n’est actuellement en cours à ce sujet avec la province, mais selon le registre des lobbyistes, deux individus ont actuellement un mandat de l’entreprise pour présenter ses solutions infonuagiques dans l’éventualité d’un appel d’offres. Si bien des experts s’inquiètent de ce qu’un géant comme Amazon pourrait faire des données personnelles des Québécois, le vice-président et chef de la sécurité des données chez AWS, Stephen Schmidt, assure que l’entreprise n’aurait pas directement accès à ces informations. Celui-ci insiste sur le fait que chaque client qui a recours au stockage de ses informations dans le nuage d’AWS demeure propriétaire de ses données. De plus, dans le cas d’un État qui veut sécuriser ses données, celles-ci sont cryptées et le gouvernement est le seul à pouvoir accéder au contenu sous sa forme lisible. «Nous n’utilisons pas ces informations à des fins de marketing, de profilage, etc. C’est précisément écrit dans nos contrats que nous n’utilisons pas les données pour toute autre fin que ce que les clients demandent», jure-t-il.
BlackBerry(BB, 11,50$) a obtenu vendredi du gouvernement fédéral un financement de 40 millions $ pour l’aider à développer des technologies qui devraient rendre les véhicules automobiles plus sûrs, plus connectés au cyberespace et, éventuellement, capables de se conduire elles-mêmes. La société investit 310 millions $ de ses propres fonds dans cette initiative, qui devrait créer 800 emplois au cours des dix prochaines années sur le campus de BlackBerry à Kanata, en banlieue d’Ottawa, en plus de soutenir 300 emplois existants. L’ex-leader des téléphones intelligents travaille aujourd’hui sur des systèmes avancés pour véhicules. Il affectera les fonds fédéraux au développement de logiciels pour la prochaine génération de véhicules autonomes, ainsi qu’à la formation des travailleurs. BlackBerry a indiqué que son logiciel QNX était déjà présent dans 120 millions d’automobiles et qu’il guidait les systèmes liés aux fonctions de conduite assistée (telles que le freinage automatique pour éviter les collisions), aux commandes en mains libres et au divertissement.
Des parlementaires britanniques ont appelé à renforcer la régulation s’appliquant aux réseaux sociaux, en particulier Facebook(FB, 162,50$US), pour les empêcher de diffuser de fausses informations et d’agir comme des «gangsters numériques», dans un rapport publié lundi. «Il faut une modification radicale du rapport de forces entre ces plateformes et le public. L’âge d’une autorégulation inadéquate doit toucher à sa fin», a déclaré Damian Collins, le président de la Commission sur le numérique, la culture, les médias et le sport de la Chambre des communes (DCMS). «Les droits des citoyens doivent être établis légalement, en exigeant des compagnies technologiques d’adhérer à un code de conduite inscrit dans la loi par la Parlement, et supervisé par un régulateur indépendant», a-t-il ajouté. Facebook était depuis des mois dans le viseur de cette commission, dans le cadre d’une enquête sur le phénomène des «fake news» et son impact sur les récents scrutins au Royaume-Uni, dont le référendum sur le Brexit en juin 2016.